Coupe du monde de rugby 2019 : Au Japon, les joueurs devront cacher leurs tatouages

A un an de sa coupe du monde, qui débutera tout juste dans un an, le Japon invite les joueurs à recouvrir leurs tatouages, par précautions.

Au Japon, il y a des traditions à respecter. Celle de cacher les tatouages dans les lieux publics en fait partie. La raison ? Au pays du Soleil Levant, les tatouages sont perçus comme un signe d’appartenance à la mafia locale, les « Yakuzas ».

Selon les propos rapportés dans le journal L’équipe, World rugby a demandé aux différentes fédérations de prendre les précautions nécessaires quant à l’exhibition des tatouages de leurs joueurs. Ainsi, les « tatoos », qui rencontrent un grand succès notamment auprès des joueurs des îles du Pacifique, devront être dissimulés hors des terrains.

« Si les gens tatoués vont à la piscine publique, il faudra qu’ils se couvrent. Nous ne forcerons aucune équipe à le faire mais ils le feront car ils veulent respecter la culture. Que ce soit l’Écosse, l’Irlande, le pays de Galles ou l’Italie, qui sont tous venus récemment, ils comprennent cela », a précisé Alan Gilpin, directeur de la Coupe du Monde. « Nous allons sensibiliser les Japonais sur le fait que les gens qui portent des tatouages dans le contexte du rugby international ne font pas partie des yakuzas », prévient-il.

Des propos jugés « absurdes » pour certains. « C’est une stupidité absolue ce que nous demande World rugby parce que si les yakuzas ont des tatouages, il n’y a pas qu’eux qui en ont au Japon » s’est exprimé le président du Rugby club Toulonnais, Mourad Boudjellal, dans une vidéo sur Eurosport.

Pour l’heure, les joueurs, premiers concernés, ne se sont pas vraiment exprimés sur le sujet.

N’est-il pas coutume à tout visiteur de s’adapter aux traditions de son hôte ? Réponse dans un an.

Champions Cup, 1ère journée : résultats des clubs français

Après un samedi prometteur … Dimanche noir.
Certains la découvraient, d’autres la retrouvaient. Pour ce premier week-end de champions Cup, les clubs français ont alterné le bon et le moins bon. Toulouse, le Racing et Montpellier se sont imposés. Toulon, Castres et Lyon se sont inclinés. Tour d’horizon :

Montpellier poussif, Toulon déjà dos au mur

Dans cette poule 5, où deux équipes françaises, Montpellier et Toulon, sont amenées à jouer les premiers rôles, les résultats n’ont pas forcément été ceux attendus. Les coéquipiers de Louis Picamoles se sont imposés dans la douleur samedi après-midi au GGL Stadium (21-15). Après un premier acte de haute volée, les joueurs de Vern Cotter auraient pu, auraient dû obtenir une victoire bonifiée. Le capitaine héraultais a même cru inscrire l’essai du bonus à la dernière minute. C’était sans compter sur Edimbourg qui a crânement défendu sa chance jusqu’au bout. Les écossais repartent de l’Hérault avec le point de bonus défensif.

La coupe d’Europe devait servir de tremplin et permettre aux hommes de Patrice Collazo de se débrider après un début de saison plutôt compliqué. Malheureusement, ce n’est pas pour ce week-end. Les hommes de la Rade sont tombés à domicile (22-23) contre Newcastle, dernier du championnat anglais, qui retrouvait la grande coupe d’Europe après plus de 10 ans d’absence. Imprécis et brouillons, Raphael Lakafia et les siens n’ont été que l’ombre d’eux même. A l’image d’un choix (contestable) de ne pas prendre les points à 4 minutes de la fin de la partie, qui aurait permis au triple champion d’Europe de reprendre l’avantage, les varois ont décidé de prendre la pénaltouche. La suite, on la connaît. Un cafouillage … A l’arrivée, une nouvelle défaite.  L’indiscipline – trois cartons jaunes reçus pendant la partie – a coûté cher à Toulon. « Il faut commencer un nouveau cycle et cela prendra du temps » répétait, plus déterminé que jamais, Mourad Boudjellal, le président toulonnais au micro de France Télévision après le match. Ce dernier promet d’ailleurs de faire taire les critiques très prochainement. On attend de voir.

Un bonus défensif tout de même. Une bien maigre consolation. Le déplacement à Edimbourg le week-end prochain s’annonce périlleux.

