Champions Cup, 1ère journée : résultats des clubs français

Après un samedi prometteur … Dimanche noir.
Certains la découvraient, d’autres la retrouvaient. Pour ce premier week-end de champions Cup, les clubs français ont alterné le bon et le moins bon. Toulouse, le Racing et Montpellier se sont imposés. Toulon, Castres et Lyon se sont inclinés. Tour d’horizon :

Montpellier poussif, Toulon déjà dos au mur

Dans cette poule 5, où deux équipes françaises, Montpellier et Toulon, sont amenées à jouer les premiers rôles, les résultats n’ont pas forcément été ceux attendus. Les coéquipiers de Louis Picamoles se sont imposés dans la douleur samedi après-midi au GGL Stadium (21-15). Après un premier acte de haute volée, les joueurs de Vern Cotter auraient pu, auraient dû obtenir une victoire bonifiée. Le capitaine héraultais a même cru inscrire l’essai du bonus à la dernière minute. C’était sans compter sur Edimbourg qui a crânement défendu sa chance jusqu’au bout. Les écossais repartent de l’Hérault avec le point de bonus défensif.

La coupe d’Europe devait servir de tremplin et permettre aux hommes de Patrice Collazo de se débrider après un début de saison plutôt compliqué. Malheureusement, ce n’est pas pour ce week-end. Les hommes de la Rade sont tombés à domicile (22-23) contre Newcastle, dernier du championnat anglais, qui retrouvait la grande coupe d’Europe après plus de 10 ans d’absence. Imprécis et brouillons, Raphael Lakafia et les siens n’ont été que l’ombre d’eux même. A l’image d’un choix (contestable) de ne pas prendre les points à 4 minutes de la fin de la partie, qui aurait permis au triple champion d’Europe de reprendre l’avantage, les varois ont décidé de prendre la pénaltouche. La suite, on la connaît. Un cafouillage … A l’arrivée, une nouvelle défaite.  L’indiscipline – trois cartons jaunes reçus pendant la partie – a coûté cher à Toulon. « Il faut commencer un nouveau cycle et cela prendra du temps » répétait, plus déterminé que jamais, Mourad Boudjellal, le président toulonnais au micro de France Télévision après le match. Ce dernier promet d’ailleurs de faire taire les critiques très prochainement. On attend de voir.

Un bonus défensif tout de même. Une bien maigre consolation. Le déplacement à Edimbourg le week-end prochain s’annonce périlleux.

Au Racing le hold-up, à Toulouse l’exploit

Dans la poule 1, véritable poule de la mort où se retrouve trois anciens vainqueurs de la compétitions (Toulouse, Bath et les Wasps) et le champion d’Europe en titre, le Leinster, le stade toulousain n’a pas manqué ses retrouvailles avec la « grande » coupe d’Europe. Victoire à Bath (22-20). Pourtant, à quelques minutes de la fin de la rencontre, l’arrière anglais, Freddie Burns – déjà coupable après avoir manqué la pénalité de la gagne 15 mètres face aux perches – n’avait qu’à aplatir le ballon dans l’en-but pour donner la victoire à son équipe.

C’était sans compter sur le retour de Maxime Médard, positionné à l’aile pour ce match, qui profitait de l’« arrogance » du joueur anglais pour lui faire échapper le ballon dans l’en-but et permettre aux siens de s’imposer. Sauvetage héroïque ? Bourde de l’année ? Scène insolite qui n’a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux.

Une chose est sûre, Toulouse peut remercier son ailier.

Un premier exploit pour les toulousains avant, peut-être, un deuxième dimanche prochain et la réception à Ernest Wallon du champion d’Europe en titre, le Leinster, qui a étrillé de son côté les anglais de Wasps à domicile (52-3). Choc en perspective.

Un autre exploit est à souligner, celui du Racing 92. Les coéquipiers d’Henry Chavancy se sont imposés dans les dernières minutes en terre galloise, chez les Scarlets de Llanelli (13-12). Dans des conditions climatiques exécrables, le finaliste de la précédente édition a fait parler son expérience face à une valeureuse équipe mais amputée de beaucoup d’internationaux. « Nous avons fait preuve d’un bon mental » confiait Laurent Travers, entraîneur des avants du Racing au micro de Midi-Olympique à la fin du match. De bon augure pour la suite. Seul bémol pour les « Ciel et Blanc », les blessures de ses internationaux Eddy Ben Arous et Virimi Vakatawa, rajoutées à celle de Xavier Chauveau et de Joe Rokocoko.

