Sarah Manseri, ignorée en France, reconnue aux Etats-Unis

Poulxoise depuis sa naissance, Sarah Manseri a longtemps fait partie des meilleures tenniswomen françaises de sa génération. Aujourd’hui âgée de 20 ans, elle combine sport de haut niveau et études aux Etats-Unis. Là où tout est possible.

A la voir en pyjama, affalée sur son canapé, on a du mal à imaginer la joueuse de tennis coquette et stressée qu’elle est devenue. Ignorée par les instances françaises, Sarah Manseri est repérée par l’agence Athletics Partner à l’âge de 16 ans. Une bourse universitaire pour poursuivre sa progression tennistique et ses études aux Etats-Unis lui est proposée. “C’était une décision très difficile à prendre”, se souvient la jeune femme. “Je suis très proche de ma famille et n’avais jamais quitté mon village. Mais ma mère m’a convaincue de l’opportunité unique que c’était.” Le bac STMG en poche, Sarah Manseri file pour le Kansas en 2017 avant de rejoindre la Floride et les Titans d’Eastern Florida en 2018.

16e des championnats universitaires américains

Une année intense, avec 3 à 4 heures d’entraînement quotidien, qu’elle boucle au 16e rang des “Junior College”. “Elle a fait d’énormes progrès là-bas, notamment sur le plan mental”, souligne son ancienne coéquipière au Tennis Club d’Uzès Joëlle Rollet. “Même si elle reste une fille extrêmement stressée, c’est vrai qu’elle a beaucoup gagné en maturité”, complète Christine, sa mère. Mais Sarah Manseri, qui admire Serena Williams pour sa combativité sur le court, ne compte pas s’arrêter là. “En 2019, je vais attaquer ma troisième année aux Etats-Unis et je vais passer en première division universitaire sous les couleurs de l’University of West Alabama. Je vais affronter des joueuses plus âgées que les années passées”, détaille-t-elle. “Je me donne encore deux ans pour progresser un maximum et, selon le niveau que j’aurai atteint, pourquoi pas tenter ma chance sur le circuit professionnel. J’aurai alors 22 ans. En France, ce serait inimaginable mais aux Etats-Unis, tout est possible. Des joueuses universitaires ont déjà brillé chez les pros.

Numéro 8 française à 10 ans

Dotée d’un talent précoce pour la petite balle jaune, Sarah Manseri n’a pas perdu de temps. “Dès l’âge de trois ans, elle était déjà très motrice et ne tenait pas en place”, se souvient Christine. “Elle fouillait dans mon sac de tennis, mettait sa casquette à l’envers et s’amusait avec ma raquette deux fois plus grande qu’elle. On lui en a acheté une adaptée pour les enfants de son âge qui la suivait partout.” Il n’en fallait pas moins pour que cette joueuse amateur inscrive sa fille au mini-tennis quelques mois plus tard. Alors qu’elle n’a que 4 ans, le Comité du Gard la repère. “Elle centrait déjà toutes ses balles, en coup droit comme en revers, et avait une coordination exceptionnelle pour son âge”, détaille sa mère. Dès lors, sa progression est lancée. Sur les courts de Poulx, de l’AS Bas Rhône, des Hauts de Nîmes puis de Caissargues, elle gravit un à un les échelons. Au point d’être numéro 8 française à seulement 10 ans. “Nous n’avions pas les moyens de la mettre dans une académie pour accélérer sa progression. Elle s’entraînait en cours collectifs et individuels”, confie Christine Manseri.

Le coup droit est la principale arme de Sarah Manseri

Adolescente, Sarah se stabilise au Tennis Club d’Uzès avec son entraîneur Thibault Alcaide. A ses côtés, elle accumule les titres départementaux, mais la Montpelliéraine Léa Romain, référence française de sa génération, la barre systématiquement en finales régionales, la privant d’accéder au championnat de France. “Sarah est dotée d’un coup droit exceptionnel”, souligne Joëlle Rollet.” Mais elle avait un sale caractère ! Il lui a sans doute manqué un peu de maturité et de constance mentale pour progresser plus rapidement.

Croyante et superstitieuse

Si elle n’a pas encore touché au Graal du professionnalisme, Sarah Manseri a déjà le sens du détail. Fan de mode, la jeune femme observe toujours la même routine d’avant match. “Je me coiffe avec beaucoup de soin et choisi des habits assortis”, souligne-t-elle. “Et puis, comme beaucoup de joueurs de tennis, je suis très superstitieuse. J’ai une tenue que je mets lors de tous mes premiers tours en compétition. Et même si je n’ai pas vraiment de religion, je fais toujours une prière avant d’entrer sur le court.
Cinéphile et amatrice de musique, Sarah Manseri n’a qu’un rêve pour son avenir : rester aux Etats-Unis. “Si je n’arrive pas à percer sur le circuit pro, je me vois bien devenir coach ou bosser dans le management”, confie-t-elle. Une manière de mettre à profit son parcours d’exception.