Au Racing le hold-up, à Toulouse l’exploit

Dans la poule 1, véritable poule de la mort où se retrouve trois anciens vainqueurs de la compétitions (Toulouse, Bath et les Wasps) et le champion d’Europe en titre, le Leinster, le stade toulousain n’a pas manqué ses retrouvailles avec la « grande » coupe d’Europe. Victoire à Bath (22-20). Pourtant, à quelques minutes de la fin de la rencontre, l’arrière anglais, Freddie Burns – déjà coupable après avoir manqué la pénalité de la gagne 15 mètres face aux perches – n’avait qu’à aplatir le ballon dans l’en-but pour donner la victoire à son équipe.

C’était sans compter sur le retour de Maxime Médard, positionné à l’aile pour ce match, qui profitait de l’« arrogance » du joueur anglais pour lui faire échapper le ballon dans l’en-but et permettre aux siens de s’imposer. Sauvetage héroïque ? Bourde de l’année ? Scène insolite qui n’a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux.

Une chose est sûre, Toulouse peut remercier son ailier.

Un premier exploit pour les toulousains avant, peut-être, un deuxième dimanche prochain et la réception à Ernest Wallon du champion d’Europe en titre, le Leinster, qui a étrillé de son côté les anglais de Wasps à domicile (52-3). Choc en perspective.

Un autre exploit est à souligner, celui du Racing 92. Les coéquipiers d’Henry Chavancy se sont imposés dans les dernières minutes en terre galloise, chez les Scarlets de Llanelli (13-12). Dans des conditions climatiques exécrables, le finaliste de la précédente édition a fait parler son expérience face à une valeureuse équipe mais amputée de beaucoup d’internationaux. « Nous avons fait preuve d’un bon mental » confiait Laurent Travers, entraîneur des avants du Racing au micro de Midi-Olympique à la fin du match. De bon augure pour la suite. Seul bémol pour les « Ciel et Blanc », les blessures de ses internationaux Eddy Ben Arous et Virimi Vakatawa, rajoutées à celle de Xavier Chauveau et de Joe Rokocoko.

Pour l’heure, le Racing 92 est lancé. Confirmation attendue ce samedi avec la réception des irlandais de l’Ulster.

Le LOU manque ses débuts à Gerland, Castres arrache le bonus défensif

Dimanche après-midi, le LOU découvrait pour la première fois de leur histoire la Champions Cup. Et qui plus est, dans son antre, à Gerland. Rendez-vous manqué. Les coéquipiers de Julien Puricelli, longtemps dans le coup, ont été dépassé par la vitesse de jeu des gallois de Cardiff, beaucoup plus expérimentés à ce niveau. Pris dans le jeu au sol, les hommes de Pierre Mignoni ont même laissé échapper le bonus défensif à la dernière minute. « C’est un bon apprentissage, il faut positiver » relativisait l’ex toulousain, Jean-Marc Doussain, aligné à la mêlée aujourd’hui. Du côté du LOU, on préfère retenir l’état d’esprit plutôt que le résultat. Malgré la frustration …

Attendu au tournant cette année sur la scène européenne, le Castres Olympique s’est heurté à un mur ce dimanche. L’équipe anglaise de Gloucester, bien amenée par ses internationaux anglais Ben Morgan et Danny Cipriani, ont dominé un champion de France trop imprécis. Les hommes de Christophe Urios repartent tout de même avec un point de bonus défensif de son déplacement en Angleterre. Un bonus qui pourrait compter dans une poule relevée où les irlandais du Munster et les leaders du championnat anglais, Exeter, font office de favoris. Tous les points vont compter.

Les résultats des clubs français :

Poule 1 : Bath – Toulouse (20-22)

Poule 2 : Gloucester – Castres (19-14)

Poule 3 : Lyon – Cardiff (21-30)

Poule 4 : Scarlets – Racing 92 (13-14)

Poule 5 : Montpellier – Edimburgh (21-15) ; Toulon – Newcastle (25-26)

 

Le classement (par poules) :

Poule 1 : Leinster (5 PTS), Toulouse (4 PTS), Bath (1 PT), Wasps (0 PT).

Poule 2 : Gloucester (4 PTS), Munster (2 PTS), Exeter (2 PTS), Castres (1 PT).

Poule 3 : Saracens (4 PTS), Cardiff (4 PTS), Lyon (0 PT), Glasgow (0 PT).

Poule 4 : Ulster (4 PTS), Racing 92 (4 PTS), Scarlets (1 PT), Leicester (0 PT).

Poule 5 : Montpellier (4 PTS), Newcastle (4 PTS), Toulon (1 PT), Edinburgh (1 PT).

