Si les responsables présents dans cette ville d’Afrique du Sud se sont pompeusement félicités du compromis établi, son application n’érigera aucune barrière efficace pour lutter contre le réchauffement de la planète.
Les mesures, purement symboliques, conclues lors de cette conférence sont symptomatiques du manque de considération général pour les causes environnementales. Le prolongement du protocole de Kyoto à partir de 2015, qui a perdu en chemin Canada, Japon et Russie, relève pour l’heure, de la mascarade et farce de mauvais goût. Comment un pacte, dépourvu de contraintes juridiques et nouveaux engagements chiffrés, peut-il raisonnablement faire figure de modèle pour la communauté internationale ?
Ce sommet n’a pas non plus déterminé les sources de financement (100 milliards par an) allouées aux pays en voie de développement par le « Fonds Vert », dont l’entrée en vigueur n’est prévue qu’en 2020. Un fond déjà acté à Copenhague voilà maintenant trois ans.
Alors que la période 1997-2011 concentre les treize années les plus chaudes depuis deux siècles, le sort du globe n’est toujours pas une priorité pour nos dirigeants. Pourquoi faire aujourd’hui ce que l’on peut remettre à demain? Surtout s’il s’agit d’écologie…
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