#Agenda culturel du 24 novembre au 3 décembre

Par le 24 novembre 2017

Bientôt la Sainte Catherine où « tout arbre prend racine » ! L’occasion de vous donner les derniers évènements de ce mois de Novembre. Une dernière semaine qui s’avère remplie de musique, de cinéma et d’art à gogo, sur fond de décors de Noël prématurément installés. Alors sortez un instant de la frénésie de ce #BlackFriday pour lire ce qu’Haut Courant vous a concocté…

CÔTÉ CONCERT

Samedi 25 novembre à 19h : le Nu-Bahia accueille l’inimitable GUTS. Ce beatmaker et producteur de hip-hop et de funk français fête cette année les dix ans de son label Heavenly sweetness. Food truck de 19h à 23h et fermeture exceptionnelle à 2h du matin. Chers étudiants, pensez à l’happy hour de 19h à 21h.

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Samedi 25 novembre de 10h à 20h : L’Orchestre national Montpellier Occitanie participe à l’événement Orchestres en fête et vous propose trois rendez-vous dans la journée. À 10h, un concert pédagogique baroque (Salle Molière), à 14h, la répétition générale publique de Manfred│Robert Schumann (Opéra Comédie) et à 18h30, une conférence de Corinne Schneider autour de l’oeuvre (Salle Molière). Entrée libre dans la limite des places disponibles.

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Samedi 25 novembre de 17h à 22h : le Collectif Le Repere revient avec une session musique live Jam Acoustik #2 à la Casa Bondels. L’occasion pour les musiciens et amateurs de groove de se retrouver pour partager un moment festif et musical dans ce magnifique espace culturel du centre de Montpellier !

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Du 29 novembre au 3 décembre : plongez au cœur du romantisme allemand avec l’œuvre surréaliste Manfred│Robert Schumann à l’Opéra Comédie. À ne pas manquer : le Flash’Opéra qui nous donne les 10 clés pour tout savoir sur l’œuvre une heure avant chaque représentation. Info people : rencontre avec les artistes à l’issue de la représentation du dimanche 3 décembre.

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CÔTÉ THÉÂTRE, DANSE ET PERFORMANCE

Mardi 28 novembre de 18h30 à 21h30 : en prélude à la journée de lutte contre le sida du 1er décembre 2017, Montpellier Danse organise la soirée « Ce que l’art a fait du sida », animée par le critique de danse Gérard Mayen. Rencontre avec Elisabeth Lebovici, auteure de Ce que le sida m’a fait – Art et activisme à la fin du XXe siècle et Didier Roth-Bettoni, auteur de Les années SIDA à l’écran. Suivie de la projection du film Zero Patience de John Greyson. Entrée libre sur réservation.

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Mardi 28 et mercredi 29 novembre à 20h : venez (re)découvrir le Mythe de Médée au Théâtre Jean Claude Carrière du Domaine d’O. Une histoire d’amour finissant en infanticide, voilà l’histoire originale, et la compagnie L’Entreprise et son metteur en scène François Cervantes ont choisi de se réapproprier cette tragédie grecque en adaptant le texte original. Trois comédiennes, trois femmes, face à la salle parlent directement aux spectateurs. Un beau moment en perspective.

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Du 28 au 30 novembre à 20h : hTh (humain Trop humain), le Centre Dramatique National de Montpellier et son directeur Rodrigo Garcia, proposent La Despedida. Une installation théâtrale et un montage poétique d’archives au service d’un spectacle traitant du conflit interne en Colombie. Il constitue la dernière pièce du projet « Anatomie de la violence en Colombie », projet initié par Mapa teatro en 2010 et qui s’achève en 2017 avec la signature des accords de paix dans ce pays. À voir !

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Du 24 novembre au 2 décembre à 20h30 : la Compagnie Je Pars à Zart qui a récemment repris la direction du théâtre de la Plume nous propose un huit clos intitulé The Sunset Limited autour de deux protagonistes échangeant dans le métro new-yorkais leurs visions du monde diamétralement opposées. Entre humour noir et joutes verbales, vous ne risquez pas de vous ennuyer. Info insolite : si vous offrez une plume au guichetier, vous obtiendrez une place offerte pour une place achetée !
N’oubliez pas : grâce au concept de place suspendue, vous pouvez payer une place en avance qui profitera à celui qui n’en a pas les moyens.

