Éco-emballage, pionner des éco-organismes
Encadré par la loi REP, l’éco-organisme gère des déchets qui nécessitent un recyclage spécifique et travaille en amont avec les entreprises, pour faciliter le recyclage des emballages de leurs produits.
Gilles Cromières, responsable du service bureau d’études de la région Languedoc-Roussillon à Véolia, étudie chaque appel d’offre lancé par les éco-organismes et tente d’y répondre au mieux, en respectant le cahier des charges imposé par la structure. « Notre travail à Véolia, c’est de s’assurer que la revalorisation des déchets imposée par la loi REP, fondatrice pour tout le secteur, soit effective. Nous organisons la mise en logistique du recyclage.» précise Gilles Cromières.
Zoom sur Écosystème
Ces dernières années, des éco-organismes fleurissent et révolutionnent toute la filière du tri. De l’éco-organisme spécialisé dans les ampoules usagées, à ceux qui se consacrent aux mobiliers, tous ont pour objectif de fédérer les acteurs d’un secteur autour d’une participation financière destinée au recyclage. Écosystème est le leader des éco-organismes en matière de recyclage des déchets électroniques. Il réunit autour de lui tous les producteurs d’objets électroniques, afin d’organiser le recyclage des produits en fin de vie.
Gilles Cromière explique : « Il y a quatre catégories de déchets électroniques qui répondent à quatre procédés de recyclage différents. Cela oblige le milieu du tri à innover, trouver toujours plus d’espace pour trier, catégoriser. Le problème c’est que le tri, tout le monde est pour, mais dès qu’il s’agit de créer de nouvelles structures, il y a levée de boucliers. On appelle ça dans le métier « Not in my backyard. » Stocker des frigidaires ou des machines à laver avant qu’ils soient recyclés, ça prend beaucoup de place. Par exemple, le local Véolia de Nîmes fait près de 2.300.m². »
Les éco-organismes au cœur de l’innovation
Le secteur est en processus d’industrialisation et grâce au développement du phénomène éco-organismes, les innovations sont au cœur des stratégies d’entreprises de déchets. « L’arrivée de nouvelles technologies, comme les smartphones, nous oblige à réfléchir à de nouvelles solutions de recyclage en permanence. Ça prend du temps et parfois, les contrats que l’on signe avec les éco-organismes sont trop courts pour que l’on investisse suffisamment d’argent dans nos centres de tri » souligne Gilles Cromière.
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