Il ne se considère jamais comme un sosie. Pourtant, Jean-Pierre Lauthia ressemble éperdument à Johnny Hallyday, comme deux goûtes d’eau pourrait-il dire. En plus, il reprend les titres de l’idole des jeunes et en a fait son drôle de métier. « De toute façon, avec mon visage, quoi ma gueule, pourrait-il dire, je n’ai pas le choix ».
La chanson est une de ses deux passions. L’autre, le foot, la conduit jusqu’aux sélections cadettes, mais il a eu un problème physique. Dès lors, sa vraie vie va commencer. Il chante pourtant depuis ses plus tendres années de l’enfance avant d’entamer sa carrière dans les bals et quelques groupes. Et depuis vingt-deux ans, il est imprégné de la rock’n’roll attitude. Le succès l’a conduit sur la route des États-Unis, du Canada, d’Europe. Il joue souvent en première partie, comme une fois devant 50 000 personnes venues voir Motörhead ou encore avant les shows d’Herbert Léonard, Stone et Charden et Umberto Tozzi.
Il chante aussi des titres méconnus
À vrai dire, Jean-Pierre Lauthia ne se considère pas comme un fan de Johnny. « J’aime aussi des artistes comme Queen, Scorpions ou Charles Aznavour. » Vaste registre mais pour Jean-Pierre, l’important, ce sont les voix.
Lors des spectacles, Jean-Pierre Lauthia chante bien sûr les « incontournables », car « le public les aime ». En fait, il souhaite sans doute faire chavirer les foules. Une chose est certaine, ce qu’il sait, c’est qu’il veut « rendre les gens heureux », rallumer le feu de leur cœur, en somme.
Dans la multitude de chansons du vrai Johnny, « il y en a un millier », Jean-Pierre n’ose pas trop choisir sa préférée. En fait, ce qu’il aime, c’est surtout les années de collaborations avec Michel Mallory. Dans le lot, il restera sans doute Requiem pour un fou. D’ailleurs, Jean-Pierre laisse une chance à une dizaine de titres méconnus du grand public.
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