 

La prochaine journée des clubs français :

Samedi 20 octobre 2018 :

  • Castres – Exeter (14h)
  • Edimbourg – Toulon (16h15)
  • Racing 92 – Ulster (18h30)
  • Saracens – Lyon (18h30)

Dimanche 21 octobre 2018 :

  • Newcastle – Montpellier (14h)
  • Stade Toulousain – Leinster (16h15)

Handball : Et si Nîmes devançait Montpellier ?

Après cinq journées de championnat, les deux clubs sont déjà aux coude-à-coude. En fin de saison, Nîmes parviendra-t-il à devancer Montpellier pour la première fois depuis 1994 ?

C’était il y a presque 25 ans. Les Nîmois de l’USAM, quatre fois champions de France en six saisons, remportaient la Coupe de France et finissaient second du championnat, juste devant les Montpelliérains du MHB. En proie à des difficultés financières, l’USAM déposait le bilan à l’issue de cet exercice 1993/1994. Depuis, les Héraultais règnent sur la France du handball et les Gardois tentent de se reconstruire pas à pas. Cette saison, les Nîmois semblent en mesure de retrouver les premières places. Suffisant pour devancer son voisin et rival à l’issue du championnat ?

Pourquoi l’USAM peut finir devant le MHB.

Tout le monde le sait, les Nîmois sont capables d’exploits. L’an passé, dans sa bouillonnante salle du Parnasse, l’USAM a fait tomber le PSG, Nantes et Montpellier. Ni plus ni moins que les trois représentants français en demi-finale de la Ligue des Champions. “Ces dernières années, l’USAM était une équipe qui surprenait ses adversaires par sa capacité à remonter très vite les ballons”, estime Hugo Lauzy, rédacteur pour Handnews en Occitanie. “Cette année ils sont capables de calmer le jeu et de marquer sur attaques placées. Ils ont une des meilleures bases arrières du championnat alors que c’était leur point faible jusqu’à présent.

Avec l’arrivée du pivot Nieto, on est aussi plus dur à bouger en défense”, ajoute Bastien Amy, membre du groupe de supporter le Green Kop. “Avec les arrivées de Garain, Brasseleur et Nieto ils ont progressé dans leurs secteurs défaillants”, résume Hugo Lauzy.
De son côté le MHB, sacré champion d’Europe l’an passé, a perdu Ludovic Fabregas à l’intersaison.
C’est probablement le meilleur pivot du monde”, souligne Hugo Lauzy. “Il jouait tous les matchs l’an passé et il était crucial en attaque comme en défense. Pour le moment, son remplaçant, Fredric Petterson, souffre de la comparaison.” Comme pourrait l’écrire Lamartine, “un seul être vous manque et tout est dépeuplé”.

Pourquoi le MHB reste plus fort que l’USAM.

Tout ? Pas vraiment. Car si pour l’heure l’USAM fait un parcours parfait, avec quatre victoires et un nul obtenu contre le PSG, Montpellier n’est qu’à un point derrière et pourrait vite refaire son retard.
L’USAM est spécialiste des départs canons. Mais en général, ça se gâte après la mi-saison. L’an passé la Green Team était seconde à la trêve. Elle a finalement terminé huitième”, rappelle Hugo Lauzy. “En cause, leur manque d’expérience et leur faible budget, le 10e de la division. Nîmes est rapidement mis en difficulté dès que les blessures s’accumulent. L’an dernier, ils sont allés en finale de Coupe de France et ça les a pénalisé pour le championnat.”

De son côté, le MHB dispose d’un effectif plus complet et expérimenté.
“S’ils ont du mal en Coupe d’Europe, en championnat ils assurent. Ils n’ont perdu que contre Nantes pour le moment. A l’image de leur match contre Dunkerque, ils savent gagner même quand ils jouent moins bien. Compte tenu de tout cela, j’estime que l’USAM a 30% de chance de devancer le MHB en fin de saison. »

Une saison clé pour l’USAM

Si devancer le MHB reste hypothétique, les Gardois peuvent raisonnablement rêver d’un top 5 et d’un retour en Coupe d’Europe, 24 ans après l’avoir quitté. Pour la Ligue des Champions, le PSG, le MHB et Nantes ont une longueur d’avance. Mais la course pour la qualification pour la Coupe EHF est très ouverte. “C’est l’objectif affiché du club mais ça va être difficile face à Chambéry, Saint-Raphaël, Dunkerque ou Aix”, tempère Bastien Amy.
Pour y parvenir il faudra que Nîmes reste solide après la trêve”, estime Hugo Lauzy. “L’USAM arrive à un tournant. S’il n’est pas européen, ce sera presque impossible de conserver des jeunes talents comme Elohim Prandi, Quentin Dupuy ou Micke Brasseleur. Mais s’il se qualifie pour une compétition européenne, Nîmes pourra conserver ses pépites et peut-être en attirer d’autres.
L’heure pour l’USAM d’écrire une nouvelle page de son histoire.

