Mesdames, vous êtes à l’honneur !

Par le 8 mars 2010

« Femmes, c’est vous qui tenez entre vos mains le salut du monde » disait Léon Tolstoï. La Journée internationale des droits de la femme (ou journée internationale des femmes) est célébrée le 8 mars depuis 100 ans. Elle trouve son origine dans les manifestations des femmes, qui au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamaient l’égalité, de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

Le combat des femmes : un long chemin !

En 1975, la cause internationale de la femme avance d’un pas lorsque les Nations Unies commencent à observer à leur tour la Journée Internationale de la Femme. Mais c’est en 1977 que les Nations Unies instaureront officiellement cette journée, invitant ainsi chaque pays du monde à célébrer une journée pour les droits des femmes. C’est, chaque année, l’occasion de revendiquer l’égalité, de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société, à travers le monde. Traditionnellement, les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition des femmes, fêter les victoires et les avancées. Autre avancée : en 1979, la communauté internationale décide de remettre en question et d’éliminer la discrimination sexuelle qui s’exerçait contre les femmes en adoptant la CEDEF (Convention pour l’Élimination de toutes formes de Discrimination à l’Égard des Femmes) ou CEDAW, en anglais.

D’autres actions peuvent être citées telle que la Marche mondiale pour les femmes. Partie d’une initiative féministe lancée par la Fédération des femmes du Québec pour organiser une marche mondiale des femmes contre la pauvreté et la violence faite aux femmes, celle-ci a suscité la participation de 6 000 groupes de 161 pays différents. Organisée en 2000, cette marche a débuté le 8 mars, journée internationale des Femmes, pour se terminer le 17 octobre, journée internationale pour l’élimination de la pauvreté (décrétée par l’ONU). À New York, le 17 octobre 2000, après la marche finale dans la ville avec des participantes, une délégation a remis les signatures d’une pétition internationale à des représentants de l’ONU ainsi qu’un ensemble de propositions à mettre en œuvre pour aider à supprimer les problèmes de pauvreté et de violence. Depuis, tous les ans, à chaque anniversaire de la Marche, différentes initiatives ont été lancées, comme une Charte mondiale des femmes pour l’humanité finalisée le 10 décembre 2004 à Kigali (Rwanda) lors de la 5e rencontre internationale de la Marche mondiale des femmes.

Une journée d’égalité et de droit

En France, où les femmes ont obtenu le droit de vote (21 avril 1944) à coup de manifestations suffragettes, le 8 mars devient une date clé pour toutes les militantes françaises réclamant l’égalité des droits. Et c’est notamment l’arrivée au pouvoir du socialiste François Mitterrand qui permettra d’instaurer de façon officielle la Journée de la femme en 1982.

Les années suivantes, de nombreuses manifestations verront le jour à travers le monde sous l’impulsion des mouvements féministes, parfois réprimandées. Par exemple, le 8 mars 1986, au Chili, une manifestation se termine dans un bain de sang, tandis qu’à Washington, les femmes défilent dans les rues pour défendre le droit à l’avortement.

Aujourd’hui, la Journée de la femme est selon les pays plus ou moins suivie, perdant dans certains cas son caractère militant et revendicatif.

A bas le machisme

La première des choses que demandent les femmes, outre l’égalité, est que soit prises en compte les violences qui leur sont faites. Beaucoup de choses sont à l’origine des actes de violence l’égard des femmes dont l’époux est le premier acteur : le fait de désobéir au mari, de répondre à ses observations, de refuser les rapports sexuels, de ne pas servir à manger au moment où il le désire, de négliger les soins portés aux enfants, de négliger les travaux domestiques, de se déplacer sans sa permission, ses soupçons… Cette attitude extrêmement discriminatoire est aussi conditionnée par l’image attendue de ce que doit être un « vrai homme » qui subsiste dans certaines sociétés : un être qui affirme ses désirs, qui ne doit donner aucun signe de faiblesses, qui ne doit pas pleurer, qui a le devoir de rester fort devant toutes les situations, qui pourvoit aux besoins du ménage mais ne doit rendre aucun compte de ses dépenses (contrairement aux femmes). Mais, soyons clair Messieurs, aucune de ces soit-disant raisons ne peuvent justifier une violence, quelque soit sa forme, à l’égard d’une femme.