Tennis: l’Open Sud prépare sa 7e édition

Trois semaines avant le début du tournoi, les organisateurs et partenaires de l’Open Sud de France présentaient hier à la presse l’édition 2017 l’un des plus gros événements de tennis en France.

Balles neuves, reprise. Réunis devant la presse hier à 18h, les organisateurs du tournoi et les représentants des collectivités territoriales semblaient fiers de présenter la nouvelle et septième édition du tournoi ATP250 de Montpellier. Celui-ci se déroulera du 5 au 12 février à l’Arena de Montpellier et promet une compétition relevée. Seront présents quelques-uns des tout meilleurs joueurs français accompagnés de joueurs étrangers reconnus ou prometteurs.

Des tops joueurs français et internationaux

Le triple vainqueur du tournoi et régional de l’étape Richard Gasquet sera bien là pour défendre son titre. Il sera l’un des sept représentants de la délégation française du tournoi, composée de Gilles Simon, Benoit Paire, Pierre-Hugues Herbert, Paul-Henri Mathieu et Jo-Wilfried Tsonga, plus venu depuis 2010. «C’est une grande satisfaction et un privilège de l’avoir enfin ici à Montpellier » a affirmé Sébastien Grosjean le directeur du tournoi.

Côté joueurs internationaux, la tête d’affiche est sans conteste Marin Cilic. Actuel numéro 7 mondial et vainqueur de l’US Open en 2014, le croate fera sans doute figure de favori. Il devra notamment batailler avec les espagnols et expérimentés Verdasco et Granollers, et avec les prometteurs russe et croate Khachanov et Coric. Un tableau alléchant, qui sera complété par les vainqueurs des qualifications et par 3 wild card accordées par l’organisation et par la fédération.

Des événements sportifs en marge du tournoi

De son côté, Kamel Chibli, vice-président de la région et chargé du sport a lui annoncé l’organisation pendant le tournoi d’un trophée des sports, destiné à honorer les sportifs régionaux s’étant illustrés pendant l’année. Il a également rappelé, comme l’ont fait tous les intervenants, l’implication financière des collectivités quant à l’organisation de ce type d’événement. L’Open Sud représente en effet «6 millions d’euros d’impact économique sur le territoire » avance Kamel Chibli.

D’autres événements autour du tournoi seront donc organisés comme l’ont notifié les représentants de TV Sports Events, qui organise l’événement. Les spectateurs montpelliérains pourront ainsi assister à des conférences liées au sport, au salon SPORTCOLL pour accompagner les acteurs économiques du mouvement sportif et au salon des sports de nature. « L’objectif est de créer une nouvelle dynamique pour cet événement » affirme Samir Boudjemaa de TV Sports Events.

Un tournoi d’envergure qui plaira sans doute aux amoureux de tennis, dans une région qui compte quasiment 100 000 licenciés.

Open Sud de France : Gasquet vainqueur pour la troisième fois !

Cette semaine, Haut Courant vous fait suivre l’Open Sud de France. Tous les jours un résumé de la journée, avec résultats, déclarations, interviews.

Le beau triplé montpelliérain de Gasquet

Richard Gasquet – Paul-Henri Mathieu : 7-5, 6-4

Le plus beau des retours. Après sa blessure au dos – qui l’avait contraint de déclarer forfait pour l’Open d’Australie – Richard Gasquet s’impose pour la troisième fois à Montpellier (la deuxième consécutive) en six éditions.

Pourtant Gasquet avait mal débuté cette finale en étant rapidement mené 3-0. Moins en jambe et face à un adversaire plus agressif que lui, le Biterrois va vite reprendre ses esprits et revenir à 3 partout… pour ensuite concéder le break et être mené 5-3. Mais décidément, rien n’est fait pour durer dans cet ultime duel montpelliérain. Gasquet va revenir et enchaîner 4 jeux consécutifs pour empocher la première manche (7-5). Chacun des deux joueurs auront eu leur période dans ce premier set, mais l’expérience du n°10 mondial aura su faire pencher la balance en sa faveur.

Gasquet décide alors d’accélérer en imposant un break d’entrée à PHM. Il confirme ensuite sur son service. Mathieu devient plus inconstant, force plus ses coups, fait plus de fautes : l’envie de trop bien faire sûrement. À la différence de Gasquet qui devient très solide en défense en repoussant toutes les tentatives d’accélérations de Paul-Henri Mathieu, et en gratifiant le match de somptueux passing-shots. Fort de ce break d’avance, « Richie » va garder la tête froide et s’imposer 6-4 dans le seconde manche, malgré une formidable résistance de Paul-Henri Mathieu.

Ce dernier regrettera d’avoir « moins bien servi que d’habitude face à un adversaire qui ne perd jamais contre des joueurs classés au-delà des 30 premiers». Il sait que le chemin est encore long : « Il me faut plus de constance à l’avenir pour pouvoir rivaliser avec ce genre de joueur. Mais arriver en finale m’encourage pour la suite.»