Pour l’heure, le Racing 92 est lancé. Confirmation attendue ce samedi avec la réception des irlandais de l’Ulster.

Le LOU manque ses débuts à Gerland, Castres arrache le bonus défensif

Dimanche après-midi, le LOU découvrait pour la première fois de leur histoire la Champions Cup. Et qui plus est, dans son antre, à Gerland. Rendez-vous manqué. Les coéquipiers de Julien Puricelli, longtemps dans le coup, ont été dépassé par la vitesse de jeu des gallois de Cardiff, beaucoup plus expérimentés à ce niveau. Pris dans le jeu au sol, les hommes de Pierre Mignoni ont même laissé échapper le bonus défensif à la dernière minute. « C’est un bon apprentissage, il faut positiver » relativisait l’ex toulousain, Jean-Marc Doussain, aligné à la mêlée aujourd’hui. Du côté du LOU, on préfère retenir l’état d’esprit plutôt que le résultat. Malgré la frustration …

Attendu au tournant cette année sur la scène européenne, le Castres Olympique s’est heurté à un mur ce dimanche. L’équipe anglaise de Gloucester, bien amenée par ses internationaux anglais Ben Morgan et Danny Cipriani, ont dominé un champion de France trop imprécis. Les hommes de Christophe Urios repartent tout de même avec un point de bonus défensif de son déplacement en Angleterre. Un bonus qui pourrait compter dans une poule relevée où les irlandais du Munster et les leaders du championnat anglais, Exeter, font office de favoris. Tous les points vont compter.

Les résultats des clubs français :

Poule 1 : Bath – Toulouse (20-22)

Poule 2 : Gloucester – Castres (19-14)

Poule 3 : Lyon – Cardiff (21-30)

Poule 4 : Scarlets – Racing 92 (13-14)

Poule 5 : Montpellier – Edimburgh (21-15) ; Toulon – Newcastle (25-26)

 

Le classement (par poules) :

Poule 1 : Leinster (5 PTS), Toulouse (4 PTS), Bath (1 PT), Wasps (0 PT).

Poule 2 : Gloucester (4 PTS), Munster (2 PTS), Exeter (2 PTS), Castres (1 PT).

Poule 3 : Saracens (4 PTS), Cardiff (4 PTS), Lyon (0 PT), Glasgow (0 PT).

Poule 4 : Ulster (4 PTS), Racing 92 (4 PTS), Scarlets (1 PT), Leicester (0 PT).

Poule 5 : Montpellier (4 PTS), Newcastle (4 PTS), Toulon (1 PT), Edinburgh (1 PT).

 

La prochaine journée des clubs français :

Samedi 20 octobre 2018 :

  • Castres – Exeter (14h)
  • Edimbourg – Toulon (16h15)
  • Racing 92 – Ulster (18h30)
  • Saracens – Lyon (18h30)

Dimanche 21 octobre 2018 :

  • Newcastle – Montpellier (14h)
  • Stade Toulousain – Leinster (16h15)

Rugby – L’incroyable parcours de Nemani Nadolo

Star de l’équipe de rugby de Montpellier où il est devenu rapidement la coqueluche du public, Nemani Nadolo détonne par son parcours. Des îles Fidji au Clapas, l’international montpelliérain a connu de nombreuses expériences, faisant de lui un véritable globe-trotter du monde de l’ovalie.

Un roc. C’est d’abord l’impression qui se dégage lorsque l’on rencontre le colosse fidjien Nemani Nadolo, ailier du Montpellier Hérault Rugby (MHR). Ses mensurations herculéennes (1m94, 135kg) en font une véritable terreur des défenses adverses. « Ma dernière saison était bonne mais je veux commencer celle là plus fort » déclare-t-il modestement. Il vient pourtant d’inscrire 9 essais en 8 matchs, une performance exceptionnelle.

Des racines fidjiennes

Né en 1988 dans une famille où le « rugby coule dans les veines », c’est tout naturellement que Nadolo grandit avec un ballon dans les mains : « mes oncles jouaient au rugby, mes cousins jouaient au rugby, mon père aussi… ». Une jeunesse que le jeune Ratu Nasiganiyavi, son véritable nom, passe au sein de l’archipel des Fidji perdu en plein océan Pacifique où le rugby est une religion. « Là-bas on est dans un autre monde, tout le monde est décontracté, les gens ont toujours le sourire aux lèvres, c’est très différent de tout ce que j’ai pu voir tout au long de ma carrière » observe-t-il. Les Fidji accrochées « au cœur », l’homme au plus de 25 sélections nationales y retourne dès qu’il peut. Au moins une fois par an, il effectue les 24 heures d’avion qui le sépare de sa terre natale.

