SOCIÉTÉ – Sensibilisation à l’environnement Place Jean Jaurès à 17h

L’association Développement Solidaire et Durable (DSD) organise des ateliers Place Jean Jaurès à 17h. Au programme, des ateliers artistiques attendent le public.

À l’occasion de ses 10 ans, le DSD invite les montpéllierains Place Jean Jaurès à 17h pour une sensibilisation à l’environnement. Des ateliers artistiques sont proposés : street-art et défilé de mode éthique. Miss « Languedoc-Roussillon »Aurore Kichenin est l’invitée de ce défilé. Les vêtements sont conçus à partir de matières de récupérations de tissus. En parallèle, des graphistes de l’association Line Up réaliseront des fresques.

« Nouveaux regards sur le Sud », l’exposition fait escale à Montpellier

70 ans d’existence, ça se fête~! Pour l’occasion, l’Agence Française de Développement (AFD) a installé une exposition photographique gratuite, ponctuée d’animations, sur l’Esplanade Charles-de-Gaulle à Montpellier, jusqu’au 11 novembre.

L’exposition « objectif développement »

«~L’AFD, vous connaissez~? Vous savez, c’est le général de Gaulle qui en est l’initiateur~!~» exalte une des organisatrices de l’évènement. C’est d’ailleurs sur l’Esplanade portant le nom du général que loge l’exposition.

Week-end de toussaint et temps automnal clément ce vendredi après-midi. Entre les platanes se dresse une scénographie attractive. Formes, couleurs et images captivent le regard des passants depuis la Comédie. Certains s’arrêtent. Un Bourguignon en déplacement à Montpellier, déçu par une expo d’architecture visitée quelques minutes avant, est épaté par cet «~espace merveilleux~» avec des «~textes et des images très réussis~».

Si une poignée du public a été motivée par une affiche ou un flyer, la plupart doit sa visite au «~hasard~». Un jeune homme «~de passage pour la journée dans la ville~», félicite le bon emplacement «~au milieu de la place~». Etudiant ou retraité, le visiteur a tous les âges. Même les petits se prêtent au jeu. Pour rassembler le plus grand nombre, l’AFD use d’activités ludiques. Quiz et ateliers ont ainsi la côte. Du haut de ses dix ans, un petit garçon souffle une réponse : «~En Afrique, une femme a 5,5 enfants en moyenne, maman~!~».

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A travers cette exposition itinérante, l’AFD tente de sensibiliser le citoyen. Après Dijon ou Paris, c’est au tour de Montpellier d’accueillir les regards de sept photographes sur précisément sept enjeux de développement : du climat à la santé ou de l’éducation à l’assainissement.

Rompre avec les préjugés

Pour Emmanuel, en charge de l’exposition, l’objectif est de «~proposer un nouveau regard sur le Sud, qui sort du misérabilisme ordinaire. Peu de personnes connaissent vraiment les projets de développement que nous soutenons, ici ils peuvent les voir. Mais ce n’est pas tout, car beaucoup ont des idées reçues. On entend par exemple que l’argent est jeté par les fenêtres ou encore que nous imposons notre modèle de développement aux pays du Sud. Alors, on est là pour ça aussi, se débarrasser des préjugés et expliquer notre démarche~».

Certains se campent en effet sur leurs connaissances pré-acquises. Un jeune homme confie~: «~Je me suis arrêté juste pour voir ce que c’était. Vu que je suis déjà assez sensibilisé là-dessus, ça n’allait pas m’apprendre grand-chose~». Un autre~: «~Je connais déjà un peu le sujet. Je suis juste venu voir les photos~». Quoiqu’il en soit, pour Emmanuel, le «~but c’est de dialoguer et de créer du débat~».

« Des solutions locales pour un développement global », des clés pour l’avenir

Du 7 au 13 avril est diffusé le documentaire « Des solutions locales pour un développement global » de Coline Serreau à l’Utopia de Montpellier. Au menu de ce film résolument optimiste : la dénonciation des méfaits de l’agriculture intensive et la volonté de montrer qu’une autre voie est possible.