De son côté, Richard Gasquet revient sur sa condition physique : « J’ai ressenti une douleur à l’entraînement ce matin, mais rien ne m’a empêché de jouer la finale. J’ai mal commencé, mais à partir de 3-3 dans le premier set j’étais à 100 % de mes moyens. De toute façon, Paul-Henri frappait très fort la balle et je n’aurais pas pu gagner si je n’avais pas été en pleine possession de mes moyens », déclare le grand vainqueur du jour. Il reste cependant évasif quant à son état de forme pour les semaines à venir. Rappelons qu’il enchaîne l’ATP 500 de Rotterdam.

Des leçons à retenir de la semaine montpelliéraine

 Richard Gasquet gagne pour son retour à la compétition. Évidemment, rien de mieux pour la confiance et pour bien lancer une saison. Même si le Français semble en difficulté sur son service, son tennis revient petit à petit. De quoi espérer quelques bonnes performances en Grand Chelem et dans les Masters 1000.

 Le retour de Paul-Henri Mathieu en finale est également une bonne surprise pour le tennis français. Plus en jambes, PHM semble avoir retrouvé un peu de sa verve d’antan avec des coups beaucoup plus tranchants et un meilleur déplacement. De bon augure pour la suite. Un joueur qui ne sera pas évident à jouer lors des grands tournois.

 Dustin Brown, de son côté, aura fait des misères lors de ce tournoi, Gilles Simon s’en souviendra ! Un joueur qui, en confiance, est capable de battre beaucoup de ses adversaires. Peut-être un signe avant-coureur d’une bonne saison pour ce tennisman atypique de 31 ans.

 Alexander Zverev , lui, est le seul joueur depuis Gasquet et Nadal à intégrer le top 100 aussi jeune. Le retrouver en demi-finale avec un beau niveau de jeu signifie quelque chose. L’Allemand devra cependant contrôler ses nerfs et être plus calme dans les moments importants s’il veut progresser mentalement. Mais il a de l’avenir, c’est une certitude.

Le tournoi aura été une réussite cette année, avec la venue de têtes de séries intéressantes malgré l’hécatombe de ces derniers dès les premiers jours. Peut mieux faire donc, mais l’Open Sud de France est amené à grandir, le maire de Montpellier l’a garanti en invitant le prochain Président de la Fédération Française de Tennis à venir à l’Arena l’année prochaine.

Open Sud de France : Gasquet et Mathieu filent en demi-finale

Cette semaine, Haut Courant vous fait suivre l’Open Sud de France. Tous les jours un résumé de la journée, avec résultats, déclarations, interviews.

Le vaillant Paul-Henri Mathieu va en demi-finale

Paul-Henri Mathieu – John Millman : 7-6, 5-7, 6-3

Un match très accroché dès le premier set où les deux joueurs se sont rendus coups pour coups, mais où le Français à su faire la différence au tie-break. Le deuxième set, indécis, aura vu «Paulo» craquer à 5-5, concédé le break et ensuite le set. Le début du troisième set est à l’image des deux premiers, indécis. Paul-Henri Mathieu, visiblement fatigué, va puiser dans ses ressources et réussir à breaker l’Australien au moment opportun.

Lors de la conférence de presse, Paul-Henri Mathieu revient sur le match : « Quand j’ai commencé le match aujourd’hui, j’étais un peu moins bien physiquement que les tours précédents, du fait de l’enchaînement des matchs. J’ai tout de suite senti que j’avais moins de jus, que je bougeais moins bien. Il fallait s’accrocher en espérant que ça passe. J’ai réussi à remporter ce premier set sans avoir l’impression d’être devant. J’ai voulu relâcher dans le deuxième set et il m’est passé devant. Ça s’est joué à un fil. C’était un adversaire difficile à manœuvrer. L’objectif était de rester au contact et de trouver des solutions, d’attendre une faute de sa part. »

Concernant son adversaire de demain, le très jeune Zverev, il a déclaré : « C’est un bon joueur, qui jouera très bien dans un futur proche. À chaque fois que je l’ai joué, ça a été des matchs compliqués. Il m’a surpris à chaque fois. »

Un choc qui promet.

Un Gasquet solide

Richard Gasquet – Marcos Baghdatis : 6-4, 6-4

-265.jpgGasquet est en forme. Pour son retour à la compétition à Montpellier, il avait un quart de finale qui n’était pas évident à jouer contre un adversaire qu’il n’avait jamais battu en trois confrontations : Marcos Baghdatis. Anomalie rectifiée par le Biterrois qui, une nouvelle fois, aura fait preuve de sérieux et d’application sur cette rencontre. Peu en verve sur son service, il a su s’appuyer sur un revers solide et un bon jeu de jambes pour venir à bout du « plus Français des Chypriotes».

