L’or noir plonge dans le rouge

Avec un record à 111,80 $ sur les marchés asiatiques le 17 Mars dernier, le baril de « light sweed crude » franchit un nouveau seuil historique. Matière première de prédilection du développement économique, le pétrole reste une manne financière incontestable. Malgré la flambée de son cours, la dépendance à cette énergie non renouvelable est loin d’être remise en question.

Au moment du Grenelle de l’environnement, Christine Lagarde vantait les mérites du vélo et du covoiturage. Effet de mode ou nécessaire transition ? A l’heure de la pulvérisation du prix du baril de pétrole, il serait temps d’envisager le développement d’alternatives énergétiques. Bientôt 115 $ le baril, et 1,50 € le litre à la pompe. De quoi réfléchir.
Mais tout le monde n’est pas lésé dans cette histoire. L’Etat empoche chaque année 17 milliards d’euros de taxe et les compagnies pétrolières enregistrent des profits record. En 2007, le groupe Total annonçait 9 milliards d’euros de bénéfices pour les neufs premiers mois de l’année.

Evolution du prix du baril depuis 1988

Le débat sur une éventuelle taxation de l’or noir devient inéluctable. La rente pétrolière pourrait largement financer le développement des énergies renouvelables. Inutile de préciser que ni l’Etat, ni les entreprises pétrolières, ni les pays producteurs ne sont prêts à un tel « sacrifice ».
Les acteurs du plus grand gisement financier du monde remettent pourtant en cause leur propre existence : le développement de pays émergents à forte densité de population tels que l’Inde ou la Chine fait exploser la consommation mondiale de pétrole. Une situation qui pourrait être limitée si les pays occidentaux investissaient sérieusement dans les énergies propres. Grâce au transfert de technologie des pays développés vers les pays émergents, on éviterait d’aggraver une situation déjà alarmante : la raréfaction des sources d’approvisionnement tire les prix vers le haut et l’aggravation de la pollution de l’air intensifie les variations climatiques et la qualité de vie. Mais l’écologie semble être un luxe que les pays riches ne veulent pas s’offrir.

L’or noir plonge dans le rouge

Avec un record à 111,80 $ sur les marchés asiatiques le 17 Mars dernier, le baril de « light sweed crude » franchit un nouveau seuil historique. Matière première de prédilection du développement économique, le pétrole reste une manne financière incontestable. Malgré la flambée de son cours, la dépendance à cette énergie non renouvelable est loin d’être remise en question.

Au moment du Grenelle de l’environnement, Christine Lagarde vantait les mérites du vélo et du covoiturage. Effet de mode ou nécessaire transition ? A l’heure de la pulvérisation du prix du baril de pétrole, il serait temps d’envisager le développement d’alternatives énergétiques. Bientôt 115 $ le baril, et 1,50 € le litre à la pompe. De quoi réfléchir.
Mais tout le monde n’est pas lésé dans cette histoire. L’Etat empoche chaque année 17 milliards d’euros de taxe et les compagnies pétrolières enregistrent des profits record. En 2007, le groupe Total annonçait 9 milliards d’euros de bénéfices pour les neufs premiers mois de l’année.

Evolution du prix du baril depuis 1988

Le débat sur une éventuelle taxation de l’or noir devient inéluctable. La rente pétrolière pourrait largement financer le développement des énergies renouvelables. Inutile de préciser que ni l’Etat, ni les entreprises pétrolières, ni les pays producteurs ne sont prêts à un tel « sacrifice ».
Les acteurs du plus grand gisement financier du monde remettent pourtant en cause leur propre existence : le développement de pays émergents à forte densité de population tels que l’Inde ou la Chine fait exploser la consommation mondiale de pétrole. Une situation qui pourrait être limitée si les pays occidentaux investissaient sérieusement dans les énergies propres. Grâce au transfert de technologie des pays développés vers les pays émergents, on éviterait d’aggraver une situation déjà alarmante : la raréfaction des sources d’approvisionnement tire les prix vers le haut et l’aggravation de la pollution de l’air intensifie les variations climatiques et la qualité de vie. Mais l’écologie semble être un luxe que les pays riches ne veulent pas s’offrir.