La Chine célèbre son 60ème anniversaire.

Avec une croissance à deux chiffres, la Chine est devenue la troisième puissance économique mondiale en janvier 2009. Malgré la baisse à venir de sa croissance, le pays mène une politique d’ouverture sur les traces de Deng Xiaoping, 8e Secrétaire général du Parti communiste chinois (1956-1967).

La République Populaire de Chine

Depuis sa création le 1er octobre 1949, la Chine a connu de nombreux bouleversements économiques, sociaux et culturels. La révolution culturelle de 1966 est en partie responsable de ses changements car elle a profondément marqué les esprits et le pays. A l’aide de son manifeste, Mao Zedong a mis en place, durant dix ans, sa vision de la vie et de la politique.

Sortis de cette période trouble, les chinois ont voulu s’ouvrir et se faire reconnaître en tant que puissance mondiale. Ce qu’ils parviennent à faire en 2008, en devenant la troisième puissance mondiale. En 1979, le pays voit les réformes économiques de Deng Xaioping se mettre en place et se développent rapidement l’économie et l’industrie du pays.

Ce développement rapide met la Chine en tête des pays pollueurs et conduit des milliers de migrants des campagnes de la Chine à aller dans les grandes villes du pays comme Shanghai, Pékin, Shenzhen, Canton.

Les Jeux Olympiques ont été attribués en 2001 à Pékin pour récompenser le pays de sa croissance, son ouverture et surtout dans l’espoir de voir les droits de l’homme et l’environnement respectés.

Après l’attribution des Jeux, Pékin tente de résoudre les problèmes de pollution en mettant en avant la transparence en élaborant des réformes contre la corruption, la pollution et pour la santé publique (problèmes sanitaires). Le gouvernement lance alors un programme d’urbanisation qui change la capitale et conduit des gens à la rue.

Un rôle international controversé

Avec une croissance à deux chiffres, enviée par la plupart des pays occidentaux, l’Empire du milieu s’est dirigé vers « l’affirmation d’une place nouvelle dans les affaires du monde » [[Benoît Vermander, « La Chine ou le temps retrouvé », (Ceras – revue Projet n°278, Janvier 2004)]]. Ce qui discrédite le rôle de médiateur que revêt le gouvernement sur les conflits tels que le Darfour ou les conflits Israëlo-palestinien. Benoît Vermander explique que c’est « une vision internationale étriquée et une conception particulièrement rigide de la souveraineté et de l’identité nationale ».

D’autant plus, les problèmes sanitaires (mélamine dans le lait, le plomb dans les jouets) ne font qu’attiser la méfiance des occidentaux. A cela s’ajoute: les atteintes aux droits de l’homme, l’absence de légitimité électorale, la gestion des dossiers tibétain et taiwanais, les restrictions à la liberté de la presse, du culte et de la conscience. La Chine doit encore faire des efforts pour évoluer vers une démocratie qui lui donnera toute la légitimité qu’elle demande.

La Chine célèbre son 60ème anniversaire.

Avec une croissance à deux chiffres, la Chine est devenue la troisième puissance économique mondiale en janvier 2009. Malgré la baisse à venir de sa croissance, le pays mène une politique d’ouverture sur les traces de Deng Xiaoping, 8e Secrétaire général du Parti communiste chinois (1956-1967).

La République Populaire de Chine

Depuis sa création le 1er octobre 1949, la Chine a connu de nombreux bouleversements économiques, sociaux et culturels. La révolution culturelle de 1966 est en partie responsable de ses changements car elle a profondément marqué les esprits et le pays. A l’aide de son manifeste, Mao Zedong a mis en place, durant dix ans, sa vision de la vie et de la politique.

Sortis de cette période trouble, les chinois ont voulu s’ouvrir et se faire reconnaître en tant que puissance mondiale. Ce qu’ils parviennent à faire en 2008, en devenant la troisième puissance mondiale. En 1979, le pays voit les réformes économiques de Deng Xaioping se mettre en place et se développent rapidement l’économie et l’industrie du pays.

Ce développement rapide met la Chine en tête des pays pollueurs et conduit des milliers de migrants des campagnes de la Chine à aller dans les grandes villes du pays comme Shanghai, Pékin, Shenzhen, Canton.

Les Jeux Olympiques ont été attribués en 2001 à Pékin pour récompenser le pays de sa croissance, son ouverture et surtout dans l’espoir de voir les droits de l’homme et l’environnement respectés.

