Challenge Millésime Bio : des vins dans les starting-blocks

Par le 23 janvier 2016

À vos verres, prêts, partez ! Comme chaque année, Sud Vin Bio organise son Challenge Millésime Bio. Lundi 11 janvier, environ 400 bouteilles ont été médaillées d’or, d’argent ou de bronze pour l’année 2016. Haut Courant y était.

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Dès 9h30, les 330 dégustateurs attaquent l’évaluation des 1480 vins du concours. C’est la première fois que l’évènement est organisé au stade de rugby Altrad Stadium.


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Les spécialistes du vin ou personnalités reconnues au niveau régional, national ou international se sont retrouvées à des tables de 3 à 5 personnes pour discuter à l’aveugle des vins en compétition. Des conversations nourries – mais toujours discrètes – puisque les dégustateurs viennent de secteurs très différents. Globalement, l’ambiance est restée très studieuse pendant la notation.


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Pour préserver l’anonymat des produits, les bouteilles de vins ont été recouvertes par des sachets plastiques. Seules des mentions précisant l’origine des produits, le type de vin et l’année de production ont été affichées sur le haut du goulot. De quoi attiser la curiosité des dégustateurs à l’aveugle.


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En coulisse aussi, le nom des bouteilles est caché. Les bouteilles sont regroupées selon les différentes tablées et les petites mains de Millésime Bio n’hésitent pas à accourir pour remplacer une bouteille dès que l’une d’elles se vide.


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Le Président du jury de l’édition 2016 est Lars Torstenson, œnologue Suédois réputé dans le domaine du vin bio. Après avoir ouvert la nouvelle édition du Challenge Millésime Bio, il n’a pas hésité à déguster lui-aussi les vins. Les vins effervescents – Champagne, Clairette ou Crément, parmi tant d’autres – ont été testés et notés par le spécialiste.


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À disposition des jurés, les feuilles de notation leur permettaient de noter sur 20 les différentes bouteilles anonymes présentes à leur table. Pour chaque table, un examen visuel, olfactif et gustatif des différents vins permettent de nommer à l’aveugle quatre gagnants.


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Le jury du Challenge a accueilli en son sein beaucoup de jeunes passionnés de vin. Étudiants en œnologie, fils de vigneron ou jeunes commerciaux se sont retrouvés aux côtés de grands spécialistes internationaux du vin bio.


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Passage quasi-obligatoire après chaque gorgée de vin dégustée, le crachoir a donné du sien pour le Challenge Millésime Bio. «La première fois, c’est toujours une étape à surmonter» s’amuse Christian Combes, œnologue et expert en production viticole responsable.


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Dès qu’un jury a terminé de goûter et noter ses vins, il rejoint le commissaire du concours qui récolte les résultats, tout en les vérifiant. C’est lui qui donne ensuite l’autorisation de déballer les bouteilles pour découvrir les vainqueurs.


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« Rouge à lèvres » est la première bouteille médaillée d’or 2016 à être sortie de l’anonymat. Ce jury plus rapide que les autres a réussi assez facilement à trouver ses vainqueurs parmi la vingtaine de bouteilles étudiées : «Ce n’était vraiment pas difficile, il n’y avait que quatre vins qui sortaient vraiment du lot», précise-t-il.


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Environ 400 bouteilles ont été médaillées d’or, et autant médaillées d’argent, lors de ce Challenge Millésime Bio 2016. Après une longue matinée de concentration, les jurés ont été invités à se restaurer et à discuter des bouteilles primées avec leurs confrères. L’ambiance studieuse a laissé place à la chaleur humaine décontractée. De bon augure pour le salon à venir.


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à propos de l'auteur

Auteur : Gaëlle Courty

Transmettre l'émotion et l'information peut se faire par la plume ou par la capture d'un instant de vie. La photographie et l'écriture sont, pour moi, des éléments indissociables du journalisme que j'aimerais pratiquer demain. Curieuse, déterminée et plutôt courageuse, je n'ai jamais dévié de cet objectif de devenir journaliste, car c'est selon moi une des professions les plus importantes d'une démocratie du XXIème siècle. Je pense qu'il est nécessaire de se dépasser et de toujours chercher plus loin la vérité afin d'ouvrir les yeux de ceux qui se laissent mettre des œillères. Mon avenir ? Je le vois en tant que reporter, que ce soit à l'angle de la rue ou à l'autre bout du monde. La soif d'apprendre peut être satisfaite qu'importe l'endroit.