Après le match, Richard Gasquet a déclaré : « Je savais que Baghdatis faisait plus d’échange et que ça allait être plus compliqué. J’ai fait un match solide même si je manque de rythme et d’entrainement. Je suis content de mon niveau de jeu même si je sais que rien n’est joué. »

Les autres rencontres de la journée

Alexander Zverev – Michael Berrer : 6-7, 6-2, 7-5

Le duel 100 % allemand aura tenu toutes ses promesses et bien plus encore. Le vétéran et le benjamin de ces quarts de finales ont livré un match de presque trois heures. Un match où le jeune joueur de 18 ans aura été à courant alternatif, alternant le bon et le moins bon. Techniquement supérieur à son adversaire, Zverev va pourtant céder le premier set après avoir été fantomatique pendant 3 jeux, concédant un 11 points à 1 sur les 12 derniers points et un tie-break aux abonnés absents.
Celui qu’on surnomme « Sacha », reprendra le dessus au deuxième set (6-2) et au troisième malgré une belle résistance de Berrer. Un Zverev à deux visages qui combattra ses démons pour rejoindre les demi-finales.

Open Sud de France : Monfils éliminé d’entrée, Gasquet évite le piège Gulbis

Cette semaine, Haut Courant vous fait suivre l’Open Sud de France. Tous les jours un résumé de la journée, avec résultats, déclarations, interviews.

Ce mercredi, une journée pleines de surprises avec l’élimination de Gaël Monfils dès son entrée en lice. En revanche, ça passe pour Richard Gasquet, la tête de série n°1 du tournoi.

Monfils éliminé d’entrée !

Gaël Monfils – Edouard Roger-Vasselin : 4-6, 6-7 (5)

Première sensation de cet Open Sud de France, « La Monf’ » est éliminé par un excellent Edouard Roger-Vasselin en deux sets. Diminué et en «manque de jus», l’Antillais faisait son entrée en lice.

Lors du premier set, Roger-Vasselin a été plus solide et plus constant. Breaké d’entré par un adversaire visiblement mieux rentré dans le match, Monfils, complètement amorphe, multipliant les fautes, avait pourtant réussi à combler son retard. À 3-3, 40A, l’Antillais commettait une faute grossière, en ratant complètement un smash tout fait. La faute de trop pour le Français, trop timoré face à son compatriote volontaire et régulier.

Dès le début du deuxième set et après avoir breaké d’entrée son adversaire (2-0), Monfils a fait appel au kiné pour se faire soigner, apparemment gêné par une douleur à la hanche. Peu de conséquences sur le fil du match puisque Roger-Vasselin, imperturbable et en confiance n’a pas faiblit, tenant Monfils dans les longs échanges. «Je suis très satisfait de mon niveau de jeu aujourd’hui. Depuis la fin de l’année dernière je me sens bien. L’indoor me réussit et mon jeu s’adapte parfaitement sur cette surface», a déclaré le joueur victorieux du jour.

Monfils a concédé après sa défaite «manquer de jus», notamment du fait de son quart de finale à l’Open d’Australie contre Milos Raonic. «Edouard a été très solide, j’avais pas un bon jeu de jambes, j’étais lourd sur mes déplacements et forcément en indoor contre lui, je me fait balayer». Il confesse ensuite : «Il me faut un vrai break, je ne pourrais pas reprendre correctement sinon.»

Gasquet, solide, évite le piège Gulbis

Richard Gasquet (1 – FRA) – Ernests Gulbis (LET) : 6-4, 6-4

Belle victoire de reprise pour le Gasquet ! Après avoir manqué l’Open d’Australie pour un problème de dos, le retour du Biterrois à la compétition faisait figure de piège puisqu’il affrontait l’imprévisible et pas moins talentueux Ernests Gulbis. Une entrée en lice brillamment orchestrée.
Pourtant dès le premier set, le Letton enchaînait les aces à plus de 215 km/h en moyenne. Mais face aux services monstrueux de son adversaire, le Biterrois a su exploiter les brèches au bon moment. À 4-4 partout, le premier service de Gulbis commençait à battre de l’aile et dès que l’échange s’installait, Gasquet a réussi coup sur coup à faire craquer son adversaire et obtenir le break. Une stratégie qui lui a permis d’empocher le premier set 6-4.

Début de deuxième set, mêmes intentions côté Gasquet avec un Gulbis multipliant les fautes et le Français lâchant de magnifiques revers longs de lignes dont il a le secret. Avec un break d’entrée, Gasquet a fait le métier : il s’ impose en deux sets gagnants 6-4, 6-4. Convaincant.

Fier de lui, Richard Gasquet analyse le match : « J’ai énormément travaillé pour revenir en forme, mais on a toujours la peur de la blessure dans la tête… Aujourd’hui mon dos va bien, c’est le plus important », avoue-t-il. Il ajoute : « Je suis très content d’avoir battu Gulbis. C’est un joueur contre qui j’ai souvent perdu et lui mettre 6-4, 6-4 est une vraie satisfaction et j »ai fait moins d’erreur que lui. J’ai su mettre le coup d’accélérateur au moment voulu pour faire la différence, j’ai su être intelligent sur le cours quand il le fallait. J’ai bien servi, bien retourné, je n’ai pas fait d’erreurs dans l’échange. C’était un match solide. »

Au prochain tour, le Biterrois affrontera Marcos Baghdatis, un adversaire qu’il n’a jamais battu en quatre confrontations : «Je ne pense pas être favori demain. C’est un super joueur et ça annonce un match difficile.» L’occasion de voir si l’embellie est bien de retour pour celui qui joue à domicile.

