Federer remet les pendules à l’heure

Roger Federer a terminé cette saison 2007, comme il l’avait commencée à Melbourne. Par une victoire. À Shangai, le Suisse a remporté le quatrième Masters de sa carrière. La défaite en début de tournoi contre le Chilien Gonzalez semble définitivement oubliée. En dominant l’étonnant Espagnol David Ferrer en finale (6/2, 6/3, 6/2), Roger Federer a prouvé qu’il était bien l’homme de cette saison 2007. Car, si ce dernier a paru moins dominateur cette année, il n’en demeure pas moins que l’helvète a glané la bagatelle de 8 titres cette année et connu la défaite uniquement à 9 reprises. Ces impressionnantes statistiques lui ont ainsi permis de terminer une quatrième année consécutive au premier rang mondial. « C’est une belle victoire. Ça prouve à moi-même et au monde que je peux le faire, encore et encore. » À seulement 26 ans, Federer s’est déjà construit un palmarès à hauteur de celui des plus grands (53 titres dont 12 en Grands Chelems).

Gagner encore et toujours

De son côté, le finaliste malheureux David Ferrer ne pouvait que témoigner de la supériorité de son bourreau : « Roger a joué mieux que moi. Il est le numéro 1. Il n’a pas de point faible. Il est le meilleur de tous les temps, c’est sûr. » L’hommage est de taille mais ne fait qu’illustrer l’immense respect dont jouit Federer sur le circuit ATP.
Loin d’avoir rassasié le Suisse, ce succès n’a fait que raviver sa boulimie de victoire : « Pour 2008, il y a plein de choses qui me motivent. Gagner les JO, gagner Rolland-Garros, battre le record de victoire en Grand Chelem de Sampras. Tout ça est très excitant. » Ses adversaires devront donc se faire une raison, la domination hégémonique de Roger Federer n’est pas prête de toucher à sa fin avant quelques années. Les Nadal, Gasquet, Djokovic et consorts n’auront pas d’autres choix que de s’armer de patience pour détrôner le Tsar.