« À la différence des radios musicales, les majors considèrent les sites de musique en ligne comme des concurrents directs. C’est pour cela que Deezer paye aux maisons de disques un taux de royalties nettement supérieur que les radios », explique Gilles Fontaine, directeur général adjoint de l’IDATE.
Le modèle publicitaire était l’équation de départ chez Deezer. Dans un premier temps, la publicité était présente sur les pages de navigation du site. Puis elle a été intégrée aux morceaux de musique. Comme d’autres sites similaires, ce modèle économique pourrait atteindre ses limites : l’équilibre d’exploitation reste fragile.
Nouvelle stratégie
Des offres d’abonnement premium [[Offre payante permettant d’accéder à tous les services]] sans publicité ont été lancées en 2009. « Mais, le seuil d’abonnés ne dépassait pas plus de 10 000 personnes. Ils ont donc eu l’idée de passer un accord capitalistique avec Orange, l’abonnement à Deezer étant intégré aux forfaits de l’opérateur. Depuis, ils sont passés à 500 000 abonnés» ajoute le consultant de l’IDATE.
« Le marché de la musique en ligne ne pourra pas supporter un trop grand nombre d’opérateurs. » La mise en concurrence des plateformes reste forte. D’ailleurs, aucun ne communique de chiffres sur la fréquentation, le nombre d’abonnés et les recettes publicitaires. L’exemple du site Jiwa, fermé l’an dernier, pour ouvrir au début 2011, montre que certains de ces sites peuvent se trouver en difficulté.
Dans le portefolio : les différents modèles économiques adoptés par les sites d’écoute de musique.
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