VIDÉO – Les boutiques éphémères de créateurs à Montpellier (2/2) : Les Succulentes

À l’occasion des fêtes de fin d’année, les créateurs montpelliérains ont envahi la ville avec des boutiques éphémères. Certains se sont regroupés en collectifs et présentent ensemble leurs produits, d’autres ont misé sur la boutique monomarque. Rencontres avec trois d’entre eux.

Dans le centre historique de Montpellier, 8 créateurs se sont regroupés en collectif pour ouvrir une boutique éphémère. Ouvert jusqu’au 31 décembre, le magasin Les Succulentes expose le travail de ces artistes originaires de la région. Au sein de la boutique, leurs univers se mêlent pour former un ensemble cohérent. Céramiques, bijoux, illustrations ou encore lampes sont exposés sur les mêmes étales. Pour les fêtes de fin d’année, chaque créateur tient une permanence, l’occasion pour eux de présenter leurs œuvres et celles de leurs collaborateurs au grand public.

Plus d’informations sur la page Facebook des Succulentes

VIDÉO – Les boutiques éphémères de créateurs à Montpellier (1/2) : Éditions Limitées

À l’occasion des fêtes de fin d’année, les créateurs montpelliérains ont envahi la ville avec des boutiques éphémères. Certains se sont regroupés en collectifs et présentent ensemble leurs produits, d’autres ont misé sur la boutique mono-marque. Rencontres avec trois d’entre eux.

Éditions Limitées est une boutique éphémère tenue par un collectif de 12 créateurs de la région. Ils présentent leur production au grand public pour la 3e fois. De la céramique au bois, en passant par les plantes, chaque artiste a sa spécialité. La diversité des produits et leur qualité sont des points essentiels pour les créateurs. Chacun des 12 créateurs se relaie pour présenter ses produits, répondre à la demande de cadeaux sur mesure de certains clients, mais aussi découvrir les univers de ses collègues. Pour parfaire l’ambiance, la boutique a choisi d’installer une exposition et de diffuser de la musique d’artistes locaux. Leur échoppe est ouverte jusqu’au 14 janvier.

Toutes les informations sur les créateurs et la boutique sont à retrouver sur leur site internet.

Reportage sur les artisans du bâtiment de la Paillade

Version complète du reportage de la 2ème émission K-In actu

Le reportage présenté dans le deuxième numéro de K-In actu n’étant qu’une version partielle, voici la version intégrale du reportage de quatre minutes. L’AMAI, association Montpelliéraine d’aide et d’insertion n’a pas souhaité être associée aux invités et interviewés sur le plateau de l’émission, membres de l’association 2AIP. Ces deux associations d’artisanat du bâtiment, basées dans le quartier de la Paillade poursuivent pourtant un même but : faire entendre leur voix auprès des pouvoirs publics de Montpellier qui n’accordent des chantiers qu’aux gros constructeurs, sans impliquer les artisans locaux comme c’est le cas sur le chantier de Pierrevives. Si l’AMAI estime que la CAPEB, syndicat des artisans du bâtiment, n’œuvre pas suffisamment en faveur de l’emploi de ces artisans locaux, l’association 2AIP est associée à la CAPEB et soutenue par le Conseil général. Alors qu’André Vezihnet a décidé de retirer à l’AMAI une subvention de près de 40 000 €, les tensions entre les deux associations sont palpables. C’est pourquoi le reportage a été tronqué dans l’émission. Pour voir la deuxième édition de K-In Actu, cliquer ici.

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2e émission K-In Actu

Les membres de l’équipe d’Haut Courant animent l’émission K-In Actu en collaboration avec Kaïna TV.

Au programme du 22 février 2013 :

Reportage sur les artisans du bâtiment : Le chantier de Pierrevives fait débat – Jordane Burnot, Clothilde Dorieux, Marion Genevois, Coralie Pierre

Interview de Saïd Benabida et Najib El-Aïdaoui, respectivement président et vice président de l’associaiton 2AIP

Le Rapporteur : Entretien avec Tekilla- Richard Lacroix, Simon Robert

Chronique Viens dans mon quartier – Lucie Lecherbonnier

Présentation : Coralie Pierre, Simon Robert

Le reportage présenté dans cette émission n’est qu’une version partielle d’un reportage de quatre minutes.
L’AMAI, association Montpelliéraine d’aide et d’insertion n’a pas souhaité être associée aux invités et interviewés sur le plateau de l’émission, membres de l’association 2AIP. Ces deux associations d’artisanat du bâtiment, basées dans le quartier de la Paillade poursuivent pourtant un même but : faire entendre leur voix auprès des pouvoirs publics de Montpellier qui n’accordent des chantiers qu’aux gros constructeurs, sans impliquer les artisans locaux comme c’est le cas sur le chantier de Pierrevives. Si l’AMAI estime que la CAPEB, syndicat des artisans du bâtiment, n’œuvre pas suffisamment en faveur de l’emploi de ces artisans locaux, l’association 2AIP est associée à la CAPEB et soutenue par le Conseil général. Alors qu’André Vezihnet a décidé de retirer à l’AMAI une subvention de près de 40 000 €, les tensions entre les deux associations sont palpables. C’est pourquoi le reportage a été tronqué dans l’émission. Pour voir la version complète de ce reportage, cliquer ici.

