Bordeaux l’a fait
Allianz Arena de Münich. En l’emportant 2 buts à 0 face au Bayern hier soir, Gourcuff, Chamakh et leurs camarades ont validé leur ticket pour les 8è de finale de la Champions League. Une performance inédite.
Allianz Arena de Münich. En l’emportant 2 buts à 0 face au Bayern hier soir, Gourcuff, Chamakh et leurs camarades ont validé leur ticket pour les 8è de finale de la Champions League. Une performance inédite.
Vainqueur de la Fiorentina 2-1, Lyon s’est qualifié avec la manière pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Bordeaux affronte ce soir Chelsea et se surprend à rêver d’épiques joutes européennes. Dans le même temps, Marseille tentera d’accrocher un résultat à Anfield Road dans la course à l’UEFA.
Facile. Telle est l’impression qu’ont dégagé les Gones dans leur bataille de Toscane. Face à des Florentins pourtant pas déméritants, l’OL n’a jamais réellement paru en difficulté, et réalise facilement la passe de six. Solide dans les duels et dans la conquête du ballon, l’équipe de Puel peut logiquement espérer un bel avenir dans la compétition.
Encore une fois, on a eu le droit à du très grand Benzema. Passeur sur le premier but de Makoun, buteur solitaire sur le second, Benzema détonne à chaque sortie et s’assume, surprend à entrenir une maturité rare à l’aube de ses 21 ans. Ses contrôles et ses prises de balles sont d’une fluidité sans comparaison en Europe, et son réalisme devant le but en fait l’un des tout meilleurs à son poste au niveau mondial. Oui, il y a une Benzema-dépendance à Lyon. Mais quand Benzema régale de cette manière, aucun de ses coéquipiers, tous amoureux de football et de beau jeu, ne peuvent jalouser un tel diamant, une pépite qui foule tous les week-end les pelouses de L1.
Hier, Puel a semblé enfin tenir une équipe solide et compacte dans tous les aspects du jeu, même si tout n’a pas été parfait. En défense, Grosso a sorti un très gros match sur le flanc gauche, et Mensah, pour sa rentrée après sa blessure, s’en est très bien sorti sur le côté droit. Au sein de la charnière centrale Cris-Boumsong, souvent décriée, soyons positif : elle a plutôt bien tenu le choc face au duo Gilardino-Mutu. Alignant le 4-3-3 à la lyonnaise, Puel a mis en exergue ses ailiers infatigables, Govou et Keita, auteurs d’un match correct, et laissé libre un capitaine exemplaire, electron libre brésilien auteur de deux superbes coups francs sur la barre, l’indispensable Juninho. Makoun buteur et Toulalan impeccable, comme à son habitude, rajoutons Benzema en pointe, cette équipe lyonnaise en terre florentine avait un faux air d’outsider européen face aux cadors anglais et espagnols.
Claude Puel n’a pas mâché ses mots à l’issue de la rencontre : « le meilleur match de la saison » Pour l’entraîneur olympien, « L’OL a livré un gros match de coupe d’Europe, un match de qualité « . Il ajoute, satisfait : » la rencontre a été très vivante avec des occasions de part et d’autre, mais je ne pense pas que ce soit dû à des faiblesses, mais plutôt à la qualité des deux formations. Gagner à l’extérieur, avec la manière, c’est parfait. On a fait un très gros match dans tous les domaines « .
L’OL est encore loin des grands clubs européens, loin des étoiles de Manchester, de Barcelone et de Chelsea. Le combat face aux Grands se déroulera dans quelques mois. D’ici là, les Gones récupéreront quelques blessés. Peut être épaulés des Girondins, l’OL tentera alors modestement d’entrer dans la légende.
Double champion du monde de handball avec deux générations différentes – les « Barjots » en 1995 et les « Costauds » en 2001- Grégory Anquetil aurait pu s’essayer à la politique lors des dernières municipales, sur la liste Mandroux. Rencontre avec un néo-retraité qui ne manque pas de projets de reconversion. Il revient sur sa carrière internationale, son engagement politique et son avenir.