Autres résultats de la journée

Le Français Kenny De Schepper s’est incliné face à l’Allemand, Michael Berrer sur un score de 6-3, 6-4.

Marcos Baghdatis s’est imposé en deux manches face au Japonais Taro Daniel, 6-2, 7-6.

Le Croate Marin CILIC – tête de série numéro 2 – s’est incliné face au jeune Allemand de 18 ans, Alexander Zverev, 7-6, 7,6.

OPEN SUD DE FRANCE – Résumé du mardi 2 février

Cette semaine, Haut Courant vous fait suivre l’Open Sud de France. Tous les jours un résumé de la journée, avec résultats, déclarations, interviews.

Ce mardi 2 février, le Français Nicolas Mahut s’est incliné dès le premier tour. Paul-Henri Mathieu, Kenny De Schepper et Dustin Brown sont qualifiés pour le deuxième tour. Coric (n°7) passe à la trappe.

Résultats de la veille en simple :

Taro DANIEL (JPN) – Denis ISTOMIN (UZB) 6-2, 6-2
Marcos BAGHDATIS (8 – CHY) – Lucas LACKO (SVK) 7-5, 7-5
Alexander ZVEREV (ALL) – Luca VANNI (ITA) 6-7 (3), 6-4, 7-5

Résumé de la journée du mardi 2 février

Jan-Lennard STRUFF (ALL) – Nicolas MAHUT (FRA) : 6-3, 7-5

Le Français s’incline en deux sets dans un match dominé par Jan-Lennard Struff. Une première manche durant laquelle l’Allemand s’est montré plus incisif à la différence de Mahut qui a eu du mal à rentrer dans le match en concédant ses deux premiers jeux de service.
Dans le deuxième set, le Français est revenu avec de meilleures intentions mais a craqué au plus mauvais des moments. À 5-5, après avoir sauvé deux balles de breaks, il finit par craquer. L’Allemand ne se fera pas prier pour terminer le travail et s’imposer 7-5 dans la deuxième manche sur un jeu blanc.
«On a joué à la même période l’année dernière et j’ai l’impression que ce sont les mêmes matchs. J’ai du mal à y rentrer dès le début et il ne concède que très peu de fautes. Je ne comprends pas son classement, il devrait être mieux classé vu son niveau de jeu », déclare Nicolas Mahut à l’issue de la rencontre, visiblement déçu. «Il sert très bien, entre 200 et 220 km/h à chaque fois. Il a été plus solide que moi. Je ne pense pas avoir craqué.»

«C’est dommage qu’un tournoi de ce standing n’est pas encore investi dans le hawkeye», a-t-il concédé à propos du tournoi Montpelliérain. L’année prochaine peut-être ?

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Paul-Henri MATHIEU – Elias YMER : 6-1, 6-4

Après s’être facilement imposé dans le premier set 6-1, le Français a confirmé sa bonne entrée sur le tournoi Montpelliérain. Il s’impose en deux manches et 1h18 de jeu. Face à un jeune suédois accrocheur et joueur, l’expérience du Français aura fait la différence dans les moments cruciaux.
« Je ne connaissais pas ce joueur, c’est jamais évident d’affronter des joueurs qualifiés. J’ai fais un bon match. J’ai baissé de rythme dans le deuxième set mais je savais qu’en gardant mon jeu de service ça allait passé.» Le joueur de 34 ans affrontera l’imprévisible Benoit Paire au second tour, ce jeudi.

Dustin BROWN (ALL) – Steve DARCIS (BEL) : 7-5, 7-5

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Ces deux joueurs ont un point commun et pas des moindres. Ils ont tous deux éliminé Rafael Nadal à Wimbledon. Le premier la saison dernière, et le second en 2013. Deux sensations qui n’ont pas confirmé ensuite. L’Allemand aux longs dreadlocks s’est imposé en deux manches au terme d’une rencontre accrochée, où les deux protagonistes auront fait entendre leur voix. Sûrement l’un des meilleurs matchs de la journée. Steve Darcis a cédé à chaque fois au 11ème jeu de chaque manche concédant le break sous les coups de boutoirs de son adversaire. Le Français Gilles Simon – auteur d’un match épique contre l’ogre Djokovic – sera son adversaire au second tour.

Ernests GULBIS (LET) – Quentin HALYS (FRA) : 6-4, 6-3

Le jeune français est bien rentré dans la partie face à un adversaire toujours compliqué à jouer, à savoir Gulbis, demi-finaliste à Roland-Garros en 2014. Il a offert une belle résistance face au fantasque Letton et son coup droit atypique, avant de craquer au fatidique 9ème jeu du premier set. Rapidement mené 3-0 dans la seconde manche. Le retard sera trop conséquent pour être rattrapé. Il s’incline en deux manches.
Gulbis affrontera Richard Gasquet ce mercredi, pour l’un des chocs du deuxième tour. Une entrée en lice qui s’annonce compliquée pour le Biterrois, tête de série numéro un dans l’arène montpelliéraine.

