Ne pas prendre de buts. Mission impossible ? Difficile à dire après la rencontre perdue face à Nancy (1-2), samedi dernier à domicile. S’il y a quelque chose qui ne roule pas tout seul ces temps-ci dans l’effectif bordelais, c’est bien sa défense.
Retrouver cette confiance
Ciani depuis sa sélection en équipe de France (la faute de Raymond ?) n’affiche plus la sérénité qui avait fait de lui un des défenseurs les plus efficaces d’Europe en ce début de saison. Avec un possible retour de Marc Planus (blessé depuis le 10 mars) qui s’est entraîné normalement lundi avec le groupe, Blanc retrouverait un des cadres de son équipe : enfin une bonne nouvelle. Cela permettrait au technicien cévenol d’aligner aux côtés de Diarra, le jeune Sané plus à l’aise dans l’entrejeu qu’en défense centrale.
Cette charnière doit retrouver sa confiance pour être efficace. Le retour du capitaine Alou Diarra (suspendu à l’aller), auteur d’un bon match samedi dernier, pourrait insuffler cet esprit de sérénité qui a cruellement manqué à ses coéquipiers au match aller. Les Marine et Blanc pourraient ainsi renverser la tendance et pourquoi pas créer l’exploit ce soir à Chaban-Delmas. Tout est possible, c’est ça le football.
Les Lyonnais ont une forme olympique
De son côté, l’Olympique lyonnais sera privé de Lisandro Lopez et de son capitaine Sidney Govou, tous deux suspendus. Bafétimbi Gomis devrait donc évoluer en pointe. Contrairement aux Bordelais, les Lyonnais sont sur une bonne dynamique en 2010 puisqu’ils n’ont perdu qu’une seule rencontre face à Marseille (2-1 lors de la 29e journée). Le weekend dernier, ils sont allés battre Rennes chez eux, chose difficile. Ils viennent en Gironde pour marquer ce petit but qui rendrait les affaires de Bordeaux très très compliquées. En effet, en cas de but lyonnais, les Girondins devraient marquer plus de trois buts pour être qualifiés.
Au niveau de l’enjeu , les hommes de Puel sont à quelques mètres de cette demi-finale. La pression accumulée ne pourrait-elle tout bonnement leur exploser à la figure ? Si c’était le cas, le président lyonnais Jean-Michel Aulas serait inconsolable, lui qui attend ce moment depuis une décennie.
Une rencontre explosive
Au total, sur notre droite, nous avons une équipe lyonnaise en forme qui va devoir assurer. Sur notre gauche, une équipe bordelaise en panne de confiance et de réussite. Mais comme le soulignait très justement Marouane Chamakh aux caméras de Stade 2 dimanche dernier, « c’est lorsque nous sommes au pied du mur que nous sommes meilleurs ». Ce qui nous donne un beau quart de finale en perspective où chacun aura sa chance. Que le meilleur gagne.