 

 

NATATION – Championnats de France 25m : résultats #J2

Deuxième journée de Championnats pour nos nageurs et nageuses à la piscine d’Antigone. Mélanie Henique, Charlotte Bonnet et Jérémy Stravius conservent leur titre. Voici le palmarès du jour.

Les finales ont débuté par le 50m papillon dames et la victoire de Mélanie Henique. La marseillaise s’impose en 25.59 dans sa nage de prédilection, devant Marie Wattel du 3MUC (25.61) et Charlotte Bonnet (25.98).
Toujours en papillon, chez les messieurs Nans Roch du CN Antibes remporte le 200m en 1:53.71, devant Jordan Coelho (1:55.44) et Thibaut Mary (1:57.89).

Jérémy Stravius décroche la première place au 100m dos, sa spécialité, en 51.27. Il s’avoue déçu de son temps, mais tout de même satisfait de conserver son titre. Jordan Pothain et Paul-Gabriel Bedel complètent le podium, respectivement en 52.75 et 52.98. Un peu plus tard, le nageur d’Amiens devient champion de France du 50m nage libre en 21.50. A noter que l’Algérien Oussama Sahnoune du CN Marseille réalise le meilleur temps en 21.26.

Et de trois pour Charlotte Bonnet. Elle s’impose facilement lors du 200m nage libre en 1:53.39. La niçoise avait déjà remporté hier deux titres en 50m brasse et 100m nage libre, battant deux records de France. La marseillaise Cloé Hache (1:55.17) et la toulousaine Alizée Morel (1:57.91) complètent le podium de ce jour.
Fantine Lesaffre, quant à elle, signe un doublet en 4 nages. Après le 200m hier, elle s’impose aujourd’hui sur le 400m en 4:32.34 devant Lara Grangeon (4:33.34) du CN Calédoniens et Cyrielle Duhamel (4:41.09).

La montpelliéraine de l’ASPTT Fanny Deberghes termine le 100m brasse en première position en 1:06.29. Elle devance Camille Dauba (1:07.96) et Camille Mallet (1:08.16).
Le 200m brasse messieurs est remporté par Jean Dencausse du CN Marseille qui bat son record personnel en 2.06.34. Il est suivi par Thibaut Capitaine (2.07.84) et le toulousain Antoine Viquerat (2.09.29)

Cette deuxième journée s’achève sur le relais 4x50m nage libre dame, remporté par le CN Marseille devant Montpellier Métropole Natation et Canet 66.

VIDEO – Natation : Championnats de France 25m #J1

Haucourant suit les championnats de France de natation petit bassin à Montpellier.
À l’issue de la première journée de compétition, les réactions de Charlotte Bonnet, Mathilde Cini, Fantine Lesaffre et Maxence Orange à la sortie du bassin.

«Le quidditch, c’est un sport!»

L’équipe montpelliéraine des Blacks Wands fondée il y a deux ans, donne vie de façon hebdomadaire à un sport jusque-là imaginaire : le quidditch. A quelques heures de la Coupe de France qui se déroule les 18 et 19 novembre prochains à Limoges, reportage sur une activité encore méconnue.

Quidditch : vrai sport ou truc de geek ? C’est un bien étrange ballet auquel assistent les badauds en plein cœur du parc Georges Charpak dans le quartier Port Marianne. Sous des regards à la fois curieux et amusés, l’équipe des Black Wands de Montpellier s’entraîne à un sport bien particulier : le quidditch. « J’étais comme ces gens avant, je me promenais ici, relate Benjamin, membre de l’équipe depuis 2016, je me suis foutu de leur gueule et puis finalement j’ai testé et j’ai adoré ! ».

Le quidditch moldu késako?