L’or noir plonge dans le rouge

Avec un record à 111,80 $ sur les marchés asiatiques le 17 Mars dernier, le baril de « light sweed crude » franchit un nouveau seuil historique. Matière première de prédilection du développement économique, le pétrole reste une manne financière incontestable. Malgré la flambée de son cours, la dépendance à cette énergie non renouvelable est loin d’être remise en question.

Au moment du Grenelle de l’environnement, Christine Lagarde vantait les mérites du vélo et du covoiturage. Effet de mode ou nécessaire transition ? A l’heure de la pulvérisation du prix du baril de pétrole, il serait temps d’envisager le développement d’alternatives énergétiques. Bientôt 115 $ le baril, et 1,50 € le litre à la pompe. De quoi réfléchir.
Mais tout le monde n’est pas lésé dans cette histoire. L’Etat empoche chaque année 17 milliards d’euros de taxe et les compagnies pétrolières enregistrent des profits record. En 2007, le groupe Total annonçait 9 milliards d’euros de bénéfices pour les neufs premiers mois de l’année.

Evolution du prix du baril depuis 1988

Le débat sur une éventuelle taxation de l’or noir devient inéluctable. La rente pétrolière pourrait largement financer le développement des énergies renouvelables. Inutile de préciser que ni l’Etat, ni les entreprises pétrolières, ni les pays producteurs ne sont prêts à un tel « sacrifice ».
Les acteurs du plus grand gisement financier du monde remettent pourtant en cause leur propre existence : le développement de pays émergents à forte densité de population tels que l’Inde ou la Chine fait exploser la consommation mondiale de pétrole. Une situation qui pourrait être limitée si les pays occidentaux investissaient sérieusement dans les énergies propres. Grâce au transfert de technologie des pays développés vers les pays émergents, on éviterait d’aggraver une situation déjà alarmante : la raréfaction des sources d’approvisionnement tire les prix vers le haut et l’aggravation de la pollution de l’air intensifie les variations climatiques et la qualité de vie. Mais l’écologie semble être un luxe que les pays riches ne veulent pas s’offrir.

L’or noir plonge dans le rouge

Avec un record à 111,80 $ sur les marchés asiatiques le 17 Mars dernier, le baril de « light sweed crude » franchit un nouveau seuil historique. Matière première de prédilection du développement économique, le pétrole reste une manne financière incontestable. Malgré la flambée de son cours, la dépendance à cette énergie non renouvelable est loin d’être remise en question.

Au moment du Grenelle de l’environnement, Christine Lagarde vantait les mérites du vélo et du covoiturage. Effet de mode ou nécessaire transition ? A l’heure de la pulvérisation du prix du baril de pétrole, il serait temps d’envisager le développement d’alternatives énergétiques. Bientôt 115 $ le baril, et 1,50 € le litre à la pompe. De quoi réfléchir.
Mais tout le monde n’est pas lésé dans cette histoire. L’Etat empoche chaque année 17 milliards d’euros de taxe et les compagnies pétrolières enregistrent des profits record. En 2007, le groupe Total annonçait 9 milliards d’euros de bénéfices pour les neufs premiers mois de l’année.

Evolution du prix du baril depuis 1988

Le débat sur une éventuelle taxation de l’or noir devient inéluctable. La rente pétrolière pourrait largement financer le développement des énergies renouvelables. Inutile de préciser que ni l’Etat, ni les entreprises pétrolières, ni les pays producteurs ne sont prêts à un tel « sacrifice ».
Les acteurs du plus grand gisement financier du monde remettent pourtant en cause leur propre existence : le développement de pays émergents à forte densité de population tels que l’Inde ou la Chine fait exploser la consommation mondiale de pétrole. Une situation qui pourrait être limitée si les pays occidentaux investissaient sérieusement dans les énergies propres. Grâce au transfert de technologie des pays développés vers les pays émergents, on éviterait d’aggraver une situation déjà alarmante : la raréfaction des sources d’approvisionnement tire les prix vers le haut et l’aggravation de la pollution de l’air intensifie les variations climatiques et la qualité de vie. Mais l’écologie semble être un luxe que les pays riches ne veulent pas s’offrir.