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Rencontre au 500ème degré avec Laurent, céramiste

« Sonnez, nous sommes dans l’atelier ». La porte de la boutique 500 degrés est close mais l’écriteau attise la curiosité. Derrière la vitrine, personne. Une jeune fille, décontractée, vient nous ouvrir : « mon patron est dans l’atelier en bas, suivez-moi ». L’escalier à la descente vertigineuse allait nous mener dans l’antre de Laurent Bourgoin, céramiste installé à Montpellier depuis 1997. En contrebas, il fait chaud. Sûrement la chaleur restante d’une précédente cuisson. Assis sur un tabouret, les mains dans l’émail, Laurent nous reçoit.

Céramiste, un métier, une passion, une vocation

Après un bac STI (Sciences et techniques industrielles) option arts appliqués, Laurent intègre un BTS en art céramique et verre dans la célèbre école Olivier de Serres à Paris. Diplôme en poche, son parcours se poursuit au Maroc : «j’ai travaillé avec un potier à Safi. Je faisais de la céramique populaire marocaine. J’ai ainsi appris pendant cinq années». Il entame ensuite une formation de tourneur au sein de l’École de céramique de Provence à Aubagne.

C’est en 1997 qu’il ouvre son premier atelier de céramique et de ferronnerie dans le quartier Sainte-Anne à Montpellier. Il ne quittera plus l’Ecusson depuis, mais se déplacera en 2004 pour inaugurer 500 degrés, rue en gondeau, sa boutique-atelier, lieu de notre rencontre.

Cinq ans après son installation, il fait un bilan plutôt positif : « la boutique est économiquement viable, les gens me le rendent bien. Ils viennent voir les nouvelles collections et l’évolution de mon travail ». L’artiste qualifie ses réalisations de «contemporaines » mais aussi de « populaires, dans le sens accessibles au plus grand nombre ». C’est ainsi qu’il a su fidéliser une clientèle et qu’il invite le chaland à pousser sa porte vitrée.

De l’art de transmettre

C’est toujours en train d’émailler des tasses que Laurent se raconte, avec passion. Son métier, il le compare à la cuisine : « l’avantage de l’argile, c’est que l’on peut travailler sur une grande variété d’objets, aux fonctions diverses, avec des terres différentes. Ce n’est pas du tout lassant, il y a un champ d’investigation très vaste. C’est un peu comme la cuisine : vous avez un four, un tiroir avec des outils, des ingrédients. Il y autant de façon de faire de la céramique que de la cuisine ». Un objet de prédilection à fabriquer ? « Hum! j’aime bien les tasses et les bols. Avec les bols, il y a un contact physique avec la matière plutôt agréable ».

Au fil de la discussion, Laurent interpelle non sans humour Ophélie, son apprentie depuis le mois de juillet et pour trois années : « alors, comment s’appelle les phases de cuisson ? ». On sent que le maître aime transmettre son savoir-faire. Il confie recevoir beaucoup de stagiaires « parce que moi j’ai fait des stages qui ont été déterminants », à l’image de Shai, Israélienne venue aussi apprendre à ses côtés.

Céramiste des villes, céramiste des champs

Le plus compliqué a certainement été de s’installer : « j’ai été confronté au fait de devoir faire vivre une activité de ses ventes ». Pour monter son entreprise, Laurent souligne l’importance de « la passion et de l’enthousiasme. Mais ça dépend aussi du pécule que l’on a au départ ». Il nous explique que peu de céramistes ont fait le choix d’être en ville. Beaucoup vivent dans les campagnes et dépendent d’une clientèle touristique. « La plupart, je dirai 98% de la profession a recours à la vente en gros, fait des salons ou le circuit des marchés de potiers ».

Mais le plus difficile d’après Laurent, « c’est d’être créatif et bon technicien », deux ingrédients essentiels dont il a le secret pour une recette réussie.

Bio express :

 1969 : Naissance

 1990 : Entrée à l’Ecole Olivier de Serres.

 1997 : Ouverture d’un atelier quartier Sainte-Anne à Montpellier.

 2003 : Traversée du Sahara par la Mauritanie où il décide de se consacrer exclusivement à la céramique.

 2004 : Ouverture de 500 degrés, boutique–atelier à Montpellier