Au premier coup d’œil, la scène a de quoi être cocasse au vue de l’équipement des participants : chaussures à crampons, protège-dent, bandeau vissé sur la tête et bien sûr le fameux « balai » que les participants doivent constamment garder entre leurs jambes. Adapté de la saga Harry Potter, le quidditch moldu est fondé en 2005 dans une université américaine et accueille en France depuis quelques années de plus en plus de pratiquants. Si les protagonistes ne s’envolent pas dans les airs, on retrouve toutefois de nombreux éléments des livres, du vif d’or aux différents postes occupés par les joueurs en passant par les trois anneaux qui servent de buts . Comme dans l’épopée du jeune sorcier, deux équipes composées chacune de sept joueurs s’affrontent. Le but : inscrire plus de points que son adversaire. Chaque équipe dispose de trois poursuiveurs, deux batteurs, un gardien et un attrapeur. Aspect fondamental du jeu, les équipes sont obligatoirement mixtes puisqu’il y a un maximum de quatre personnes du même genre par équipe sur le terrain. Une fidélité à l’œuvre de JK Rowling qui n’est pas uniquement destinée aux fans de la saga. Il y a d’ailleurs une réelle volonté pour l’équipe de se détacher de l’univers. « Beaucoup de gens ne voient le quidditch qu’à travers Harry Potter alors qu’il faut véritablement dissocier ce sport de l’univers de la saga, » appuie Mylène, ancienne membre de l’équipe montpelliéraine. Alicia, co-fondatrice des Black Wands, le clame « le quidditch, c’est un sport ! ». Le quidditch est en fait un mélange de handball, de rugby et de balle aux prisonniers. Après avoir repris son souffle, Etienne, le capitaine de l’équipe, explique : « Un bon joueur de quidditch doit être endurant, rapide, technique et disposer d’une bonne science du placement ». Des caractéristiques complètes qui sont travaillées au cours de différents ateliers car « chaque poste a sa spécificité » précise Mariko, poursuiveuse, entre deux exercices. Batteurs, poursuiveurs et attrapeurs ont des rôles très distincts et doivent respecter un schéma de jeu bien précis.
L'équipe montpelliéraine des Black Wands en plein entraînement.

La stratégie au cœur du jeu

La dimension tactique est extrêmement prégnante au sein de ce sport, « c’est ce que je préfère » s’enthousiasme le capitaine de l’équipe. Un point particulièrement abordé lors de cet entraînement par le pédagogue Axel, chargé d’édifier le schéma tactique de l’équipe héraultaise. Le but étant principalement de planifier les tactiques en cas d’attaque ou de défense. « Je m’inspire principalement du football américain, analyse-t-il, mais d’autres équipes puisent plus dans le basket ». Malgré une stratégie définie « dans la semaine » les gammes sont répétées atelier après atelier afin d’obtenir une technique parfaite. « On a une équipe assez neuve, donc on essaye de mettre l’accent sur la stratégie » se rassure Ludovic, un des deux batteurs. Un aspect stratégique qui se retrouve également dans le matériel utilisé par l’équipe montpelliéraine. Ici, pas de Nimbus 2000 ou de balai ménager « trop lourd et dangereux en cas de contact » mais des tubes PVC plus légers et maniables. « On fait des recherches pour améliorer ce point en utilisant des tubes PVC encore plus légers et flexibles » pointe Alicia, entraîneuse de l’équipe. Un perfectionnisme qui transpire, de l’échauffement jusqu’aux ateliers techniques.

« C’est un sport de contact »

Si la stratégie est fondamentale, ce n’est pas le seul aspect important. « C’est véritablement un sport de contact », reprend Mathis fondateur de l’équipe des « Nains de Nîmes ». Les règles officielles autorisent les joueurs à se plaquer de face et il n’est d’ailleurs pas rare d’assister à des blessures assez sérieuses. Axel en témoigne, lui qui a eu le « nez cassé » lors d’un précédent match. Une intensité que l’on ne retrouve pas seulement en match mais également à l’entraînement comme pour le capitaine Étienne qui se relève difficilement d’un plaquage appuyé de Benjamin, l’attrapeur de l’équipe. Une intensité à la limite de la violence lorsque les batteurs, en compétitions, effectuent des « concours » afin de toucher le plus de tête avec le cognard, ballon en plastique sous-gonflé. « Cela reste très fraternel, avec des valeurs proches du rugby, nous rassure Benjamin, il n’y a pas de rivalités ». Les différentes équipes françaises se connaissent pour la plupart très bien. Ils effectuent de nombreux tournois ou démonstrations : « J’y joue parce que cela me permet aussi de me créer des contacts et de rencontrer des gens, » ajoute Mathis.