Vous avez vécu deux générations en équipe de France, les Barjots et les Costauds, laquelle vous a le plus marqué ?
Les Barjots ! Les débuts sont toujours plus intenses. Ca restera l’équipe la plus contestée, on a dérangé tout le monde. C’était une équipe de cœur, de passion, qui a vécu dans la douleur, systématiquement en conflit : procés, plaintes, gardes à vue… On a failli tous se battre, un truc de malade ! On n’a pas eu le droit à la Légion d’honneur avec les Barjots, contrairement aux Costauds. Aujourd’hui tout ça est enterré, on est amis et on se revoit à l’occasion.
Cette équipe a réussi dans l’adversité.
Non, dans la douleur. Notre mode de fonctionnement était illogique : comment réussir en faisant tout à l’envers. Je n’ai jamais revu ça de ma vie et aujourd’hui encore je ne comprends pas comment ça a pu marcher. Par exemple, la veille de la finale du championnat du monde 1995 (ndlr : victoire de la France contre la Croatie 23 à 19), on s’est couché à 4 heures du matin. Quand il fallait s’entraîner, on n’était pas aux entraînements. Quand on devait prendre l’avion, la Fédération réservait des places sur trois vols parce que personne n’était là pour le premier.
Et avec les Costauds ?
Avec les Costauds, c’était beaucoup plus professionnel, plus cadré. Mais la meilleure équipe reste les Barjots, où tous les postes étaient doublés et où il y avait un talent fou.
Ce sont donc deux époques radicalement différentes ?
Quand j’ai commencé, je voulais croquer la vie à pleines dents. Je me sentais comme un poisson dans l’eau avec les Barjots. J’ai commencé à être vraiment professionnel à l’age de 26, 27 ans (ndlr : dix ans après ses débuts professionnels). Avant, je m’amusais. Avec la naissance de mon fils, à 28 ans, j’ai dû me calmer.
Vous avez été fidèle à Montpellier pendant toute votre carrière professionnelle, vous n’avez jamais été tenté par l’étranger ?
Pas du tout. Je n’ai jamais couru après l’argent. Le challenge était de gagner la Ligue des Champions, le plus haut niveau possible en club (ndlr : Montpellier l’a gagné en 2003 contre Pampelune, l’équipe de Jackson Richardson). Arrêtons de prendre les gens pour des cons, l’étranger on y va pour l’argent. Si on propose à un joueur moins de sous pour un championnat soi-disant plus relevé, il n’ira pas.
Vous avez terminé votre carrière de joueur en juin 2007, quel est aujourd’hui votre rôle au sein du club montpelliérain ?
Je suis au service marketing, où je fais la prospection des partenaires. On s’était mis d’accord il y a cinq ans. C’était une continuité logique dans le club.
Comment voyez-vous l’avenir sportif du club ?
Dans les trois ans qui viennent, cette équipe, avec deux ou trois joueurs de plus, peut remporter la Ligue des Champions. Il y a de très bons jeunes. Alexandre Tomas, jeune ailier droit, qu’on n’attendait pas du tout à ce niveau là. Or il est en train de tout casser.
Appréhendiez-vous cette reconversion ? Le terrain vous manque-t-il ?
Non, je ne l’appréhendais pas. J’avais vraiment envie d’autre chose depuis trois ans. Maintenant je fais partie d’une association multisports où je ne fais pas de hand. Je préfère jouer au foot, pour le plaisir. J’ai également une société à mon nom qui produit du vin, je suis inscrit dans une école privée et je bosse pour Canal Plus. Enfin, d’ici deux ans, j’aurai peut-être une émission de sport sur 7L TV (ndlr : télévision locale de Montpellier).