Les autres résultats de la journée

Michael BERRER (ALL) – Berna CORIC (7 – CRO) : 7-6, 6-2

La surprise de la journée. Le jeune et prometteur Coric, 19 ans et tête de série n°7 du tournoi, a été éliminé dès son entrée en lice par le vétéran Allemand Michael Berrer.

Ruben BEMELMANS (BEL) – Joao SOUSA (4 – POR) : 6-4, 3-6, 6-4

Kenny DE SCHEPPER (FRA) – Nikoloz BASILASHVILI (GEO) : 7-6, 6-2

Coupe Davis : Federer épouvantail des Français, Stan prenable ?

La finale de la Coupe Davis s’ouvre ce vendredi à 14 heures sur un duel entre Jo-Wilfried Tsonga et Satnislas Wawrinka. Un premier match qui sent la poudre ! Et peut donner le ton de la rencontre entre Français et Suisses. Jo a l’occasion de mettre les siens en confiance avant l’entrée en lice du Maestro, Roger Federer. Classés respectivement deuxième et quatrième à l’ATP quand nos Français se situent entre la 12e – Tsonga – et la 26e place – Gasquet – les Helvètes sembleraient favoris. Sauf que là on parle d’une finale de Coupe Davis. Disputée en France qui plus est. Alors oui, ce saladier d’argent Roger ne l’a jamais gagné, oui il aura les crocs… Mais en face, nos mousquetaires, dont le dernier succès remonte à 2001, seront eux aussi affamés. Un seul pronostic donc : pas de pronostic !

Wawrinka, cible privilégiée

Côté certitudes, on sait que l’équipe de Lionel Roux disposera d’un avantage au niveau de la fraîcheur. Tsonga par exemple n’a disputé que cinq matchs depuis l’US Open. Autant que son adversaire du jour depuis début octobre, dont un éprouvant duel fratricide face à Federer il y a moins d’une semaine. Au vu de l’intensité de son parcours 2014 – 18 tournois en plus de la Coupe Davis – Stan semble à bout de souffle en cette fin de saison. Saison dont les débuts tonitruants – succès à Chennai et Melbourne – il y a onze mois doivent paraître bien lointains au Suisse. Il n’a plus atteint une finale de tournoi depuis avril et celle remportée sur l’ocre de Monte Carlo contre… Roger Federer.
Jo devra donc s’appuyer sur ce supplément de forme pour mettre les Bleus sur de bons rails. Des Bleus qui, contrairement à leurs homologues pris par les Masters de Londres, ont pu prendre le temps de se concentrer sur cette finale, et de la préparer sereinement. Des arguments à faire valoir dès 14 heures au Stade Pierre Mauroy. D’autant que le Manceau bénéficie d’une courte tête d’avance sur Wawrinka au petit jeu des confrontations directes – 3-2, 2-2 sur terre battue. De manière générale, le bilan des Français face à Wawrinka est plutôt favorable. Moins défavorable que celui face à Rodge en tout cas. La clé de la rencontre pour les Français se situe donc probablement dans les oppositions avec le numéro quatre mondial.

Bilan des Français face à Stanislas Wawrinka (58% de victoires)

Federer chancelant mais affamé

A 33 ans, et vu ses problèmes de dos, «papy Fed» le sait, il dispute probablement ce week-end sa dernière finale de Coupe Davis. Un des seuls titres majeurs – avec le simple olympique – qui lui fasse encore défaut. De quoi survolter un Maestro qui, jusqu’ à son abandon à Londres, réalisait une fin de saison quasi-parfaite – victoires à Bâle et Bercy. Avec un impressionnant ratio de 86% de victoires en 2014, Federer est revenu au niveau et à une qualité de jeu qui lui avaient valu tant de lauriers. Il arrivera à Lille en patron. Mais un patron chancelant. On ne sait encore réellement si le numéro deux mondial est apte à disputer un match.
Outre ces interrogations, une certitude : la fatigue. Celui qui a disputé plus de 80 rencontres depuis janvier a beau connaître un regain de forme ces dernières semaines, son corps ne ment pas. D’autant que cette dynamique pourrait bien se trouver entamée par cinq jours de convalescence. Reste que le bilan face aux joueurs français demeure largement favorable à Roger. 12-2 contre Gasquet, quatre victoires en quatre confrontations sur terre avec Gaël Monfils. De quoi rendre humble… Les Français le savent. L’aura du Suisse dépasse les frontières. Le public français est fan. Certains ont prévenu : ils soutiendront FE-DE-RER. «La Monf» se posera donc en grand outsider à son entrée sur le cours ce vendredi après-midi.