Les Black Wands retrouveront 17 autres équipes françaises à l’occasion de la coupe de France à Limoges les 18 et 19 novembre prochains. « C’est notre première participation, déclare Alicia, encore essoufflée de l’entraînement. On a comme objectif de finir neuf ou dixième, ce serait une belle reconnaissance. » Un vœu qui, elle l’espère, apportera également un peu de notoriété à l’équipe alors que la ville de Montpellier refuse encore et toujours de leur accorder l’accès à un terrain de sport.

Agenda sport de la semaine du 16 au 22 Octobre 2017

Amoureux du sport, supporters effrénés ou grands curieux, vous ne voulez rien rater des équipes montpelliéraines et des grands rendez-vous nationaux ? La rédaction de Hautcourant vous propose tous les lundis l’agenda sportif de la semaine.

Mercredi 18 Octobre


  Handball : MHB – Saint Raphaël
Pour son unique match à domicile du mois d’Octobre, le MHB reçoit le Saint Raphaël-Var Handball. Les Montpelliérains pourront compter sur Vincent Gérard, élu meilleur joueur du mois de septembre de la Lidl Starligue.
Match diffusé sur BeIn Sports 4 à 20h45
Pour réserver vos places

  Basket : BLMA – Lattes – Yakin Dogu Universitesi
Les Gazelles affrontent à domicile les turques de Yakin Dogu, championnes de l’Eurocoupe 2017. Les joueuses de Rachid Méziane devront se reprendre après leur entrée ratée en Euroligue face aux espagnoles de Salamanque (64-34).
Pour réserver vos places

Jeudi 19 Octobre


  Volleyball : Rennes – Montpellier à 20h
Fort de son succès face à l’Arago de Sète (3-0), les montpelliérains ont bien débuté leur saison. Ils se déplacent à Rennes pour la 2e journée du championnat.

Vendredi 20 octobre

  Equipe de France féminine de football : France – Angleterre
Suite à leurs deux victoires face au Chili (1-0) et à l’Espagne (3-1) en septembre dernier, les Françaises poursuivent leur préparation du Mondial 2019 à Valenciennes. Les supporters du MHSC retrouveront Méline Gérard, Marion Torrent et Valérie Gauvin sous le maillot bleu. Un match amical face à l’Angleterre à suivre à 21h sur Cstar.

  Football : Saint Etienne- MHSC
Victorieux à domicile face à l’OGC Nice (2-0) la semaine dernière, les coéquipiers de Vitorino Hilton doivent continuer sur cette lancée. Le MHSC affronte Saint Etienne pour la 10e journée du championnat. Un match à retrouver à 20h45 sur Canal + Sport.

Samedi 21 Octobre


  Handball : Dijon – MHB à 20h
Les coéquipiers de Michaël Guigou se déplacent à Dijon pour le 8e de finale de la coupe de la ligue. La victoire est obligatoire pour poursuivre la compétition. Un match important avant la trêve internationale.

  Waterpolo : MWP – Douai à 20h30
Pour la 2e journée de championnat, le Montpellier Waterpolo reçoit Douai. Après s’être incliné à Nice (10-4), les coéquipiers d’Andreï Batin chercheront à gagner devant leur public.
[Pour réserver vos places

 >http://www.montpellierwaterpolo.com/waterpolo/waterpolo-pro/billetterie]

  Hockey : Montpellier – Vaujany à 19h
Les Vipers de Montpellier affrontent les Grizzlys de Vaujany pour la 4e journée du championnat. Si vous souhaitez assister au match, vous pouvez réserver vos places ici

Dimanche 22 Octobre


  Rugby : MHR – Exeter à 14h
Les Montpelliérains reçoivent l’un des plus anciens clubs de rugby d’Angleterre, Exeter Chiefs Rugby Club. Ils affronteront leur ancien coéquipier, le demi de mêlée australien, Nic White.
Pour ceux qui souhaitent se rendre à l’Altrad Stadium, vous pouvez réserver vos places ici
Et pour ceux qui ne peuvent assister au match, rendez-vous à 14h sur BeIn Sport.

  Basket : BLMA- Lattes – Nantes à 15h30
Les Gazelles jouent leur 2e match à domicile de la semaine face à Nantes. Après leur succès face à Tarbes (84-72), les coéquipières d’Anaël Lardy ne devront pas se relâcher face à l’actuel 3e du championnat.
Pour assister au match, vous pouvez réserver ici

Vous êtes perdus? Haut Courant vous indique où supporter les équipes montpelliéraines.

