La presse n’est pas la première source d’information sur le vin des 21-35 ans
51% des millennials new-yorkais et londoniens déclarent se renseigner auprès de leur entourage, famille comme amis, avant d’acheter du vin. Un chiffre qui n’est assurément pas le fruit du hasard, puisque l’auteur de cet article, lui-même millenial marseillais, fait la même chose.
La presse arrive en cinquième position, derrière les sites web, les professionnels tels que les cavistes ou sommeliers et les réseaux sociaux. Au sein de l’échantillon, les plus jeunes préfèrent les réseaux sociaux et les plus âgées recourent plus aux applications mobiles.
L’achat sur Internet se développe
Un quart des millennials new-yorkais achètent leur vin principalement sur Internet, contre 16% des londoniens. Si les supermarchés et cavistes restent les fournisseurs privilégiés des sondés, le web les concurrence sur les prix, explique Marie Mascré de Sowine : « Les achats sur Internet sont le plus souvent opportunistes, c’est-à-dire qu’on va avoir une sélection par le critère du prix. Le plus souvent, c’est par l’intermédiaire de sites offrant des remises, même si l’achat éclairé directement au producteur existe. »
Les cours de dégustation en ligne attirent les jeunes
57% des 21-35 ans new-yorkais interrogés considèrent que les cours de dégustation en ligne sont un bon moyen de s’instruire sur le vin. En quelques clics sur un moteur de recherche bien connu, plusieurs dizaines de cours sont proposés en français comme en anglais, la plupart gratuitement. L’université de Bourgogne a même proposé un MOOC sur le vin écrit par ses chercheurs.
Les hommes préfèrent le rosé
Et pan dans le cliché ! 56% des new-yorkais et 45% des londoniens déclarent être de grands consommateurs de rosé, contre 45% et 24% de leurs compatriotes féminines. Ils seraient même 44% et 34% à en consommer plusieurs fois par semaine, presque deux fois plus que les femmes. Les clichés sexistes reculent aussi de l’autre côté du bouchon, grâce à des vigneronnes qui se distinguent dans un milieu traditionnellement masculin.
Les effervescents bouillonnent
Les 21-35 ans londoniens préfèrent les vins effervescents aux vins tranquilles. Ils sont 41% à déclarer les bulles hors champagne comme type de vin préféré, comme 36% des new-yorkais. Dans les deux villes, seul 1 millennial interrogé sur 20 n’en consomme jamais. En France, le marché est en pleine ébullition.
Et pan dans le cliché, deuxième ! Les vins effervescents ont plus de succès auprès des jeunes hommes, selon l’étude réalisée par Sowine. À New York, ils sont deux fois plus nombreux à se déclarer grands consommateurs que les femmes. Dans la capitale britannique, ils sont 34% contre 22% de femmes.
Les jeunes boivent plus à la maison qu’au bar
Quasiment les deux tiers des millennials interrogés consomment du vin le plus souvent à la maison. Sans surprise, le deuxième lieu de consommation est le restaurant où le vin au verre est privilégié. 24 à 47% des jeunes interrogés consomment surtout du vin chez les amis ou la famille, cédant sans doute à une terrible pression sociale. Tout en bas du classement, ils ne sont que 24 ou 29% à consommer prioritairement dans des bars. Haut Courant a mené l’enquête, et ce n’est pas la faute à la concurrence de la bière.
Les cocktails à base de vin donnent soif
Parfois regardés comme un sacrilège ou une astuce pour faire passer une bouteille de piquette, les cocktails à base de vin attirent les millenials. 8 new-yorkais et 7 londoniens sur 10 se disent « très attirés » par ces mélanges. En revanche, on ne sait pas encore si ces cocktails permettent de diminuer les symptômes de la gueule de bois comme le vin bio. Chers lecteurs, si cette question vous intéresse, écrivez-nous et on se fera un plaisir d’enquêter pour vous.
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