Lundi soir, 9 novembre, la fête de la liberté, point d’orgue du vingtième anniversaire de la chute du Mur, a attiré des milliers de personnes. Instants choisis.
Désireuse de faire de cette révolte populaire un espoir pour les opprimés, la ville de Berlin a souhaité faire de cet anniversaire une fête de la liberté, « freiheit » en allemand.
Le parterre des officiels était à la hauteur de l’évènement : le président français Nicolas Sarkozy, le premier ministre britannique Gordon Brown, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton,le chef d’Etat russe Dmitri Medvedev comptaient parmi les hôtes de la chancelière allemande Angela Merkel. Chacun a rendu hommage, dans son discours, à la volonté des Berlinois. N’oublions pas les invités d’honneur, le dernier maître de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev, et l’ancien président polonais Lech Walesa.
Un ensemble de mille dominos géants décorés par des associations, des artistes, s’est écroulé en plusieurs temps, symbolisant la chute du Mur.
De la fête oui, de l’émotion un peu moins. Envahies par les touristes venant du monde entier, les festivités ont perdu de leur sens historique. Restait la joie d’être là, malgré la pluie battante.
Après deux heures et demi de festivités, Berlinois, Allemands et autres visiteurs, se sont quittés dans une explosion de couleurs, quelque peu embrumée
Texte et légendes : Alexis Cuvillier /
Enregistrement son : Laura Flores /
Images et vidéos : Julie Derache
Après une licence Droit-Science Politique et un master de Science Politique, il me tardait d'intégrer une formation qui m'apprendrait mon métier de demain. C'est chose faite désormais! Loin de mon Pas-de-Calais natal, j'approfondis mes connaissances sur le journalisme.
Si la profession me tentait depuis le collège, c'est grâce à un stage à la locale de La Voix du Nord d'Arras que cette orientation s'est muée en évidence. Quand j'ai annoncé à mes amis que j'avais décroché un stage dans une locale, certains étaient un peu perplexes. Ils se demandaient quand même bien pourquoi j'allais passer mon été dans une ville de quarante-mille habitants vidée par l'appel de la mer, à couvrir une actualité pour le moins réduite...
Et pourtant, ce stage a été une expérience des plus précieuses pour moi. J'ai compris, au contact des journalistes qui me parrainaient, que je me dirigeais vers un métier de passion, où les journées ne se ressemblaient pas, où chaque reportage était un nouveau départ, une nouvelle rencontre, une nouvelle information à livrer à celui qui vous lira peut-être.
J'ai passé un an dans les coulisses de cette locale, couvrant quelques sujets chaque week-end. J'ai eu la chance d'y travailler en continu l'été dernier. Aujourd'hui, il me reste tout à apprendre. Le chemin sera sûrement sinueux. Mais au détour des difficultés, je garderai toujours en tête les sensations de cette première expérience révélatrice, sûr que la voie du journalisme est bien la bonne...
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