Le domaine Zumbaum Tomasi, terre de vin bio

Par le 22 janvier 2016

Dans le cadre de notre dossier sur le Millésime bio, partez à la découverte du domaine Zumbaum Tomasi dans le petit village de Claret, dans l’Hérault. Reportage photo dans un domaine qui sait faire du bon vin bio.

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Le domaine Zumbaum Tomasi est situé en plein coeur du village héraultais de Claret, à une vingtaine de kilomètres de Montpellier. La certification « Agriculture Biologique » accueille les visiteurs qui entrent dans la propriété.

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Le domaine comprends plusieurs bâtisses en pierre. À droite, la réception et le caveau, où sont entreposées des centaines de bouteilles.

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En face de la réception : le mur des médailles. Malgré sa jeunesse – tout juste vingt ans d’existence – les bouteilles de Pic Saint Loup du domaine Zumbaum Tomasi ont obtenu plusieurs prix. Le domaine remporte notamment deux médailles d’or en 2013 et 2014 au salon Millésime Bio, qui se tient chaque année à Montpellier à la fin du mois de janvier.

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Le chai est un terme étrange que l’amateur de vin n’a peut-être jamais entendu. C’est cet endroit frais où se déroule la vinification. Au domaine Zumbaum Tomasi, ce processus de vinification dure douze mois. Les fûts de chêne confèrent au vin un goût boisé. Ces fûts sont changés tous les trois ans.

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Au premier plan : une machine à étiqueter les bouteilles. Bouhmama Azeddine, régisseur du domaine, précise : « Avant nous faisions venir un embouteilleur au domaine, mais depuis quelques temps c’est cette machine qui s’en charge. Elle est capable d’embouteiller 4000 bouteilles par jour. »

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Destination l’Allemagne ! Les étiquettes donnent des indications précises sur la provenance des bouteilles, à savoir Coteaux du Languedoc. Celles-ci seront vendues outre-Rhin.

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Au milieu de l’image : le pressoir. L’objectif est de récupérer le jus de raisin. Le reste est envoyé à la distillerie, où il sert à confectionner d’autres produits comme du maquillage : « Dans le raisin tout se garde ! », glisse Bouhmama.

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Le rosé reste onze mois dans cette cuve. L’objectif est de purifier le vin : les particules fines s’amoncellent au fond de la cuve, et seul le haut est récupéré pour la confection du breuvage.

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Au numéro 49, la porte s’ouvre sur un décor atypique. Les chambres d’hôtes du domaine Zumbaum Tomasi séduisent par leur charme discret et donnent envie de s’y attarder.

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C’est dans ces chambres d’hôtes que les oenotouristes peuvent découvrir le domaine et déguster du bon vin. Bouhmama Azeddine ne croyait pas à cette idée au départ, mais sous l’impulsion de sa femme, il a décidé de développer ce système : « Ça marche bien et ça fait connaître le domaine », nous confie-t-il.

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Des bouteilles de vin dans tous les coins, histoire de se sentir bien chez soi.

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La certification biologique, c’est la preuve qu’aucun pesticide n’est utilisé pour la culture de la vigne et la récolte du raisin. Le vin fabriqué de cette manière est dit « naturellement bon ».
Les vignes du domaine Zumbaum Tomasi s’étendent sur plusieurs hectares à l’entrée du village.

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à propos de l'auteur

Auteur : Alexandre Turpyn

Après une licence en droit et science politique obtenue à Montpellier, le nord de la Norvège m’a accueilli une année entière en Erasmus. Là-bas, c’est dans la ville de Tromsø, une petite île nichée au milieu d’un fjord, que j’ai réalisé ma première expérience journalistique d’importance en tant que photographe et journaliste langue anglaise pour le magazine Utropia. Dans cet environnement international, la collaboration avec toute l’équipe s’est avérée essentielle pour publier dans les délais des contenus de qualité. C’est donc en couvrant des événements culturels comme des festivals, des concerts ou des expositions artistiques que j’ai appris à rechercher l’information sur le terrain et à informer efficacement pour être lu. J’ai également compris l’importance des photos pour un magazine qui se veut visuellement attractif pour attirer le plus de lecteurs. À présent de retour à Montpellier pour ce M2 Journalisme, j’aspire à d’autres expériences au sein d’entreprises de presse pour continuer à enrichir mon parcours, élargir mes horizons, et découvrir d’autres facettes du métier.