Vive l’égalité entre hommes et femmes

Il apparaît clairement que l’émancipation des femmes et l’accession à l’égalité face aux hommes, constituent un objectif crucial pour le respect des droits de la personne faisant partie intégrante du développement humain et économique. Afin que ce développement puisse s’assurer un réel avenir, le travail d’information et de sensibilisation consiste à reconnaître les coûts de la discrimination sexuelle et les avantages de l’égalité. Car, en effet, l’inégalité et la discrimination ont une répercussion importante sur la vie sociale et économique des foyers, qui pénalise autant les femmes que les hommes.

Messieurs, soyons galants et respectueux 365j/365

Néanmoins, la Journée des femmes ne doit pas être célébrée que le 8 mars. Nous devons tous fêter, chaque jour de l’année, les femmes. Ce, pour nous avoir porté dans leur ventre, pour nous avoir mis au monde, changer nos couches, nourri, éduqué. C’est grâce à elles que nous sommes tous devenus quelqu’un. Sans elles, nous ne serons même pas au monde. Et, comme dirait l’autre : « derrière chaque homme d’exception, se cache une femme d’exception. »

http://www.bloc.com/article/societe/fetes-et-evenements/journee-de-la-femme-2008-08-15.html

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à propos de l'auteur

Auteur : Ibra Khady Ndiaye

Pour emprunter le titre du livre de Gérard Holtz, « je suis bien plus petit que mes rêves » et cette réalité a fait de moi un aventurier de Linguère au Sénégal à Montpellier en passant par Ndiayène Parba et tant d’autres endroits lointains. Autant d’endroit aux situations et aux souvenirs exceptionnels où à chaque fois mes rêves ont fait de moi un aventurier. De mon ancien collège et lycée Alboury Ndiaye de Linguère du nom du roi de cet ancien royaume du Sénégal, où j’étais aussi photographe couvrant les semaines culturelles, les soirées…..à mes vacances à Mbour sur la petite côte au Sénégal où, aventurier, je m’improvisais pêcheur pendant toutes les vacances une histoire de se faire des économies pour chaque rentrée scolaire. Mes mêmes rêves m’ont fait faire débarquer sur Montpellier un quinze octobre 2000 en plein nuit avec cent francs dans mes poches sans tuteur et plein d’espoir de suivre mes études en Europe. Et depuis grâce à mes rêves, je navigue comme je peux jusqu’à ce master de journalisme. J’ai entre temps fait un deug médiation culturelle et communication, une maîtrise en Information et communication, un Master II en marché de l’art et Management, une licence III et un Master en Droit et science politique. Pour nourrir mes rêves aussi, j’ai du travailler en parallèle de mes cours depuis cette fameuse date de mon débarquement comme plongeur d’abord ensuite cuisinier de 2000 à Aout 2005 à la Pizzéria chez Vincent au quartier Beaux art sur Montpellier ensuite chef cuisinier depuis cette même date au 31 Août 2009 à la cigale au boulevard des Arceaux. Ce travail m'a permis de réaliser de grands rêves même en étant étudiant. Médiateur de réussite scolaire premier septembre 2009 à Main 2010 au Lycée Professionnel Pierre Mendés France de Montpellier où je mettais ma petite expérience à la disposition des jeunes lycéens. Mon passage dans ce master de journalisme s’explique entre autre par l’intérêt particulier que je porte sur l’actualité partout dans le monde qui résulte de ce vilain défaut qui est la curiosité. Fondateur du Mouvement Citoyen Black Blanc Beur www.mcb3.fr voir portrait réalisé par Sarah Huppert http://www.mcb3.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=11&Itemid=10 P.S: Master Professionnel obtenu haut la main. Je suis depuis décembre 2010, journaliste à Africa 24TV première chaîne mondiale d'information pour l'Afrique. J'étais Chef d'édition jusqu'en Juin 2012 avant de rejoindre le pôle Desk pour réaliser au quotidien des sujets pour les différentes éditions de la Chaîne. www.africa24tv.com Je suis par ailleurs le correspondant à Paris du Journal Le Quotidien ( un Journal papier quotidien du Sénégal). www.lequotidien.sn Recevoir Africa 24 Afrique Sud-saharienne Canal satellite Horizons, réseaux MMDS Aux Etats-Unis Dish Network, chaine 653 En France SFR/Neuf Box, chaine 269 ORANGE/LiveBox, chaine 166