Montpellier peut mieux faire

Par le 24 octobre 2010

Sans être véritablement convaincant, le Montpellier Hérault Rugby (MHR) est venu à bout de Bourgoin (CSBJ) sur le score de 28 à 3. En empochant le point de bonus offensif, le MHR retrouve le haut du classement et enfonce un peu plus son adversaire vers la Pro D2.

Après deux semaines dédiées à la coupe d’Europe de rugby, retour au Top 14 ce week-end, avec la dixième journée du championnat de France. Samedi 23 octobre, Montpellier recevait Bourgoin.
L’équipe berjallienne se déplaçait dans l’Hérault amputé de 16 titulaires potentiels, soit plus d’une équipe complète. En face, Fabien Galthié, l’entraineur du MHR, avait décidé de titulariser une nouvelle fois des joueurs qui avaient donné entière satisfaction en coupe d’Europe. Le demi de mêlée Paillaugue et le troisième ligne centre Giraud étaient donc sur le terrain au coup d’envoi pour essayer de se relancer après la lourde défaite face au Stade Français lors de la dernière journée.

Dès l’entame du match, les visiteurs ont rapidement mis la main sur le ballon. Par deux fois en l’espace de cinq minute, ils ont eu l’occasion d’ouvrir le score. Malheureusement pour eux, le centre Dumoulin puis l’ouvreur Viazzo ont échoué dans leurs tentatives de tir au but, suite à des fautes au sol montpelliéraines. Sur leur première incursion dans le camp adverse, Trinh-Duc profitait d’une pénalité jouée rapidement pour envoyer son ailier Pelo aplatir le premier essai du match, en coin (6ème). Un essai non transformé. Une première mi-temps où Montpellier a dominé en touche et en mêlée mais a commis trop de fautes, laissant à l’adversaire la possibilité de recoller au score en multipliant les pénalités. Mais par deux fois, le CSBJ manquait la mire par Viazzo et l’arrière Tian. À l’inverse, les locaux se montraient intraitables dans cet exercice grâce à la botte de Benoît Paillaugue qui passait trois pénalités durant les quarante premières minutes. Le CSBJ arrivait finalement à ouvrir son compteur point à la 36ème minute. Dans une rencontre hachée par les fautes et des défenses bien en place, Montpellier virait en tête à la pause sur le score de 14-3.

Un bonus tardif

En seconde période, les joueurs locaux ont rapidement montré leur intention de gagner avec le point de bonus offensif. Aucune des pénalités en leur faveur n’ont été tentées, préférant envoyer la balle en touche pour se rapprocher de l’en-but adverse. Bourgoin réussissait à tenir le choc pendant près d’un quart d’heure. Mais une bagarre générale envoyait les deux numéros sept, Gorgodze pour le MHR et Tulou pour le CSBJ, dehors pendant dix minutes (48ème). Bourgoin recevait même un second carton jaune par l’intermédiaire de Dumoulin pour une faute au sol. Pendant cette période à 13 contre 14, les montpelliérains ont réussi à franchir la ligne grâce à leur ailier Nagusa (56ème). À partir de ce moment, les quelques pénalités obtenues par les visiteurs ont été bottées en touche pour tenter de revenir le plus rapidement au score, sans succès. Avec deux essais marqués, Montpellier n’était plus qu’à un essai du point de bonus offensif. A la suite d’un maul, c’est le talonneur remplaçant Rofes qui s’en allait aplatir derrière la ligne, pour un score final 28 à 3.

Contrat rempli pour les hommes de Fabien Galthié et d’Eric Béchu, non sans difficulté. Face à une équipe de Bourgoin courageuse en défense mais trop limitée, les locaux ont eu du mal à alterner le jeu, ne réussissant à marquer le point de bonus offensif qu‘en fin de rencontre. À noter toutefois le très bon match de l’ouvreur international François Trinh-Duc. De bon augure pour lui à quelques jours de l’annonce des joueurs sélectionnés pour la tournée d’automne du quinze de France.
Montpellier se repositionne à la première place du classement, à égalité avec Toulouse et Le Racing-Métro 92. Bourgoin se retrouve 13ème juste devant Agen.

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à propos de l'auteur

Auteur : Hugo Jolion-David

Lycéen scientifique pour « m’ouvrir » toutes les portes après le bac, je me suis orienté vers une licence d’histoire avec un parcours « journalisme et monde contemporain ». Adolescent, j’ai longtemps hésité entre devenir journaliste ou bien kinésithérapeute, mais avec à chaque fois l’idée de travailler dans le monde du sport. Le sport, une véritable passion depuis l’enfance, mais aussi l'actualité, en particulier celle politique. La question était alors de savoir quel métier pourrait me permettre d’allier travail et plaisir, quel métier pourrait me permettre de partager ma passion, mes envies avec un public toujours de plus en plus exigeant… Le journalisme m’est alors apparu comme une évidence. Suivre le sport au quotidien, m’autoriser à voyager si la chance me le permet. Je me suis donc tourné vers l’histoire puis les sciences politiques et enfin cette année le Master 2 « métiers du journalisme » pour enfin véritablement me former à mon futur métier. En tout cas, je l’espère. Alors oui la presse est en crise et le journalisme est devenu de plus en plus précaire, surtout au début, mais quand cela est une véritable passion, il me semble évident de persévérer dans ce sens là. Au plaisir…