Après l’attribution des Jeux, Pékin tente de résoudre les problèmes de pollution en mettant en avant la transparence en élaborant des réformes contre la corruption, la pollution et pour la santé publique (problèmes sanitaires). Le gouvernement lance alors un programme d’urbanisation qui change la capitale et conduit des gens à la rue.

Un rôle international controversé

Avec une croissance à deux chiffres, enviée par la plupart des pays occidentaux, l’Empire du milieu s’est dirigé vers « l’affirmation d’une place nouvelle dans les affaires du monde » [[Benoît Vermander, « La Chine ou le temps retrouvé », (Ceras – revue Projet n°278, Janvier 2004)]]. Ce qui discrédite le rôle de médiateur que revêt le gouvernement sur les conflits tels que le Darfour ou les conflits Israëlo-palestinien. Benoît Vermander explique que c’est « une vision internationale étriquée et une conception particulièrement rigide de la souveraineté et de l’identité nationale ».

D’autant plus, les problèmes sanitaires (mélamine dans le lait, le plomb dans les jouets) ne font qu’attiser la méfiance des occidentaux. A cela s’ajoute: les atteintes aux droits de l’homme, l’absence de légitimité électorale, la gestion des dossiers tibétain et taiwanais, les restrictions à la liberté de la presse, du culte et de la conscience. La Chine doit encore faire des efforts pour évoluer vers une démocratie qui lui donnera toute la légitimité qu’elle demande.

Papy fait de la résistance

« Les Françaises et les Français ont majoritairement apporté leurs suffrages sur les candidats de gauche et sur les élu-es et candidat-es communistes qui font de notre Parti la troisième force politique de notre pays ». Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, peut se réjouir de ce 9 mars 2008. Le principal apprentissage de ce premier tour des municipales ne réside pas dans la défaite attendue de la droite ni dans la victoire, moins large qu’espérée, du PS mais dans les bons scores du parti communiste.

Le PCF jouait sa survie dans ce scrutin. Au lendemain du premier tour, il est toujours présent et bien vivant. Troisième formation politique du pays, le parti communiste devance le Modem, sensé être le grand arbitre du scrutin, et démontre une fois de plus l’importance de son assise locale. Des bastions perdus en 2001 sont reconquis (Dieppe par exemple), d’autres, lorgnés par le PS, ont été ou sont en passe d’être conservés.
La secrétaire nationale du PCF s’exprime le soir du premier tour
Ces résultats posent une question fondamentale à la gauche française et notamment au parti socialiste. De quel côté doit il tourner son regard ? Vers le centre et le Modem comme l’a fait Ségolène Royal, réitérant ses appels du pied à François Bayrou ? Ou vers un PCF revigoré par une audience sensiblement accrue par rapport aux scrutins de 2007 ?

La stratégie socialiste était pourtant simple : en finir avec l’assistanat de leur voisin de gauche, en finir avec ce qui leur paraissait être de l’acharnement thérapeutique. Ainsi de nombreuses listes dissidentes PS entraient en concurrence avec des listes PCF dès le premier tour dans 7 des 13 municipalités de Seine Saint Denis, historique « banlieue rouge ». La Courneuve et Bagnolet, villes symboliques tant l’assise et la tradition « rouge » y sont fortes, ont confirmé la résistance communiste. La bataille sera rude pour la présidence du département de Seine-Saint-Denis, communiste depuis sa création en 1967, qu’entend ravir le socialiste Claude Bartolone. Les citoyens ont préféré faire confiance aux équipes communistes sortantes qu’aux nouveaux venus socialistes. Un aveu de confiance et de fidélité au PCF autant qu’un avertissement à un PS « embourgeoisé » (Laurent Joffrin) qui réussit ses meilleurs scores grâce à l’électorat « bobo » des centres-villes.
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Mais la résistance est nationale. A Vénissieux, à Martigues, à Arles, à Vierzon ou à Dieppe …, les équipes communistes sont élues dès le 1er tour ou en ballottage très favorable en vue du second. Fort d’une légitimité démocratique retrouvée, le PCF met en garde le PS : « les alliances avec le Modem sont contre-nature » explique un dirigeant du parti.
Pendant que l’UMP et le PS vont se battre les faveurs de François Bayrou, le « vieillissant » parti communiste français résiste et entend bien démontrer que la gauche française doit encore compter sur lui. Un argument de poids en cas de fondation, à l’italienne, d’un nouveau parti à gauche auquel les communistes pourraient participer.