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CÔTÉ EXPO ET INSOLITE

Du 24 novembre au 13 janvier 2018 : la Galerie Annie Gabrielli accueille l’exposition « Human Nature » de Marc Gaillet. Entre grenade rose à paillettes, crâne rouge et statut de la liberté effondrée, vous trouverez de quoi satisfaire votre curiosité et votre amour pour l’art insolite ! N’oubliez pas le vernissage : vendredi 24 novembre de 18h30 à 20h30.

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Samedi 25 novembre de 17h à 18h à La Panacée : présentation de la première résidence d’artiste APIARY avec Bianca Argimon, artiste diplômée des Beaux-arts de Paris et Jacques Bernard, artisan lissier lozérien. Une invitation pour les artistes contemporains à s’imprégner de ce contexte rural et de ce rythme ralenti pour enrichir leur création !

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Samedi 25 novembre de 10h à 21h : le Marché du Lez ouvre son Marché Solidaire – The Happy Winter Market – au profit de l’association qui accompagne les femmes atteintes de cancer, Étincelle. Au programme : vide dressing, pop up store, artisans, artistes et bien-être.

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Du 30 novembre au 2 décembre : Montpellier sera le théâtre de la 4ème édition de « Coeur de ville en lumières » . Un spectacle lumineux, musical et féérique, accessible à tous dans l’Écusson. Durant ces trois jours, dès 18h30, ce parcours libre à travers le centre historique vous permettra de découvrir le patrimoine d’une autre façon.

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Jusqu’au 22 décembre de 15h à 19h : du mercredi au samedi, La Fenêtre propose l’exposition « Du bidonville à la ville : Exister – Circuler – Travailler » pour mettre en lumière et changer de regard sur les fouilleurs de poubelles, recycleurs et biffins des temps modernes. Exposition réalisée grâce au soutien du LERSEM, la Fondation Abbé Pierre et La Cimade. Seulement 3€ !

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à propos de l'auteur

Auteur : Clara Mure

Montpelliéraine de souche et italienne de coeur, je reste avant tout une enfant du monde et de la génération Erasmus. Issue de la Science Politique mais aussi du monde de l’Esthétique, j’ai toujours voulu appliquer ce double cursus aux mots d’Albert Camus qui m’ont toujours animée « Un journal c’est la conscience d’une nation ». En tant que journaliste, j’allais ainsi devoir faire preuve de « contact et de distance », comme l’indiquait Hubert Beuve-Méry, afin de devenir l’intermédiaire entre le peuple et l’État, le prescripteur de l’actualité et le garant de notre Démocratie. Une des interrogations les plus primaires dans notre existence est la suivante : « Que voudras-tu faire plus tard ? », plus tard sous-entendant au moment de notre vie d’adulte où nous devons déterminer du rôle que nous voulons tenir au sein de la société. John Lennon leur avait répondu « heureux », alors qu’aux yeux de tous il n’avait pas compris la question, il semblait déjà détenir le sens de la vie. Je peux affirmer que l’écriture, mais surtout sa portée, est certainement la clef de mon bonheur. Écrire pour croire, écrire pour comprendre, écrire pour révolter, écrire pour exister. Être journaliste a toujours été pour moi une évidence, car au-delà d’une vocation, c’est inscrit dans mon ADN. En devenant journaliste, je confirme la vulgate nietzschéenne : « Deviens ce que tu es ». Et en assumant pleinement ce que je suis, je donne un sens à ma vie avec pour priorité, d’être utile. Engagée, je ne saurai que l’assumer. Pacifiste, résolument, j’utilise ma plume comme d’une arme pour combattre l’obscurantisme et défendre mes idéaux. Ma conviction : que des mots sélectionnés avec raison aient bien plus de poids que le sang sur leurs mains. Seule l’encre salira les miennes mais avec la ferme intention qu’elle n’ait coulée en vain. Je vous parlerais bien des enseignements de la Science Politique, des doctrines qui forgent et de celles qui font réfléchir, de celles qui animent et des autres qui désarçonnent ; Mais surtout de ces Hommes qui ont marqué l’Histoire du poids de leurs convictions et du vacarme de leur volonté ! Je vous parlerais bien du goût de l’aventure, de l’apologie de la rencontre, de l’éloge du risque et de l’oraison de l’expérience. Mais Philippe Bouvard nous a un jour soufflé que « le journaliste doit avoir le talent de ne parler que de celui des autres », alors je vais m’y entreprendre dès maintenant.