La maison passive : des performances passées sous silence

La maison passive entame une timide percée en France. Dommage car cet habitat innovant permet de lutter contre le réchauffement climatique.



Alors que l’écologie caracole en tête des thèmes à la mode, l’habitat passif reste méconnu de la plupart des Français. Du 3 au 6 avril prochain, seront organisées les 2èmes Assises Nationales de la construction passive, à Grenoble. Ce rendez-vous permettra de faire un point sur le nombre de ces « maisons sans chauffage » au niveau européen.
Avec ses 10 000 maisons passives, l’Allemagne se pose en pays novateur en terme de logement écolo. Inventé au sein de l’institut « Wohnen und Umwelt » (habitat et environnement) de Darmstadt, en 1988, cet habitat consomme peu d’énergie et profite d’une grande autonomie pour ses besoins en chauffage.
Comment ça marche ? Dans la pratique, deux techniques sont à retenir : l’isolation des bâtiments, avec une sur isolation des murs et des fenêtres, et l’augmentation des apports solaires, en orientant les maisons au sud par exemple.
Du coup, les radiateurs deviennent pratiquement inutiles. Avec le système de ventilation qui utilise la chaleur humaine ainsi que celle dégagée par les appareils électriques, la température ambiante reste agréable. Pour les journées les plus froides, il suffit d’utiliser un poêle à bois quelques jours par an.

Des inconvénients à cette « maison sans chauffage » ? Tout d’abord, le prix. Les installations nécessaires, en accord avec la norme allemande (label PassivHaus), sont chères. Une maison passive coûte entre 7 et 15 % de plus qu’un habitat traditionnel. Selon les cas, l’investisseur rentre dans ses frais au bout de dix ou quinze ans, grâce aux économies d’énergie réalisées. Ensuite, la réussite tient aux habitudes des occupants de la maison. Si ils n’utilisent pas correctement les fenêtres ou la ventilation, les avantages disparaissent.
L’aspect financier reste le principal frein au développement des maisons passives. Depuis 15 ans, l’Allemagne encourage les investissements en accordant des prêts à des taux très intéressants. Pour l’instant, la France n’a rien envisagé. Mais cela devrait changer. Le Grenelle de l’Environnement, l’an dernier, s’est fixé un objectif : en 2020, toutes les constructions devront atteindre les performances de la maison passive.

Les initiatives françaises restent pour le moment timides. Les exemples de maisons passives se comptent sur les doigts d’une main. Le manque d’artisans qualifiés et d’architectes formés freine le développement de ces constructions modernes. Les particuliers ont du mal à trouver des professionnels et ne savent pas où s’adresser.

La maison passive porte en elle de nombreux espoirs. Son développement, dans le futur, permettrait de faire baisser la consommation énergétique du bâtiment. Aujourd’hui, en France, l’habitat absorbe 46 % de l’énergie utilisée et réalise près de 25 % des émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Schéma explicatif d'une maison passive

Quand le développement durable pactise avec le foot

Le « Stade des Alpes » de l’agglomération de Grenoble a enfin été inauguré le 15 février dernier à l’occasion du match de football de Ligue 2 opposant le GF 38 au Clermont Foot.
La construction de cet édifice ultra moderne aura connu pas moins de huit années de polémiques et batailles juridiques. Retour sur une grossesse difficile.