Bilan des Français face à Roger Federer (24% de victoires)

Programme du week end

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Finale Coupe Davis : rêve brisé pour la France

Si près, si loin… Au terme de trois jours intenses, la France s’est inclinée 3 points à 2 en finale de la Coupe Davis face à la Serbie. La victoire fantastique en double samedi de Michael Llodra et d’Arnaud Clément n’aura finalement pas suffi pour soulever le dixième « saladier » de l’histoire du tennis français.

En ouverture vendredi, le numéro 1 français Gaël Monfils avait pourtant montré la voie, avec une victoire nette et sans bavure face à Janko Tipsarevic. Malgré un deuxième set accroché, remporté au jeu décisif, « La Monf » déroule dans la troisième manche en mettant « une bulle » à son adversaire (6/0).

Avant l’entrée en lice du héros serbe Novak Djokovic, la France mène, logiquement, 1 à 0. Face au régional de l’étape, Gilles Simon, préféré à Michael Llodra, ne voit pas le jour. Une victoire de « Djoko » qui remet les deux formations à égalité. Un partout, balle au centre, avant le double de samedi. Selon les statistiques, l’équipe qui le remporte a 90% de chance de remporter le trophée… Et pourtant…

Le match de double est incroyable d’intensité et de suspense. Les serbes, plus en jambes, mènent le bal 2 sets à rien. On croit les carottes cuites pour les Bleus mais c’est sans compter sur la détermination sans faille du duo tricolore. Il renverse la situation pour l’emporter finalement 3 sets à 2. La France mène alors 2 points à 1, tous les espoirs sont permis !

Un dimanche noir pour les Bleus

Le dénouement incroyable du double laisse présager un dimanche glorieux. Il suffit de remporter un des deux matchs pour soulever le « saladier d’Argent ». Dans l’opposition des deux numéros 1, Novak Djokovic surclasse Gaël Monfils : un score sec de 6/2 – 6/2 – 6/4. Rien à dire, le numéro 3 mondial est un cran au-dessus.

Tout va donc se jouer lors de l’ultime match, avec Michael Llodra côté français, cette fois-ci choisi en lieu et place de Gilles Simon. En face, le capitaine serbe préfère Victor Troicki à Tipsarevic, peu à la fête vendredi. Un choix payant car le 30ème mondial domine outrageusement Michael Llodra qui n’arrive pas à développer son jeu d’attaquant.

La Serbie, au terme d’un dimanche parfait, remporte la première Coupe Davis de son histoire. Pour la France, il s’agit de la deuxième défaite en finale après celle de 2002 face à la Russie.. déjà sur le score de 3 à 2.

LES RÉSULTATS DE LA FINALE : 3 à 2 pour la Serbie

    • Tipsarevic – MONFILS 1/6 – 6/7 – 0/6
    • Djokovic – SIMON 6/3 – 6/1 – 7/5
    • Zimonjic/Troicki – LLODRA/CLÉMENT 6/3 – 7/6 – 4/6 – 5/7 – 4/6
    • Djokovic – MONFILS 6/2 – 6/2 – 6/4
    • Troicki – LLODRA 6/2 – 6/2 – 6/3

Finale Coupe Davis : la France défie la Serbie

8 ans d’attente… Depuis sa finale perdue face à la Russie en 2002, la France n’avait plus disputé de finale de Coupe Davis. Du 3 au 5 décembre, les Bleus ont l’occasion de remporter pour la dixième fois le trophée. La finale en Serbie, sur les terres du héros local Novak Djokovic, numéro 3 mondial, s’annonce disputée. Présentation d’une rencontre sous haute tension.

«Rien ne nous fait peur, nous savons à quel point Djokovic et les autres joueurs serbes sont bons. Nous savons également que lorsqu’on joue loin de son pays, l’ambiance est parfois difficile, mais nous sommes prêts.» Les mots du capitaine Guy Forget ont le mérite d’être clairs et de planter le décor. La finale face à la Serbie se présente comme difficile, âpre. Ce combat pour le sacre se tiendra dans une Arena belgradoise chauffée à blanc, avec près de 14000 supporters locaux.

Afin de compléter le palmarès de l’équipe de France, vierge depuis le titre glané de haute lutte en Australie en 2001, Guy Forget a aligné une formation compacte et compétitive, malgré l’absence du numéro 2 français et numéro 13 mondial, Jo-Wilfried Tsonga, blessé.

Simon choisi pour épauler Monfils

Si le choix de Gaël Monfils est logique au vu de sa bonne forme en cette fin de saison (titre à Montpellier, finale à Paris-Bercy), Forget a choisi Gilles Simon pour l’épauler, au détriment de Michael Llodra qui, rappelons-le, avait battu Djokovic il y a trois semaines à Bercy. Guy Forget s’en explique : «je pense que le point du double sera crucial. J’ai envie d’envoyer un Mika Llodra frais et dispos sur le double de samedi. J’ai envie de me laisser aussi la possibilité d’un deuxième choix sur le simple de dimanche

Le

Un choix qui parait judicieux, car en face, les Serbes ont aussi de beaux atouts à mettre en avant pour la première finale de Coupe Davis de leur histoire. Si Djokovic est incontestable, le choix du deuxième joueur a aussi été l’objet d’incertitudes jusqu’au dernier moment. Entre Victor Troicki, 30ème mondial et Janko Tipsarevic, 49ème, le capitaine serbe a préféré le second. En effet, Tipsarevic dispose d’une plus grande expérience de ce genre de rencontre et a été décisif en demi-finale en remportant deux points face à la République Tchèque.