Un globe-trotter hors-normes

C’est à 22 ans que Nemani Nadolo débarque en France « à la fois surexcité et terrifié » dans le club de Bourgoin (Isère). Une expérience très difficile dont l’homme a beaucoup appris « ça a été un apprentissage à la dure mais cela m’a forgé ». Arrivé dans un club au bord de l’implosion, le joueur se rappelle de 6 mois compliqués « certains joueurs n’étaient pas payés, il y avait beaucoup de tension, pour moi Bourgoin n’était pas un club professionnel ». Le jeune rugbyman quitte le club avec un goût amer « je me suis dit : je ne reviendrai plus jamais en France ». Une occasion manquée avec l’Europe puisque son expérience à Exeter « meilleure mais très frustrante car je ne jouais pas » ne lui fait pas retrouver l’amour de ce jeu.
Vient alors le « moment charnière » d’une carrière en perte de vitesse : le départ pour le Japon. « C’était soit cela se passait bien et je continuais, soit le contraire et j’arrêtais tout » révèle-t-il. Une « adaptation difficile » mais réussie qui permet au joueur de briller avec les Green Rockets de Tokyo. Une immersion de quatre années au sein de la culture japonaise où le « dépaysement » est total. « J’ai retrouvé mon rugby là-bas, sourit-il, c’était vraiment une super expérience… et puis la nourriture c’était un régal ! ». Une renaissance qui lui permet d’inscrire 55 essais en 4 ans et de partir pour le Super Rugby dans la célèbre équipe des Crusaders. Au firmament de son rugby, le fidjien reçoit alors un appel du club de Montpellier qui souhaite absolument le faire revenir en France. L’objectif est d’en faire un des joueurs majeurs de l’équipe de Jack White, ancien entraîneur du MHR. Après une courte période d’hésitation, la décision est prise : Nemani Nadolo a une revanche à prendre avec l’Europe.

L'ailier montpelliérain, auteur d'un début de saison remarquable, avoue préférer les grands espaces à la ville.

« Montpellier ? J’adore cette ville ! »

Une arrivée dans le Clapas qui fait alors grand bruit puisque le fidjien débarque en 2016 au cœur d’un recrutement cinq étoiles organisés par le club de Mohed Altrad. Contrairement à ce que son excellent début de saison dernière pouvait laisser transparaître, « l’adaptation au mode de vie européen a été un peu compliquée » après cinq années passés entre Japon, Fidji et Nouvelle-Zélande. Cela ne l’empêche pas d’être récompensé par l’Oscar Midi Olympique, rendant hommage à son excellente saison dernière. Il reconnaît que le cadre de la ville l’a beaucoup aidé  : « j’adore cette ville, l’une des choses que j’aime le plus ici, c’est que les gens sont très amicaux ». Après sa dernière expérience il profite également du climat méditerranéen de la capitale héraultaise, « ça me change vraiment de la dernière fois que je suis venu en France », s’amuse-t-il. Une atmosphère montpelliéraine que le fidjien prend aussi le temps de quitter, « je déteste deux choses ici, rigole-t-il, les bouchons et les corvées administratives ». Pour s’évader Nadolo n’hésite pas à visiter la région, « ce que j’aime beaucoup ici c’est faire des randonnées au grand air du coté du Pic Saint-Loup ou du Mont-Aigoual, relate-t-il, cela me permet de sortir de la frénésie du Top 14 et de l’enchaînement des matchs ». Un cadre de vie qui pourrait le convaincre de poser définitivement ses valises dans la métropole languedocienne. D’ailleurs il ne s’en cache pas : « je me sens vraiment bien ici alors pourquoi ne pas rester encore de nombreuses années à Montpellier ». Le MHR ne demande que ça.

Récap sport #2

Vous voulez tout savoir des résultats sportifs des équipes de Montpellier car vous êtes passionnés de sport ? Ou vous voulez simplement frimer devant la machine à café ? Haut Courant vous propose un résumé de tout ce qu’il faut retenir de cette semaine de sport.

