Lors de l’inauguration de ses nouveaux locaux (1), mardi 1er avril au soir, l’association Aides a annoncé vouloir mettre en place un dépistage rapide du virus du sida, d’ici la fin de l’année. Le principe est simple. Une goutte de sang (prélevée sur un doigt) dans un boîtier et, vingt minutes après, le résultat (fiable à 99,9 %) apparaît.
Les personnes seront reçues par les membres de Aides, dans deux pièces, pour faire le test mais surtout pour discuter et être orientée.
« Ce projet est expérimental, associatif et non médicalisé. Nous voulons être un auditeur en plus des autres centres de dépistage, explique Jean-Philippe Morel, coordinateur départemental. Si le test est positif, nous enverrons la personne vers les structures classiques. »
Néanmoins, comme pour les autres tests, il faut compter un délai de trois mois avant de déceler le virus. « Ce n’est donc pas un permis de baiser, prévient Alain Ligni, secrétaire de la délégation départementale. Le résultat signifie que la personne est saine à un instant T, c’est tout ».
L’association projette de créer le même système pour déceler l’hépatite C. La volonté des membres de l’association ne s’arrête pas au dépistage. Il existe également des groupes de parole, des actions de soutien pour les personnes séropositives et tout un travail de prévention pour les séronégatives.
Dans le département de l’Hérault, une personne sur 200 serait contaminée par le virus du Sida.
(1) Avenue Saint-Charles, ouvert le lundi, mercredi, vendredi de 14 h 30 à 17 h 30.
(article publié dans Midi Libre du 3 avril 2008)
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