Agenda sport de la semaine du 9 au 15 octobre 2017

Amoureux du sport, supporters effrénés ou grands curieux, vous ne voulez rien rater des équipes montpelliéraines et des grands rendez-vous nationaux ?
La rédaction de Hautcourant vous propose tous les lundis l’agenda sportif de la semaine.

Mardi 10 Octobre

  Equipe de France de football : France – Biélorussie
Après avoir battu samedi dernier la Bulgarie grâce à un but de Blaise Matuidi (0-1), les Bleus doivent impérativement gagner pour espérer se qualifier pour le mondial russe.
Match diffusé à 20h45 sur TF1.

Mercredi 11 Octobre

  Football féminin : Zvezda 2005 – MHSC à 18h
Après une défaite (0-1) à la Mosson, les coéquipières de Valérie Gauvin doivent obligatoirement gagner face aux russes pour atteindre les 8e de finales de la Ligue des Champions.

  Basket : Perfumerias Avenida – BLMA-Lattes à 20h30
Après avoir décroché le ticket pour disputer l’Euroligue la semaine dernière, les Gazelles de Lattes-Montpellier partent en Espagne à Salamanque.

  Handball : Cesson-Rennes – MHB à 20h
Pour la 5ème journée du championnat, le MHB coleader avec le PSG, affronte Cesson-Rennes, actuellement 11ème. Les Irréductibles Cessonnais voudront battre Montpellier dans une salle d’ores et déjà à guichets fermés.

Samedi 14 Octobre

  Rugby : Leinster – MHR
Les coéquipiers de Louis Picamoles affrontent Leinster (Dublin) pour la 1ère journée de Champions Cup. Un adversaire que le MHR connaît bien puisque cette équipe leur avait infligé une sévère correction l’an dernier (57-3). Un match à suivre à 14h sur BeIn Sport.

  Volley : Montpellier – Sète à 20h
Après avoir terminé 4e la saison dernière, les joueurs d’Olivier Lecat débuteront la saison par le derby face à l’Arago de Sète. Une occasion pour les supporters du Mvuc de découvrir les nouvelles recrues, Kévin Kaba, Thiago Sens et Andri Aganits.

  Basket : Mondeville – BLMA-Lattes à 20h
Samedi dernier, les Héraultaises se sont offert une belle victoire face à Tarbes (84-72). Elles se déplacent à Mondeville, en Normandie, pour la 4ème journée de championnat.

  Hockey : Toulouse –Montpellier Vipers à 19h
Après s’être incliné face à Toulouse-Blagnac samedi dernier en Coupe de France (1-3), les Vipers de Montpellier affrontent à nouveau cette équipe pour la 3ème journée du championnat.

Dimanche 15 Octobre

  Handball : Lisbonne – MHB
Les joueurs de Patrice Canayer ont enchaîné les déplacements ces deux dernières semaines entre Nantes, Istanbul et Cesson. Le MHB préservera-t-il à Lisbonne son invincibilité en Ligue des Champions ? Un rendez-vous à ne pas rater à 19h sur BeIn Sport.

  Football féminin : MHSC – EA Guingamp à 14h
Le MHSC reçoit à la Mosson Guingamp pour la 6e journée du championnat de France. Les Héraultaises ne devront pas tomber dans le piège de l’équipe bretonne.

  Football masculin : MHSC – Nice
Après avoir réussi deux nuls face au PSG (vice-champion de France 2017) et à Monaco (champion en titre), les Montpelliérains reçoivent l’OGC Nice, 3e de Ligue 1 la saison dernière. Un match qui s’annonce captivant pour les amoureux de football. Retrouvez le à 17h sur BeIn Sport.

Récap sport #1

Vous voulez tout savoir des résultats sportifs des équipes de Montpellier car vous êtes passionnés de sport ou vous voulez simplement frimer devant la machine à café ? Haut Courant vous propose un résumé de tout ce qu’il faut retenir de ce week-end sportif.

  • Stade Français – Montpellier Hérault Rugby (31-20)

Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas pour le MHR. Face à une équipe parisienne joueuse et pleine d’envie, les montpelliérains subissent leur seconde défaite de la saison après celle enregistrée contre Bordeaux Bègles. En première période, les joueurs héraultais subissent la domination du Stade Français, encaissant deux essais. Le capitaine, Bismarck du Plessis, marque un essai à une minute de la mi-temps et relance les débats (20-10).
Au sortir des vestiaires, les montpelliérains continuent sur leur lancée, bien aidés par une supériorité numérique. Nadolo en profite pour inscrire son septième essai de la saison. Cependant, les joueurs héraultais font beaucoup trop de fautes et le Stade Français profitent des pénalités pour creuser la marque. Les parisiens aplatissent même un troisième essai au cours d’une superbe combinaison.
Le MHR subit donc son deuxième revers de la saison, la faute à des erreurs et un début de match raté.

