Nuit de l’enfer: Argento n’a pas eu leur peau

Par le 1 novembre 2010

A la veille de la clôture du 32e Cinemed, festival du cinéma Méditerranéen qui a débuté le 22 octobre, un hommage a été rendu au réalisateur italien présent pour l’occasion.

Vendredi 29 octobre, à quelques jours d’Halloween, les montpelliérains se sont faits des frayeurs. Le centre Rabelais a accueilli le maître de l’horreur, Dario Argento pour l’annuelle « Nuit de l’Enfer » du Cinemed. Au total, près de 400 spectateurs se sont réunis de 21h00 à 6h00 du matin pour regarder cinq de ses derniers films.

Le premier d’entre eux, Mother of tears (La Mère des Larmes) clôture une trilogie entamée en 1977 avec Suspiria (La Mère des Soupirs) dont les cinéphiles ont pu admirer une copie restaurée plus tôt dans la semaine. Argento avait de suite proposé le deuxième volet des « Mères » en 1979 avec Inferno, où la Mère des Ténèbres était détruite. Il lui aura fallu trente ans et la participation de sa fille Asia pour anéantir la Mère des Larmes.

jenifer-affiche-2.jpg
Parmi les autres films projetés, deux épisodes de la série américaine « Masters of Horror » : Pelts (J’aurais leur peau, 2006) et Jenifer (2005), ainsi que Non ho sonno (Le sang des innocents, 2001) et Il cartaio (Card player,2004). En tout, neuf heures de frissons pendant lesquelles la salle est restée comble. Et si quelques ronflements se faisaient entendre, ils étaient vite dissipés par les applaudissements et les cris les plus fans.

Lucie Le Houëzec avec Laura Mollon

Catégorie(s) :
Étiquettes : ,

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

à propos de l'auteur

Auteur : Lucie Le Houëzec

« Lucie regarde au loin vers l'horizon, son destin est en marche, elle sera journaliste ». Cette métaphore, œuvre d'un apprenti communicant montpelliérain proche de l'intéressée est à prendre au second degré pour comprendre le personnage. Du haut de son mètre soixante-deux, la dérision est une des armes principales de mademoiselle Le Houëzec. Cette native d'Alençon-passée par la Picardie et Paris au gré des pérégrinations de parents aventuriers et d'un parcours riche en expérience- a du au cours de sa vie s'adapter à tous les climats et à différents milieux tels que les rédactions parisiennes ou les classes expérimentales d'une université de la banlieue parisienne. Amatrice de vin bio, de danse, de catamaran et de films d'auteurs douteux, elle pourrait bien être au journalisme et à Haut Courant la révélation que le cinéma n'a jamais pu connaître après l'effacement de Chuck Norris.