La République Populaire de Chine
Depuis sa création le 1er octobre 1949, la Chine a connu de nombreux bouleversements économiques, sociaux et culturels. La révolution culturelle de 1966 est en partie responsable de ses changements car elle a profondément marqué les esprits et le pays. A l’aide de son manifeste, Mao Zedong a mis en place, durant dix ans, sa vision de la vie et de la politique.
Sortis de cette période trouble, les chinois ont voulu s’ouvrir et se faire reconnaître en tant que puissance mondiale. Ce qu’ils parviennent à faire en 2008, en devenant la troisième puissance mondiale. En 1979, le pays voit les réformes économiques de Deng Xaioping se mettre en place et se développent rapidement l’économie et l’industrie du pays.
Ce développement rapide met la Chine en tête des pays pollueurs et conduit des milliers de migrants des campagnes de la Chine à aller dans les grandes villes du pays comme Shanghai, Pékin, Shenzhen, Canton.
Les Jeux Olympiques ont été attribués en 2001 à Pékin pour récompenser le pays de sa croissance, son ouverture et surtout dans l’espoir de voir les droits de l’homme et l’environnement respectés.
Après l’attribution des Jeux, Pékin tente de résoudre les problèmes de pollution en mettant en avant la transparence en élaborant des réformes contre la corruption, la pollution et pour la santé publique (problèmes sanitaires). Le gouvernement lance alors un programme d’urbanisation qui change la capitale et conduit des gens à la rue.
Un rôle international controversé
Avec une croissance à deux chiffres, enviée par la plupart des pays occidentaux, l’Empire du milieu s’est dirigé vers « l’affirmation d’une place nouvelle dans les affaires du monde » [[Benoît Vermander, « La Chine ou le temps retrouvé », (Ceras – revue Projet n°278, Janvier 2004)]]. Ce qui discrédite le rôle de médiateur que revêt le gouvernement sur les conflits tels que le Darfour ou les conflits Israëlo-palestinien. Benoît Vermander explique que c’est « une vision internationale étriquée et une conception particulièrement rigide de la souveraineté et de l’identité nationale ».
D’autant plus, les problèmes sanitaires (mélamine dans le lait, le plomb dans les jouets) ne font qu’attiser la méfiance des occidentaux. A cela s’ajoute: les atteintes aux droits de l’homme, l’absence de légitimité électorale, la gestion des dossiers tibétain et taiwanais, les restrictions à la liberté de la presse, du culte et de la conscience. La Chine doit encore faire des efforts pour évoluer vers une démocratie qui lui donnera toute la légitimité qu’elle demande.