Avec 5 millions de visiteurs, 8 millions de lumignons et 2000 litres de vin chaud, la Fête des Lumières de Lyon est l’évènement incontournable avant les fêtes de fin d’année. Traditionnellement célébrée tous les 8 décembre, les réjouissances s’étalent sur quatre jours pour son édition 2008. Eclairé par une éthique journalistique insatiable, curieuse et illuminée, Haut Courant part en-quête dans la capitale des Gaules, le regard étincelant.
Petit, bref et concis rappel historique : le 8 décembre est la date de la fête de l’Immaculée Conception de la Vierge, Sainte patronne de la ville de Lyon depuis le Moyen-Âge. Chaque année depuis lors, les lyonnais et leurs invités festoient en allumant des lampions à leurs fenêtres, dans un esprit de convivialité et de charcuterie. C’est Michel Noir, qui en 1989, démocratisa la tradition en ouvrant la ville à des spectacles de sons et lumières qui firent rapidement la renommée des illuminations lyonnaises.
Cette année, vous le savez peut être déjà, c’est la crise. Dans une démarche à la fois budgétaire et environnementale, le cru 2008, les Lumières pas le Beaujolais nouveau, privilégie les ampoules basse consommation. Revenus à des projets lumineux plus simples, les Lumières 2008 souhaitent rassembler plus que les éditions précédentes qui avaient parfois déçu, dans des décors modestes et intimistes.
D’un spectacle inspiré projeté sur les façades de l’Hôtel de ville, d’une cathédrale St Jean colorée comme jamais, d’une Place des Jacobins envahie par des poissons volants bidonnés…
2 millions d’euros de feux qui crépitent, d’âmes qui s’animent, de sourires qui naissent et d’ombres virevoltantes au gré de l’Histoire.