TAK O TAK: Question pour un champion… de région.



« Le choix est difficile là… », Delga et ses concurrents ont du mal à répondre à nos questions… pourtant très simples ! Pris à leur propre piège, les candidats à la présidence de la grande région tiquent, butent, ricanent, bafouillent. Foot ou rugby ? Tielle sétoise ou canard ? France ou Europe ? L’emmerdeur ou Le Boulet? Le suspense est intenable….

Reynié , Delga , Aliot , Saurel , Onesta , passent le test du TAK O TAK.

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Matinale de Radio Campus du 29 Novembre

Tous les jeudis, les membres de l’équipe d’Haut Courant animent la matinale sur Radio Campus Montpellier.

Au programme du 29 novembre :

 Les titres de l’actualité internationale et nationale – Coline Chavaroche

 Reportage au meeting de l’UDI à la Grande-Motte avec interview de Jean-Christophe Lagarde – Alix Moréteau

 Chronique : abécédaire de la politique – Simon Robert

 Journal d’informations locales – Pauline Chabanis

 Météo – Coline Chavaroche

 Interview d’André Pedredos, coordinateur territoire d’Action Languedoc pour AIDS – Lucie Lecherbonnier

UDI : une place au centre

Après une Alliance républicaine économique et démocratique (ARES) oubliée, Jean-Louis Borloo lance l’Union des démocrates indépendants (UDI). Dimanche 21 octobre, l’ancien ministre annonçait sa volonté de fédérer la multitude des micro-partis centristes au sein de l’UDI. Le moment est idéal pour lancer un « UDF du XXIe », suite à une campagne présidentielle mouvementée pour les centristes.

L’éclatement du centre lors de la campagne 2012

En novembre 2011, Jean-Louis Borloo renonçait à une candidature pour les présidentielles. Dominique de Villepin, candidat avec son parti République solidaire, n’obtenait pas les 500 signatures. Hervé Morin, au Nouveau Centre, se retirait dès février 2012. Il ne restait plus dans la course que François Bayrou, à la tête du Modem. Son score, de 18,57% aux présidentielles de 2007, laissait présager de bons résultats. De plus, le revirement de l’UMP vers une droite « décomplexée » offrait une place de choix au centre de l’échiquier politique.

Pourtant, Bayrou arrive en cinquième position au premier tour derrière le Front de gauche et surtout derrière le Front National. L’entre-deux tour est fatal pour le Modem. François Bayrou promet qu’il donnera une consigne de vote mais les ténors du parti s’expriment avant lui en apportant leur soutien à François Hollande. François Bayrou est-il encore un leader politique ? Sa position pro-Hollande lui joue des tours. Aux législatives, il est battu dans une triangulaire par la candidate PS, Nathalie Chabanne.

La chute du leader du Modem et le désamour des militants orange semblent laisser une place libre au centre. Un appel d’air dans lequel s’engouffre Jean-Louis Borloo, avec, dans son sillage, Jean Arthuis (président de l’Alliance centriste), Jean-Marie Bockel (président de la Gauche moderne) mais aussi Chantal Jouanno, ancienne sarkozyste. L’ex ministre des transports et de l’écologie se paie même le luxe de rallier à sa cause des parrains prestigieux et charismatiques : Simone Weil et Valery Giscard d’Estaing. L’ancien leader de l’UDF s’est désolidarisé d’un Modem à l’identité floue pour adouber une UDI qui revendique la filiation droitière du centre.

L’importance que prendra l’UDI dépend à présent de la place que lui laissera la droite au centre de l’échiquier politique.