Noospher : le réseau social créé par un étudiant Nîmois

Par le 6 décembre 2013

Jean Sébastien Wallez, 23 ans, est étudiant en master 1 de droit public à l’université de Nîmes. Tout comme Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, il a décidé de créer un réseau social : Noospher. Son but : « mettre fin au gaspillage d’idées ». Avec 3 autres amis il a mis ce projet sur pieds. Dernièrement, le quatuor a décidé de participer aux « 101 projets » organisés par Xavier Niel, qui a pour but de soutenir les projets innovants en terme de numérique. Sur 2000 participants Noospher a été sélectionné dans les 101 projets et remporte ainsi 25000€. Jean Sébastien Wallez, ce geek* au look décontracté présente son projet avec sérieux et passion.

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S.C : Pouvez-vous expliquer ce qu’est Noospher ?

J-S W : C’est un site web ou chacun peut lancer gratuitement des boites à idées, que ce soit pour les entreprises, les collectivités, les associations etc… Ces boites à idées sont collaboratives et intelligentes. C’est-à-dire que les idées les plus populaires vont remonter. La grande finalité de cet outil c’est de mettre fin au gaspillage d’idées, éviter que l’on oublie une idée. Au lieu d’oublier son idée on la met dans une boite à idée numérique.

S.C : C’est quoi le plus par rapport aux autres réseaux sociaux comme Twitter, Facebook etc.. ?

J-S W : Nous sommes spécialisés dans la boite à idée. On fait que ça : du partage et de la découverte d’idée. On a pensé cet outil uniquement vers la boite à idée. On a développé un algorithme qui permet de renouveler des idées, etc… Les idées ont tendance à se perdre dans Facebook.

L'équipe de Noospher

S.C : Vous avez un exemple pour savoir comment ça marche ?

J-S W : Imaginons que je traverse la route en bas de la fac. Je me rends compte qu’il faudrait un passage piéton. L’idée va me venir et sûrement disparaître dans l’heure qui suit. Alors qu’avec Noospher je crée une boite à idée et je propose mon idée. Par la suite d’autres personnes peuvent approuver mon idée et l’améliorer. Ça peut aussi être vu comme un outil de démocratie participative.

S.C : Comment est née cette idée ?

J-C W : L’idée m’est venue après les partiels, en février 2012. J’avais 3 jours pour moi. Je pensais à l’association de droit, dont j’avais été élu président des étudiants. Je me disais qu’il fallait un outil pour faire remonter les idées à la tête de l’association. En septembre 2012, 3 amis m’ont rejoint dans l’aventure : Alexandre, Jonathan et Nicolas. Le 21 juin 2013, le projet a pris la forme d’une entreprise (SAS), et le site est désormais accessible depuis le 7 novembre 2013.

S.C : Le nom, Noospher, ça vient d’où ?

J-S W : On a beaucoup cherché. Je suis tombé sur le concept de Noosphère de Vladimir Vernadsky, qui correspond à une sorte de sphère de la pensée. C’est l’idée que toutes les pensées des hommes sont connectées. Ça correspond totalement à notre projet.
Ce n’est pas voulu mais le double O de Noospher peut nous porter chance ! Il a cette théorie sur internet, comme quoi le double O dans les entreprises du net ont réussi : Google, FacebooK etc… On espère que ça va marcher pour nous aussi !

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à propos de l'auteur

Auteur : Simon Challier

D’une curiosité insatiable, le journalisme m’a très vite intéressé. Dans cette optique j’ai suivi des études d’histoire (Licence) et de science politique (Licence + Master 1) avant d’entamer le Master 2 journalisme à Montpellier. Pour confronter mon envie de devenir journaliste à la réalité du métier, j’ai multiplié stages et expériences professionnelles tout au long de mon cursus. Ayant commencé par la radio je me suis ensuite essayé à la presse écrite. En parallèle de mes études j’ai donc travaillé en tant que pigiste à la Gazette de Nîmes dans les rubriques culture et faits divers. Le contact direct avec l’information est pour moi la variable essentielle de cette profession. Je vois donc le journalisme comme un métier de terrain. Dans ce sens je suis un admirateur des grands reporters tel que Kévin Carter ou encore Ken Oosterbroek. Je suis également passionné de musique rock et de culture « underground ». Alain Pacadis est pour moi le maître incontesté de ces domaines. Ce n’est pas seulement sa plume qui force l’admiration. Alain Pacadis c’est aussi et surtout la différence au sens large… Essayer d’être différent pour apporter quelque chose de nouveau au journalisme, voilà ce que nous a laissé le « reporter de l’underground ».