La rencontre s’annonce serrée, très serrée, et comme souvent, le double peut faire la différence. Le serbe Nenad Zimonjic, qui vient de remporter en double le Masters à Londres est loin d’être un débutant et sera le danger numéro 1. Autre élément à prendre en compte, le public.

Un environnement hostile pour les Bleus

Les serbes sont réputés sanguins et la finale devrait être explosive. Les 1600 supporters français qui auront fait le déplacement devront donner de la voix pour se faire entendre. Autre facteur au désavantage des Français : le chiffre 0, comme le nombre de défaites en Coupe Davis de la Serbie dans son jardin. Il faut également se pencher sur le parcours des Français. Pour se hisser jusqu’en finale, la France n’a disputé que des rencontres dans l’Hexagone. Quid donc de sa capacité à s’exporter… Enfin, autre élément majeur dans cette finale, la surface. Selon les dires des joueurs français, elle est «ni trop lente, ni trop rapide» et convient donc parfaitement au jeu de Novak Djokovic, superstar locale.

Autrement dit, la barre sera haute pour les Tricolores, mais l’espoir est permis. Le dixième « saladier » est proche pour la bande à Forget !

Le programme de la finale :

    • Vendredi 3/12, à partir de 14h, les deux premiers matchs de simple

Janko Tipsarevic – GAEL MONFILS

Novak Djokovic – GILLES SIMON

    • Samedi 4/12, à partir de 14h, le match de double

Nenad Zimonjic / Viktor Troicki – MICHAEL LLODRA / ARNAUD CLÉMENT

    • Dimanche 5/12, à partir de 13h, les deux derniers matchs de simple

Novak Djokovic – GAEL MONFILS

Janko Tipsarevic – GILLES SIMON

Open Sud de France, 1/2 finale : Gael Monfils mate Jo-Wilfried Tsonga

Les demi-finales de l’Open Sud de France se sont déroulées ce samedi 30 octobre à l’Arena de Montpellier. Gael Monfils (tête de série N°3), en remportant le duel fratricide 100% français face à Jo-Wilfried Tsonga (N°2), se hisse en finale où il rencontrera le Croate Ivan Ljubicic, ex-numéro 3 mondial, tombeur d’Albert Montanes en deux sets.

Les demi-finales du premier cru de l’Open Sud de France promettaient des affiches alléchantes avec quatre têtes de série au programme et quatre joueurs parmi les 25 premiers au classement mondial.

En guise d’apéritif, le premier match opposait l’Espagnol Albert Montanes à Ivan Ljubicic. Un duel qui tourna très vite court…

Le service, arme majeure d'Ivan Ljubicic Les échanges sont peu nombreux, le Croate sert le plomb et fait le break sur sa deuxième occasion pour mener 5-3. Jamais inquiété sur son service, il enchaîne les points et conclue la première manche sans coup férir six jeux à trois. Le deuxième acte est plus serré et va logiquement jusqu’au tie break. Toujours aussi imperturbable, Ljubicic l’emporte sept points à quatre et disputera la grande finale.

Gael Monfils remporte la bataille

Ce premier match a servi de mise en bouche, car tout l’Arena attend LE duel entre les deux meilleurs joueurs français, Gael Monfils et Jo-Wilfried Tsonga. Le niveau de jeu est d’entrée très enlevé, contrastant avec la première demi-finale. Les deux tricolores ne se lâchent pas et protègent leur service jusqu’au jeu décisif… Un tie break qu’on espérait serré et pourtant… Monfils prend vite les devants (5-0) et remporte le premier set (7-6).

Monfils a su rester concentré

JWT semble sonné mais sauve plusieurs balles de break d’entrée de deuxième manche. Monfils baisse de rythme, concède deux fois son engagement ainsi que le deuxième set (2-6). Le public de l’Arena est ravi, le spectacle est au rendez-vous avec un troisième set à disputer. Sûr de sa force face à un Tsonga qui baisse physiquement, Monfils break en début de set, ne lâche pas l’étreinte et conclut sous les acclamations du public montpelliérain (6-4).

Monfils et Tsonga à la fin du match
Grâce à ce succès, Monfils se retrouve en finale, mais le match reste avant tout une bonne nouvelle pour l’équipe de France à un mois de la finale de la Coupe Davis face à la Serbie. Tsonga, de retour de blessure depuis peu, retrouve ses sensations, tandis que Monfils confirme ses bonnes dispositions après son 1/4 de finale à l’US Open et sa finale à Tokyo. Le public ne s’y trompe, des « Allez les Bleus » descendent des tribunes… le compte à rebours peut commencer !

Guillaume DE STORDEUR