Le terrain ne vous manque pas ? Vous n’avez pas l’envie d’entraîner ?
Jamais de la vie.
Le sport de haut niveau est très présent à Montpellier. Vous suivez cela avec attention ?
C’est faux. A Montpellier, il y a très peu de sport de haut niveau. Le haut niveau c’est la Première division. J’ai beaucoup d’amis au club de foot. J’aimerais pouvoir emmener mes enfants voir des matchs de Ligue 1 à la Mosson.
Et le rugby ?
Il y a la place à Montpellier pour une grande équipe de rugby. Il y a trois, quatre joueurs qui sortent du lot, la question est de savoir si on pourra les garder.
Le hand, et le sport en général, sont un axe de communication. Si les clubs s’entendent, il y a la place pour tout le monde.
Dans cette reconversion, il y a également votre engagement politique. Pourquoi n’étiez-vous finalement pas sur la liste d’Hélène Mandroux aux dernières municipales ?
Pour être sur une liste, il faut être résident à Montpellier. Or je devais acheter un appartement à Montpellier mais suite à des soucis avec le vendeur, ça ne s’est pas fait. Je me suis donc retiré de la liste.
Etes-vous encarté au Parti socialiste ?
Je ne suis pas encarté mais j’ai des convictions socialistes. De toute manière, avant d’élire un parti, il faut élire des êtres humains. Aujourd’hui au PS, il n’y a personne au plan national pour qui j’aimerais m’engager.
Pourquoi Hélène Mandroux ?
Je connais Hélène Mandroux depuis quinze ans. Au niveau de sa personnalité et sa façon de voir la vie, c’est quelqu’un de très rare. C’est moi qui lui ai proposé de figurer sur sa liste, sans contrepartie. Je suis très content de son élection mais je ne lui demande rien. Frêche et Mandroux, c’est un peu l’eau et le feu. C’est ce qui fait leur complémentarité.
Serez-vous présent sur une liste aux prochaines élections municipales ?
Si la tête de liste du PS ne me convient pas, je ne m’engagerai pas. Hélène Mandroux est vraiment la femme que j’ai envie de suivre.
Double champion du monde de handball avec deux générations différentes – les « Barjots » en 1995 et les « Costauds » en 2001- Grégory Anquetil aurait pu s’essayer à la politique lors des dernières municipales, sur la liste Mandroux. Rencontre avec un néo-retraité qui ne manque pas de projets de reconversion. Il revient sur sa carrière internationale, son engagement politique et son avenir.
Vous avez vécu deux générations en équipe de France, les Barjots et les Costauds, laquelle vous a le plus marqué ?
Les Barjots ! Les débuts sont toujours plus intenses. Ca restera l’équipe la plus contestée, on a dérangé tout le monde. C’était une équipe de cœur, de passion, qui a vécu dans la douleur, systématiquement en conflit : procés, plaintes, gardes à vue… On a failli tous se battre, un truc de malade ! On n’a pas eu le droit à la Légion d’honneur avec les Barjots, contrairement aux Costauds. Aujourd’hui tout ça est enterré, on est amis et on se revoit à l’occasion.
Cette équipe a réussi dans l’adversité.
Non, dans la douleur. Notre mode de fonctionnement était illogique : comment réussir en faisant tout à l’envers. Je n’ai jamais revu ça de ma vie et aujourd’hui encore je ne comprends pas comment ça a pu marcher. Par exemple, la veille de la finale du championnat du monde 1995 (ndlr : victoire de la France contre la Croatie 23 à 19), on s’est couché à 4 heures du matin. Quand il fallait s’entraîner, on n’était pas aux entraînements. Quand on devait prendre l’avion, la Fédération réservait des places sur trois vols parce que personne n’était là pour le premier.
Et avec les Costauds ?
Avec les Costauds, c’était beaucoup plus professionnel, plus cadré. Mais la meilleure équipe reste les Barjots, où tous les postes étaient doublés et où il y avait un talent fou.