  • Bulgarie – France (0-1)

L’affiche avait tout d’un piège. La pluie tombant en trombe sur le stade renforçait cette impression. Pourtant, dès la 3e minute, Blaise Matuidi reprend une passe d’Antoine Griezmann et marque dans un angle fermé. Dès lors, l’optimisme est de mise.
La pelouse du stade et l’agressivité des joueurs bulgares empêchent les bleus de développer leur jeu. L’attaque composée de Griezmann, Lacazette et Mbappé ne fait guère d’étincelles et manque cruellement d’automatismes.
La seconde période montre des bleus sur la défensive, se contentant de leur but d’écart. L’équipe de France ne convainc pas dans ce match en Bulgarie. On retiendra avant tout le résultat et non la manière. Les français gardent donc leur destin en main et devront attendre mardi et le match contre la Biélorussie pour valider leur ticket pour le Mondial en Russie.

  • Basket Lattes Montpellier Agglomération – Tarbes (84-72)

Pour la troisième journée de la première division, la première à domicile, les basketteuses n’ont pas flanché. Elles ont corrigé l’équipe de Tarbes en gagnant 84 à 72. Mercredi, elles devront affronter Salamanque pour le compte de l’Euroligue.

  • Montpellier Vipers – Toulouse (1-3)

En Coupe de France, les hockeyeurs montpelliérains perdent contre le rival régional toulousain 1 à 3. Dimanche 14 octobre, les deux équipes se recroiseront dans le cadre de la Division 2.

  • Nice – Montpellier (10-4)

Premier match en championnat pour l’équipe du Montpellier Water Polo. À l’extérieur, les joueurs montpelliérains n’ont pas commencé de la meilleure des manières et s’inclinent du côté de la Côte d’Azur. Le prochain match sera contre Douai à domicile le samedi 21 octobre à 20h30.

  • Besiktas – MHB (32-36)

Portés par ses cadres (Michael Guigou, Valentin Porte et Vid Kavticnik), les handballeurs montpelliérains assurent leur neuvième victoire d’affilée, toutes compétitions confondues. Au terme d’un match poussif, l’équipe héraultaise s’est parfois fait peur. Au final, c’est bien le MHB qui l’emporte 36 à 32 en Turquie.
Ce succès en Ligue des Champions permet à l’équipe de Patrice Canayer d’être toujours invaincue depuis le début de saison.
Prochain match dès mercredi en LIDL Startligue contre Cesson-Rennes.

  • Rodez – Montpellier (0-6)

Après deux défaites consécutives dont celle 1-0 contre Zvezda en Ligue des Champions mercredi dernier, les joueuses héraultaises se devaient de réagir. Elles l’ont fait et de fort belle manière en battant 6 à 0 le club de Rodez.
Avec des buts de Clarisse Le Bihan, Sofia Jakobsson, Stina Blackstenius, Sandie Toletti et Valérie Gauvin, les montpelliéraines reprennent confiance avant le match retour contre Zvezda ce mercredi 11 octobre. Match qu’il faudra gagner pour espérer continuer l’aventure européenne.

SPORT : Une défaite cruelle pour les montpelliéraines contre le Zvezda 2005 [0-1]

L’histoire aurait été tellement belle. Huit ans après leur dernier match de Ligue des Champions, les montpelliéraines retrouvaient la plus prestigieuse des compétitions européennes au Stade de la Mosson. Lors de ces 16e de finales, les joueuses de Jean-Louis Saez affrontaient les russes du Zvezda 2005.

Face un adversaire a priori à leur portée, les héraultaises ont effectivement dominé la quasi-totalité du match se procurant de multiples occasions par l’intermédiaire de Stina Blackstenius et Valérie Gauvin notamment. Mais en football dominer n’est pas gagner. Le but contre son camp de la capitaine pailladine Linda Sembrant, sur l’une des seules opportunités russes, est cruellement venu le rappeler. Une défaite rageante qui n’effacera malheureusement pas l’humiliation subie par les coéquipières de Sakina Karchaoui samedi dernier face aux lyonnaises (ndlr : 0-5).

Les montpelliéraines devront se reprendre face à Rodez ce dimanche pour le compte de la 5e journée du championnat de France de football.