En cette fin de matinée, les ateliers techniques s’achèvent sous la pluie. L’après-midi, réservée aux matchs, à la confrontation, au terrain, au jeu, sera plus clémente. Quelques coins d’éclaircie illumineront les percées des ailiers. La pelouse humide et la terre boueuse accueilleront avec délectation les plaquages des avants.
« Une chance de pouvoir évoluer au haut niveau »
Il y a les héros locaux, ceux qui viennent tenter leur chance d’approcher leurs idoles. Comme Benjamin, 16 ans, licencié à Villefranche-de-Lauragais: «Je n’ai pas trouvé les ateliers très durs». Et répond modestement: «J’évolue déjà en sélection Midi-Pyrénées. Je suis venu là car le Stade Toulousain m’a appelé». Pour Brigitte, la maman, «cette journée leur donne surtout la chance de pouvoir évoluer à un autre niveau».
Puis, il y a ceux qui viennent de loin, par passion. Comme Romain, 15 ans, qui a fait le déplacement depuis Paris. Licencié au PUC, le mythique club du stade Charléty, également en lice pour le titre de champion de France dans sa catégorie, ce deuxième ligne a trouvé «plutôt facile les épreuves techniques. C’est ce que j’ai l’habitude de faire en club. Même si la pluie a rendu difficile certains entraînements». Muriel, sa maman, l’a accompagné: «Le rugby est sa passion. Son objectif est d’atteindre un pôle espoir. À Toulouse, c’est la chance de se faire remarquer par l’un des tout meilleurs clubs français».
En cette fin de matinée pluvieuse, les jeunes se testent à la musculation. Des barres de traction ont été installées sous les travées du stade Ernest Wallon. Une dizaine de marches les séparent de la pelouse du Stade Toulousain. Quelques aficionados tentent une montée vers les gradins. Avec succès. Car au centre du terrain, un certain Fred Michalak s’essaye aux chandelles. Une ouverture qui leur permettra peut-être, demain, de côtoyer les étoiles du rugby français.
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