Au Japon, il y a des traditions à respecter. Celle de cacher les tatouages dans les lieux publics en fait partie. La raison ? Au pays du Soleil Levant, les tatouages sont perçus comme un signe d’appartenance à la mafia locale, les « Yakuzas ».
Selon les propos rapportés dans le journal L’équipe, World rugby a demandé aux différentes fédérations de prendre les précautions nécessaires quant à l’exhibition des tatouages de leurs joueurs. Ainsi, les « tatoos », qui rencontrent un grand succès notamment auprès des joueurs des îles du Pacifique, devront être dissimulés hors des terrains.
« Si les gens tatoués vont à la piscine publique, il faudra qu’ils se couvrent. Nous ne forcerons aucune équipe à le faire mais ils le feront car ils veulent respecter la culture. Que ce soit l’Écosse, l’Irlande, le pays de Galles ou l’Italie, qui sont tous venus récemment, ils comprennent cela », a précisé Alan Gilpin, directeur de la Coupe du Monde. « Nous allons sensibiliser les Japonais sur le fait que les gens qui portent des tatouages dans le contexte du rugby international ne font pas partie des yakuzas », prévient-il.
Des propos jugés « absurdes » pour certains. « C’est une stupidité absolue ce que nous demande World rugby parce que si les yakuzas ont des tatouages, il n’y a pas qu’eux qui en ont au Japon » s’est exprimé le président du Rugby club Toulonnais, Mourad Boudjellal, dans une vidéo sur Eurosport.
Pour l’heure, les joueurs, premiers concernés, ne se sont pas vraiment exprimés sur le sujet.
N’est-il pas coutume à tout visiteur de s’adapter aux traditions de son hôte ? Réponse dans un an.
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