Sportivement parlant, le stade est magnifique. D’une capacité de 20 000 places, extensible à 28 000, c’est sans doute l’une des plus belle enceinte sportive française.5500 panneaux de verre pour 18 000 m² de transparence et une vue imprenable sur les Alpes. De n’importe quel endroit des tribunes, les spectateurs peuvent admirer les trois massifs entourant Grenoble : Belledonne, Chartreuse et Vercors. Un stade conçu à «l’anglaise», c’est-à-dire avec des supporters très proches du terrain et donc des joueurs. Il a vocation à accueillir les rencontres sportives de haut niveau mais également les concerts et événements en tous genres.le stade est situé en bordure du parc Paul Mistral

« A Grenoble, c’est déjà demain »

Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de Football Professionnelles est aux anges. Présent lors de l’inauguration, il s’est montré très enthousiaste :  » Cette ville, Grenoble, cette région, le Dauphiné, ont toujours eu un train d’avance. C’est vraiment un grand bonheur d’offrir ce stade au public. Aujourd’hui, c’est sans doute le stade le plus moderne de France« .
Ce stade « High Tech » est le symbole même du sport spectacle. Les spectateurs deviennent acteurs en ayant la possibilité d’encourager leur équipe en envoyant des SMS sur l’écran géant du stade. Ils peuvent également élire le joueur du match ou bien encore faire une déclaration d’amour à leur dulcinée.

Deniers publics au service du privé

L’idée des SMS est loin d’être un hasard puisque le propriétaire du club de foot, Kazutoshi Watanabe, possède la société nippone de téléphonie « Index Corporation ». Et bien évidemment les fameux textos ne sont pas gratuits. Une opération marketing énorme pour ce géant de la téléphonie. Des nombreuses polémiques qui ont entouré la construction du Stade des Alpes, la question s’est donc posée de savoir qui va profiter le plus des retombées économiques de l’enceinte sportive. Payé par l’agglomération de Grénoble, son coût n’a cessé d’augmenter depuis les prémisses du projet. Estimé entre 20 et 30M d’euros en 2001 ; 37,36M pour l’avant projet en juillet 2002, 55M après quelques modifications du projet en février 2004, puis 66M en juillet 2006, pour atteindre la bagatelle de 76M d’euros au final !

Grogne chez les écolos

L’ambiance au sein du conseil municipal de Grenoble n’a pas vraiment été au beau fixe tout au long des travaux. Au sein même de la majorité, les élus socialistes et communiste s’opposaient aux « anti-stade », les élus verts. Ces derniers estiment que construire un stade dans un centre ville déjà très pollué n’est que pure folie. De plus, la construction aurait nécessiter l’arrachage de nombreux arbres, dont certains centenaires. On dénonce également un manque de concertation des citoyens. Seuls les habitants de la ville de Grenoble auraient été concertés alors que le stade se revendique de toute l’agglomération. La moindre petite faille au dossier est étudiée et se transforme en attaque judiciaire. Entre suspension et demande en annulation du permis de construire, les travaux prennent énormément de retard. Finalement, les élus en faveur du stade trouveront gain de cause. Premier match au Stade des Alpes le 15 février: victoire du GF 38 2 à 0 face aux auvergnats du Clermont Foot

Bataille électorale

En effet, question écologie, le stade est à la pointe de la modernité. Le stade a été conçu dans une démarche de développement durable. Les 1000m² de panneaux photovoltaïques (panneaux solaires permettant l’économie d’énergie) permettent de couvrir les besoins en énergie hors match. De plus, la Communauté d’agglomération de Grenoble souhaite que les trois-quarts des supporters viennent à pied, à vélo ou en transports en commun les jours de match afin de respecter l’environnement. Ainsi des navettes sont mises à disposition et desservent les différents parkings situés à distance du stade. Enfin des arbres seront plantés en nombre supérieur à ceux arrachés, qui selon les partisans du stade n’étaient pas centenaires.

Alors, un projet de stade attaqué sur des arguments fondés ou simple bataille électorale en vue des municipales ? Toujours est-il que le Stade des Alpes a bel et bien ouvert ses portes pour la plus grande joie des supporters.