Comme 55% des français, vous n’êtes pas connaisseur de vin et depuis deux heures, vous êtes dans les rayons infinis de vin dans un supermarché ? Vous n’y comprenez rien entre AOC/AOP, IGP et autres sigles/appellations ? Voici un glossaire pour s’y retrouver.
Le maquis des sigles.
L’appellation d’origine contrôlée (AOC) a été mise en place en France en 1935 pour lutter contre les fraudes et protéger le nom du vin. Depuis 1990, les AOC désignent l’ensemble des produits agricoles et alimentaires dont toutes les étapes de fabrication, de production et de transformation sont concentrées dans la même zone géographique. Concernant les vins, l’appellation, fixée par l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO), définit également les cépages autorisés et leurs proportions, les méthodes de culture et de taille des vignes, les rendements maximaux (en hectolitres par hectare), le degré d’alcool, les techniques de vinification et les durées d’élevage autorisées. L’appellation d’origine protégée (AOP), équivalent européen de l’AOC, a été établie en 1992 et appliqué aux vins en 2009.
Dénomination européenne, l’Indication Géographique Protégée (IGP) remplace, depuis 2009, son équivalent français : le vin de pays. L’IGP, appellation géographique dont le cahier des charges est moins restrictif que l’AOC, protège les vins dont au moins une des étapes de culture ou de vinification a eu lieu dans la zone géographique. Il existe trois types d’IGP : régionales, départementales et de petites zones.
Au dernier niveau, les Vins Sans Indication Géographique (VSIG) aussi appelés Vins de France (et anciennement nommé Vin de table), regroupent les vins dont l’origine géographique n’est pas spécifiée sur l’étiquette et qui sont définis via leurs cépages ou des noms de marque.
Quelle appellation choisir ?
En théorie, les vins de meilleure qualité seraient les AOC/AOP et ceux de moindre qualité seraient des VISG. Mais, selon l’association de consommateur UFC-Que Choisir, l’AOC est aujourd’hui « une appellation galvaudée ». Si le système des appellations est utile pour garantir aux consommateurs la protection de terroirs viticoles et le savoir-faire des vignerons, il est insuffisant pour juger de la qualité d’un vin. Qui reste avant tout une affaire de goût… Heureusement.
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