DOUANES – 626 Kg de cannabis saisis sur un Go-fast

On apprend aujourd’hui par la voix de France Languedoc la saisie de 626 kg de résine de cannabis par les forces de renseignement des Douanes (DNRED).

L’opération s’est déroulée la semaine dernière, dans la nuit du 16 au 17 janvier. Suite aux renseignements obtenus par les Douanes, un barrage est mis en place sur l’autoroute A9, à proximité de Montpellier. Banco ! Trois véhicules puissants sont repérés et appréhendés. Si le premier, « l’ouvreuse » dans le jargon du go-fast, tente dans un premier temps de forcer le barrage, ils seront finalement tous trois arrêtés.

Le véhicule porteur contenait 20 valises lestées d’un peu plus de 30 kg de shit chacune. En provenance d’Espagne, la marchandise devait alimenter le trafic francilien. Un manque à gagner de 3,7 millions d’euros pour les commanditaires.

Prise d’otages dans une bijouterie de Montpellier

Une homme armé s’est retranché, ce vendredi 9 janvier de 17h à 2h, dans une bijouterie du centre ville de Montpellier. Les deux vendeuses qui s’y trouvaient ont alors été prises en otages par le forcené. Les forces de l’ordre ont rapidement sécurisé le périmètre, le GIPN et le RAID ont entamé des négociations, qui ont duré de très longues heures.

Un homme casqué et muni d’une arme de poing de calibre 38 a pénétré dans la bijouterie Bernard Barrière, située au 6 rue de l’argenterie, près de la place Jean Jaurès, vers 17h30 ce vendredi 9 janvier.

Rue de la loge sécurisée par la police nationale Les deux vendeuses, âgées d’une trentaine et d’une quarantaine d’année, qui se trouvaient dans la boutique, ont alors été prises en otages par le forcené. Un calvaire de huit heures pendant lequel le Groupe d’intervention de la police nationale et du RAID ont négocié avec le preneur d’otage, jusqu’à la reddition de ce dernier vers 2 heures du matin.

La police nationale rapidement sur place

Alertée immédiatement par un commerçant, la police nationale a encerclé et sécurisé un large périmètre, fermant l’accès de plusieurs artères de l’Ecusson (rue de la Loge, place Jean Jaurès, rue de l’Argenterie).  

Peu après 18h, l’éclairage public a été coupé dans tout le centre ville, sans doute pour faciliter une intervention policière. La lumière est toutefois revenue quelques minutes plus tard.

Au même moment, vers 18H15, le GIPN arrive sur place, armé de fusil à pompe. Au départ « fermé à la discussion« , les négociations durent alors plus de 7 heures avec le forcené.

Le GIPN arrive sur les lieux de la prise d'otage

Des négociations interminables

L’antenne marseillaise du RAID arrive à son tour sur les lieux vers 19h, et le négociateur rentre alors en contact avec le preneur d’otage. Les autorités se veulent désormais plus rassurantes: l’homme semble calme. Les contacts se font par téléphone puis à la porte de la bijouterie.

Les médias sont positionnés en bas de la rue de l'argenterie

Selon des témoins oculaires de la scène, des plateaux repas auraient circulé, entre 23h et minuit. A cette heure-ci, la situation n’a toujours pas évolué. Les médias ont toutefois changé d’emplacement, se rapprochant de la bijouterie. Seuls des représentants de la presse régionale semblaient être présents.

D’ailleurs, sur Twitter, de nombreux habitants et internautes se sont plaints du manque de couverture et d’informations de l’événement qui, au vu du contexte national, a soulevé de nombreuses questions et inquiétudes.

Une reddition sans violence

L »homme armé se rend finalement vers 2 heures du matin. Selon les sources policières, le négociateur du RAID est parvenu à lui faire décharger puis déposer son arme, avant de sortir de la bijouterie. Il a ensuite été évacué par voiture vers l’hôtel de police.

Les deux otages sont quant à elles « saines et sauves » mais « choquées« . Il n’y a pas eu de violence à leur égard -exceptée cette séquestration qui aura duré huit heures- et elles ont pu retrouver leurs proches.

« C’est un geste pour l’instant inexpliqué »

Le Procureur de la République, Christophe Barret, a ensuite tenu une conférence de presse vers 3 heures du matin.

Les premières rumeurs ont d’abord laissé penser à un braquage qui aurait mal tourné. Toutefois, le Procureur, qui évoque une « personnalité complexe« , a stipulé que « cette prise d’otage n’est ni liée à une tentative de vol, ni à une revendication politique, religieuse ou idéologique et que le preneur d’otage « n’avait pas de revendications particulières« . La piste d’un déséquilibré semble donc privilégiée.
Reddition du preneur d'otage

Noyade d’un jeune de 24 ans dans les gorges de l’Hérault

Nouvelle noyade dans les gorges de l’Hérault, mardi après-midi, au niveau du Pont du Diable, dans la commune d’Aniane. Partis pour une après-midi canyoning, quatre amis ont perdu de vue l’un d’entre eux, emporté par un tourbillon dans une eau à huit degrés.

C’est un jeune de 24 ans, originaire de la Réunion, qui a été aspiré par les courants, dans ce spot où le danger est à son maximum en période hivernale. Même si le temps semblait favorable en ce mardi ensoleillé, la pluie des jours précédents a fait monter l’eau dans les gorges, créant une profondeur allant jusqu’à 15 mètres.

