Pouvez-vous nous parler de l’association Ici, Là-bas ?
Anne, présidente de l’association : C’est une association d’étudiants de médecine et sage-femme. Son action est double : une mission de solidarité et de santé publique, ici à Montpellier, et une mission de solidarité à l’étranger au Burkina Faso. Nous organisons ainsi toute l’année divers événements pour aider la banque alimentaire de l’Hérault par exemple avec des collectes dans des centres commerciaux de la région (28 et 29 novembre prochains). Nous agissons dans des maisons de retraite, nous participons à l’hôpital des nounours, mais aussi au Téléthon très bientôt à Montpellier.
Ce sont vos missions locales, mais au Burkina Faso de quoi s’agit-il ?
Pauline, secrétaire de l’association : Nous subventionnons deux associations au Burkina Faso et chaque année nous nous rendons sur place pour faire un état des lieux, voir ce qui manque et comment on pourrait mieux aider. Nous travaillons tout d’abord avec Vivre APED qui est une sorte de centre de réinsertion pour les enfants défavorisés. Ils y reçoivent des soins, mais aussi une formation pour apprendre un métier. L’autre association sourire d’enfants est une pouponnière qui recueille des orphelins de leurs mères âgés de 0 à 2 ans. Ensuite les pères viennent les chercher, ils arrivent à s’en occuper car les enfants ne sont plus des nourrissons.
Vous avez passé un mois cet été du côté de Ouagadougou. Qu’avez-vous fait concrètement là-bas ?
Déjà, avant de partir, nous avons été formé par une personne de « Médecins du monde » pour ne pas être trop désoeuvrées en arrivant sur place. Ces médecins connaissent bien le pays et nous prépare.
Là-bas, nous avons aidé les nourrices de la pouponnière, nous faisions le même travail qu’elles. Et puis nous avons échangé, nous nous sommes renseignées sur ce qui n’allait pas et qu’il fallait améliorer. Ensuite, nous sommes parties avec des secouristes pour aller faire des soins basiques aux enfants des campagnes (pansements, petites plaies…). Les enfants négligent souvent leurs plaies et après elles s’infectent. On a essayé de leur faire comprendre qu’il fallait qu’ils fassent attention. Ils étaient très réceptifs et il faut avouer qu’on était un peu l’attraction pour eux. On est revenu grandi de cette expérience.
Et pour les fonds ?
On se débrouille comme on peut. Par exemple, on vend des gâteaux et des sandwichs à la fac. La corpo médecine nous aide aussi financièrement. Nous participons à des concours sur des projets de solidarité… On essaye de faire le maximum.
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