C’était en septembre 2005. L’équipe de France en grande difficulté dans son groupe défiait l’Eire à Dublin pour un match déterminant. Sans impressionner, les bleus avaient alors fait l’essentiel en s’imposant 1-0 sur un but de Thierry Henry. Quatre ans plus tard, les hommes de Raymond Domenech affronteront de nouveau l’équipe d’Irlande les 14 et 18 novembre prochain en vue d’obtenir leur billet pour la coupe du monde 2010. Petit diaporama des enjeux avant ces deux matchs décisifs.
Le bilan des affrontements est légèrement en faveur des bleus
Pour 13 confrontations entre l’Eire et la France, « les Français ont gagné 5 fois, pour 4 défaites et autant de matchs nul. » indique le monde.fr . Un bilan légèrement favorable qui n’incite pourtant pas à une confiance démesurée. Ainsi comme le rappelle sport24.com la France avait dû attendre 52 ans jusqu’en 2005 « après la première et unique victoire jusque-là en Irlande ».
Et aujourd’hui ?
L’équipe de France théoriquement supérieure à son adversaire sur le papier aura également l’avantage de recevoir au match retour. Pourtant Raymond Domenech reste méfiant. Interrogé par la radio RTL, le sélectionneur des bleus a indiqué « On sait ce qu’il faut faire, quel que soit l’adversaire. L’objectif est de se qualifier pour la Coupe du Monde. C’est l’Irlande, faut le faire. On les connaît, c’est l’Angleterre bis. On sait ce qui nous attend. C’est costaud. » D’autant que l’entraîneur des verts n’est autre que Giovanni Trapattoni, entraîneur légendaire surnommé « le maestro », déjà vainqueur de cinq coupes d’Europe (trois coupes de l’UEFA, une coupe des coupes et une ligue des champions) et de sept championnats d’Italie. L’entraîneur transalpin semble avoir pris ses marques à la tête de la sélection irlandaise comme en témoigne l’invincibilité des verts durant la poule de qualification, où ils ont notamment affronté l’Italie à deux reprises (4 victoires et 6 nuls).
L’inconnue sera également l’état physique des joueurs français. La plupart d’entre eux devraient jouer deux matchs par semaine durant les mois d’octobre et novembre, ligue des champions oblige. Cette période est traditionnellement propice aux blessures. Didier Deschamps l’entraîneur de l’Olympique de Marseille a évoqué ce danger au micro d’Eurosport : « Le gros souci, c’est le risque de blessure. J’espère qu’il n’y aura pas de joueurs importants blessés. »
D’autres se montrent plus rassurants à l’image de Gérard Houiller, directeur technique national : « Actuellement, l’équipe de France est dans une phase ascendante. Il y a une énorme détermination des joueurs pour aller en Afrique du Sud. Il faut que cela continue. Je ne me fais pas de bile. Quand je vois la ferveur qu’il y avait contre l’Autriche, alors que c’était un match sans enjeu, je me dis que cela va être extraordinaire. » La partie s’annonce serrée.