Ce sont donc deux époques radicalement différentes ?
Quand j’ai commencé, je voulais croquer la vie à pleines dents. Je me sentais comme un poisson dans l’eau avec les Barjots. J’ai commencé à être vraiment professionnel à l’age de 26, 27 ans (ndlr : dix ans après ses débuts professionnels). Avant, je m’amusais. Avec la naissance de mon fils, à 28 ans, j’ai dû me calmer.
Vous avez été fidèle à Montpellier pendant toute votre carrière professionnelle, vous n’avez jamais été tenté par l’étranger ?
Pas du tout. Je n’ai jamais couru après l’argent. Le challenge était de gagner la Ligue des Champions, le plus haut niveau possible en club (ndlr : Montpellier l’a gagné en 2003 contre Pampelune, l’équipe de Jackson Richardson). Arrêtons de prendre les gens pour des cons, l’étranger on y va pour l’argent. Si on propose à un joueur moins de sous pour un championnat soi-disant plus relevé, il n’ira pas.
Vous avez terminé votre carrière de joueur en juin 2007, quel est aujourd’hui votre rôle au sein du club montpelliérain ?
Je suis au service marketing, où je fais la prospection des partenaires. On s’était mis d’accord il y a cinq ans. C’était une continuité logique dans le club.
Comment voyez-vous l’avenir sportif du club ?
Dans les trois ans qui viennent, cette équipe, avec deux ou trois joueurs de plus, peut remporter la Ligue des Champions. Il y a de très bons jeunes. Alexandre Tomas, jeune ailier droit, qu’on n’attendait pas du tout à ce niveau là. Or il est en train de tout casser.
Appréhendiez-vous cette reconversion ? Le terrain vous manque-t-il ?
Non, je ne l’appréhendais pas. J’avais vraiment envie d’autre chose depuis trois ans. Maintenant je fais partie d’une association multisports où je ne fais pas de hand. Je préfère jouer au foot, pour le plaisir. J’ai également une société à mon nom qui produit du vin, je suis inscrit dans une école privée et je bosse pour Canal Plus. Enfin, d’ici deux ans, j’aurai peut-être une émission de sport sur 7L TV (ndlr : télévision locale de Montpellier).
Le terrain ne vous manque pas ? Vous n’avez pas l’envie d’entraîner ?
Jamais de la vie.
Le sport de haut niveau est très présent à Montpellier. Vous suivez cela avec attention ?
C’est faux. A Montpellier, il y a très peu de sport de haut niveau. Le haut niveau c’est la Première division. J’ai beaucoup d’amis au club de foot. J’aimerais pouvoir emmener mes enfants voir des matchs de Ligue 1 à la Mosson.
Et le rugby ?
Il y a la place à Montpellier pour une grande équipe de rugby. Il y a trois, quatre joueurs qui sortent du lot, la question est de savoir si on pourra les garder.
Le hand, et le sport en général, sont un axe de communication. Si les clubs s’entendent, il y a la place pour tout le monde.
Dans cette reconversion, il y a également votre engagement politique. Pourquoi n’étiez-vous finalement pas sur la liste d’Hélène Mandroux aux dernières municipales ?
Pour être sur une liste, il faut être résident à Montpellier. Or je devais acheter un appartement à Montpellier mais suite à des soucis avec le vendeur, ça ne s’est pas fait. Je me suis donc retiré de la liste.
Etes-vous encarté au Parti socialiste ?
Je ne suis pas encarté mais j’ai des convictions socialistes. De toute manière, avant d’élire un parti, il faut élire des êtres humains. Aujourd’hui au PS, il n’y a personne au plan national pour qui j’aimerais m’engager.
Pourquoi Hélène Mandroux ?
