Haut Courant visite le siège du Midi Libre

Haut Courant était invité, mercredi 14 janvier, à visiter les locaux de Midi Libre. Aperçu des coulisses de l’info, au coeur de la rédaction et des rotatives.

Saint Jean de Védas, 21h30. Les étudiants du master journalisme de Montpellier -et rédacteurs du site Haut Courant– arrivent au siège de quotidien régional, accueillis par le journaliste Didier Thomas-Radux.

Après une courte présentation historique et générale du journal, Haut Courant déambule dans les bureaux de la rédaction. Il est 22h30 et quelques journalistes sont encore d’astreinte : ils attendent, devant une vieille télévision, les résultats définitifs des derniers événements sportifs en cours.

La visite se poursuit dans les rotatives de Midi Libre. Le quotidien du Languedoc-Roussillon a cette particularité de disposer de sa propre imprimerie. Elle tire également les exemplaires de l’Indépendant, de Centre Presse, du Monde, des Echos

D’abord, des plaques d’encres sont constituées. Chaque plaque représente une page du journal, qui va varier selon l’édition. 2500 plaques sont produites chaque jour.

Ici, il y a environ 1 mois de stock de papier journal !

Une salle de machines établie sur deux niveaux et qui grouille de bruit…

Les énormes rouleaux de papier sont insérés dans la rotative
Le papier journal défile dans la rotative
Vue générale de la rotative de Midi Libre
Une machine impressionnante
Les journaux imprimés sont pliés et acheminés vers l'empaquetage

Vient ensuite l’empaquetage automatisé des journaux, qui seront acheminés vers les différents points de vente de la région. Les premières livraisons s’effectuent vers 2 heures du matin pour les villes les plus éloignées de la rotative, telles que Rodez ou Perpignan. L’édition de Montpellier est ainsi la dernière imprimée, ce qui fait d’elle la plus complète avec des informations éventuellement tombées jusqu’à 4 heures du matin.

Federer remet les pendules à l’heure

Roger Federer a terminé cette saison 2007, comme il l’avait commencée à Melbourne. Par une victoire. À Shangai, le Suisse a remporté le quatrième Masters de sa carrière. La défaite en début de tournoi contre le Chilien Gonzalez semble définitivement oubliée. En dominant l’étonnant Espagnol David Ferrer en finale (6/2, 6/3, 6/2), Roger Federer a prouvé qu’il était bien l’homme de cette saison 2007. Car, si ce dernier a paru moins dominateur cette année, il n’en demeure pas moins que l’helvète a glané la bagatelle de 8 titres cette année et connu la défaite uniquement à 9 reprises. Ces impressionnantes statistiques lui ont ainsi permis de terminer une quatrième année consécutive au premier rang mondial. « C’est une belle victoire. Ça prouve à moi-même et au monde que je peux le faire, encore et encore. » À seulement 26 ans, Federer s’est déjà construit un palmarès à hauteur de celui des plus grands (53 titres dont 12 en Grands Chelems).

Gagner encore et toujours

De son côté, le finaliste malheureux David Ferrer ne pouvait que témoigner de la supériorité de son bourreau : « Roger a joué mieux que moi. Il est le numéro 1. Il n’a pas de point faible. Il est le meilleur de tous les temps, c’est sûr. » L’hommage est de taille mais ne fait qu’illustrer l’immense respect dont jouit Federer sur le circuit ATP.
Loin d’avoir rassasié le Suisse, ce succès n’a fait que raviver sa boulimie de victoire : « Pour 2008, il y a plein de choses qui me motivent. Gagner les JO, gagner Rolland-Garros, battre le record de victoire en Grand Chelem de Sampras. Tout ça est très excitant. » Ses adversaires devront donc se faire une raison, la domination hégémonique de Roger Federer n’est pas prête de toucher à sa fin avant quelques années. Les Nadal, Gasquet, Djokovic et consorts n’auront pas d’autres choix que de s’armer de patience pour détrôner le Tsar.