Les secours, prévenus aux alentours de quinze heures, ont rapidement été dépêchés sur place mais les conditions d’accès dans les gorges et les courants forts étaient trop défavorables pour tenter quoi que ce soit. Ce matin à neuf heures la brigade d’investigation subaquatique d’Agde a commencé ses recherches. Les enquêteurs ont commencé par lancer une bouée lestée pour déterminer le trajet qu’aurait pu faire le jeune homme. Après plusieurs tentatives vaines, deux plongeurs ont descendu les gorges sans plus de résultat. « Il faut être inconscient pour faire du canyoning en cette période » s’indigne l’adjudant Rzadwoski, de la brigade de plongeur.

Si un arrêté municipal interdit de sauter du Pont du Diable, la baignade n’est pas proscrite. « Malgré la prévention faite par les pompiers et les gendarmes, les jeunes outrepassent les consignes et continuent leurs activités nautiques », déplore le capitaine Cambillau, de la gendarmerie de Gignac.

Les plongeurs vont attendre la décrue pour poursuivre leurs recherches, ce qui ne sera pas facilité par la météo de la semaine, qui prévoit de la pluie jusqu’à dimanche.

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Injures racistes et agression : condamnation du patron d’un bureau de tabac de Balaruc-les-bains

Le patron d’un bureau de tabac de Balaruc-les-bains était entendu jeudi 20 décembre pour une agression sur un contrôleur du travail en juillet dernier. Il a écopé de quatre mois de prison avec sursis.

Après-midi ordinaire au tribunal correctionnel de Montpellier : la présidente Laporte étudie les dossiers du jour, s’offusquant une fois du nombre de témoins à citer, une autre fois des plaintes redondantes. La surcharge des tribunaux est là, devant la salle bruyante. Ce jeudi 20 décembre, sur la quinzaine de dossiers empilés, seuls trois ne sont pas renvoyés au 14 mars. Le Tribunal retiendra notamment une affaire d’injure et d’agression d’un contrôleur du travail.

Sursis et obligation de soin pour injure raciste et délit d’entrave

Ce 20 décembre, le tribunal correctionnel condamne le gérant d’un bureau de tabac, à quatre mois de prison avec sursis ainsi que deux ans de mise à l’épreuve, avec une obligation de soins pour son alcoolisme. L’homme, qui avait insulté et tenté d’agresser un inspecteur du travail il y a six mois, est aussi contraint à verser 3 300 € à la victime de ses injures racistes, puis, respectivement 300 €, à la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et aux quatre syndicats professionnels représentés au civil. Le défendeur était poursuivi pour  injure publique en raison de la race, de la religion ou de l’origine  ainsi que pour  outrage et obstacle à l’exercice des fonctions d’un contrôleur du travail.

Rappel des faits : du contrôle du travail à l’agression

Balaruc-les-Bains, le 31 juillet 2012. Un inspecteur du travail contrôle Le Mescladis, suspecté de travail dissimulé. Ayant déjà inspecté l’établissement auparavant et connaissant le tempérament du commerçant, il se fait accompagner par trois gendarmes. Le patron du commerce s’emporte face au contrôle dont il est l’objet. Tandis que le fonctionnaire d’État lui réclame le registre du commerce, le patron du bureau de tabac s’en prend à lui. Verbalement d’abord : « Si tu veux contrôler, fais-le dans ton pays, au Maroc ! » avant de tenter de chasser le contrôleur d’un coup de pied. En plus d’une série d’injures prononcée. L’épisode remontera alors jusqu’au ministère du travail et la victime déposera plainte.

Face à la barre

Devant la juge, le gérant évoque les difficultés de son commerce et le suicide récent de son épouse dont il était séparé. La présidente ne cache pas son agacement. Elle le coupe à répétition, avant de lui faire la morale et n’oublie pas de pointer du doigt son alcoolisme. La partie civile elle, pèse lourd face au gérant. Elle fait état d’une profession fragile qui se sent de plus en plus agressée et qui souffre d’effectifs insuffisants. Le procureur requiert quant à lui sept mois avec sursis : « une peine expiatoire mais qui n’accable pas» le prévenu.
La défense déplore, quant à elle, le zèle du fonctionnaire : « C’est un justicier, une espèce de Zorro » et regrette « le symbole fait de ce dossier ». Selon lui, son client est victime d’un acharnement. Il demande une excuse de provocation pour son client, qui serait accablé psychologiquement. Invoquant la « charité », il plaide également pour que le dédommagement soit réduit à un euro symbolique, contre les 1 000 € réclamés par les syndicats. Argument que ne retiendra finalement pas le Tribunal.

Haut Courant sur Radio Campus : le mystère des faits divers

Haut Courant ne se limite désormais plus à son site internet. Cette semaine, les étudiants journalistes se sont penchés sur le phénomène des faits divers dans les médias.

Pourquoi sont-ils tant appréciés par les lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs ? Comment les rédactions choisissent-elles de mettre un fait divers plutôt qu’un autre en avant ? Quelles sont les dérives, parfois morbides que les médias opèrent eux-mêmes ? Autant de questions auxquelles nous allons tenter de trouver une réponse.

Au sommaire cette semaine :

 La phrase de la semaine par Clémence Olivier, qui a réfléchi sur l’affirmation de David Pujadas selon laquelle son JT sur France 2 ne diffusait pas plus d’un fait divers par soir.

 Une interview de Jean-Charles Reix par Damien Fournier. Ce chroniqueur judiciaire a travaillé sur l’affaire Grégory et, plus dans l’actualité, l’affaire Bissonnet. Il a accepté de répondre à nos questions.

 La chronique décryptage de Hugo Jolion-David, ou l’histoire d’un stagiaire à qui revient la charge de couvrir un fait divers particulièrement glacial…

Haut Courant sur RCM