Je connais Hélène Mandroux depuis quinze ans. Au niveau de sa personnalité et sa façon de voir la vie, c’est quelqu’un de très rare. C’est moi qui lui ai proposé de figurer sur sa liste, sans contrepartie. Je suis très content de son élection mais je ne lui demande rien. Frêche et Mandroux, c’est un peu l’eau et le feu. C’est ce qui fait leur complémentarité.
Serez-vous présent sur une liste aux prochaines élections municipales ?
Si la tête de liste du PS ne me convient pas, je ne m’engagerai pas. Hélène Mandroux est vraiment la femme que j’ai envie de suivre.
Héros de la finale victorieuse contre l’Italie à l’Euro 2000, David Trezeguet ne fait plus autant l’unanimité à l’orée du prochain Euro austro-suisse. Rappelé à la dernière minute pour le dernier match amical des Bleus contre l’Angleterre par Raymond Domenech, qui ne semble pas le porter dans son cœur, le buteur de la Juventus de Turin sera-t-il du prochain championnat d’Europe? Les places de titulaires semblent prises mais son efficacité en série A lui ouvrira-t-elle les portes des 23 ? Le débat est lancé à deux mois de l’officialisation de la liste de Domenech.
Le fait même que la sélection ou non de David Trezeguet pour l’Euro fasse débat est totalement surréaliste. Comment se passer d’un joueur qui fait partie chaque année des meilleurs buteurs du championnat italien ? Championnat réputé pour compter dans ses rangs les meilleures défenses du monde. Lippi, Ranieri, Capello… autant d’entraineurs de renom ayant eu « Trezegoal » sous leurs ordres et qui ne comprennent pas l’attitude de Domenech vis-à-vis de ce renard des surfaces. Si Trezeguet était italien, ce débat n’aurait pas lieu d’être, il serait automatiquement présent en sélection.
Il suffit d’admirer ses statistiques: 250 buts en 441 rencontres !34 réalisations en 71 sélections sous le maillot bleu, 156 buts avec la Juventus de Turin, effaçant ainsi des tablettes un certain Michel Platini… Qui dit mieux ?
Comment jouer avec Trezeguet ? Ce prototype même de l’avant-centre a besoin, pour briller, que l’on joue pour lui. Sans briguer la place de titulaire, se servir de lui comme d’un joker à trente minutes du coup de sifflet final parait être le compromis idéal. Dans la surface, son jardin, il est capable de marquer à tout instant du pied droit, du pied gauche, de la tête, bref, se passer d’un tel joueur serait un beau gâchis. La balle est dans le camp de Raymond Domenech.
Les dernières sorties de David Trezeguet sous le maillot tricolore parlent contre lui. Treize matches pour trois buts : un rendement famélique pour un joueur dont l’apport sur le terrain se mesure uniquement en terme de réalisations.
Son style de jeu nécessite une équipe dévouée à sa cause, qui passe par les côtés et multiplie les centres dans les 6 mètres. Or si l’équipe de France joue bien avec deux ailiers (Ribéry et Malouda), ces deux joueurs ne possèdent pas une grande complémentarité avec l’ancien Monégasque. Florent Malouda éprouve les pires difficultés à adresser un bon centre tandis que le jeu de Frank Ribéry est d’avantage de perforer les défenses en rentrant dans l’axe. Résultat : les coéquipiers de Trezeguet ne le trouvent pas et chaque match du Franco-argentin s’apparente à un long calvaire. Il n’y a qu’à regarder les performances d’Anelka ou de Benzema sous le maillot bleu afin de se rendre compte des qualités que doivent posséder les attaquants tricolores pour s’exprimer pleinement. Tous deux décrochent, n’hésitent pas à se décentrer, et se créent ainsi beaucoup plus d’occasions que Trezeguet. Même un Djibril Cissé maladroit aura toujours plus d’opportunités de marquer des buts dans cette équipe de France que le Turinois.
À deux mois de l’Euro, ce n’est pas l’équipe de France qui va changer de visage pour permettre à Trezeguet de se mettre en valeur.