  • Zvezda 2005-MHSC (0-2)

Le retour prodigue de Sofia Jakobsson, après sa grave blessure au genou, a fait un bien fou à l’équipe de Jean Louis Saez. Les montpelliéraines devaient marquer au moins 2 buts pour remonter la défaite subie à domicile lors des 1/16e de finales aller de la Ligue des Champions. L’internationale suédoise a inscrit un doublé en seconde mi-temps, pour envoyer les héraultaises au prochain tour de la compétition européenne. Les montpelliéraines affronteront Brescia en 1/8e de finale.

  • Cesson-Rennes- Montpellier Hanball (23-28)

A l’occasion de la 5e journée de la Lidl StarLigue, le MHB se rendait sur le terrain de Cesson-Rennes avec un costume d’hyper-favori. Les hommes de Patrice Canayer n’ont pas failli et l’emportent sur le score de 28 à 23. Kavticnik (5 buts), Toumi (6 buts) et surtout Vincent Gérard (16 arrêts) ont permis à l’équipe montpelliéraine de vaincre l’obstacle armoricain. Le match était pourtant mal embarqué en début de seconde mi-temps puisque le MHB était mené (20-19) à la 41e minute. Le temps mort demandé par Patrice Canayer, suite à un 6-0 encaissé en sept minutes, fut bénéfique aux héraultais qui sont parvenus à renverser la vapeur grâce, notamment, à un Guigou et un Bonnefond de gala dans les dix dernières minutes.

  • Sporting Lisbonne-MHB (29-33)

Onze. C’est la série de victoire, toutes compétitions confondues en cours, que réalise le MHB. C’est même la cinquième victoire d’affilée des hommes de Patrice Canayer en Ligue des Champions. Les montpelliérains ont effectué un départ canon (5-0) et n’ont plus jamais lâché le score. Une domination qui a permis de faire jouer l’ensemble de l’équipe au cours des nombreuses rotations effectuées par l’entraîneur héraultais. Le MHB conforte sa première place au classement, profitant notamment du match nul entre Motor Zaporozhye et Besiktas, les deux principaux concurrents du MHB au sein de son groupe de Ligue des Champions.

  • Leinster-MHR (24-17)

Les joueurs de Vern Cotter rapportent un point de bonus défensif de leur voyage en Irlande au terme d’un match rageant. Les héraultais ont été trop indisciplinés et maladroits au cours du match pour arracher le match nul. En témoigne l’excès d’individualisme de Nagusa, oubliant totalement Joffrey Michel sur l’aile dans les dernières minutes du match. Une erreur fatale alors que l’équipe de Vern Cotter profitait d’une supériorité numérique depuis la 74e minute. Le MHR devra se reprendre dimanche prochain contre Exeter si l’équipe de Mohed Altrad veut continuer à exister en Coupe d’Europe.

Les joueurs du MHSC ont joué en rose en soutien à l'opération Octobre Rose qui lutte contre le cancer du sein.

  • MHSC-OGC Nice (2-0)

Après Paris et Monaco, le MHSC accueillait Nice hier à l’occasion de la 9e journée de Ligue 1. Michel Der Zakarian a fait le choix de réutiliser sa défense à cinq suite aux deux très bons résultats obtenus contre l’ogre parisien et monégasque. C’est une entame de match enlevée qu’ont offert pailladins et aiglons devant les 14 374 spectateurs de la Mosson. Durant cette première mi-temps on relève, côté montpelliérain, la tête plongeante d’Aguilar (6′) et la frappe de Camara (38′). Mais c’est côté niçois que les occasions furent les plus franches avec des frappes de Pléa et Balotelli coup sur coup (27′) stoppées miraculeusement par Benjamin Lecomte, auteur d’un superbe match. La délivrance pour Montpellier intervient en deuxième mi-temps suite à une frappe splendide de Stéphane Sessegnon, qui crucifie Cardinale à la 55e minute. La réaction niçoise est bien faiblarde et s’éteint totalement suite à la contre-attaque menée par Sambia et conclue par Isaac Mbenza, d’un tir limpide qui ne laisse aucune chance au gardien niçois (74′). Un coaching de génie de Michel Der Zakarian, puisque les deux hommes étaient rentrés quelques minutes auparavant. Le MHSC conclut donc sa terrible trilogie (PSG, Monaco, Nice) par deux nuls et une victoire. De quoi voir la vie en rose…

  • Avenida-BLMA (64-34)

Le 11 octobre, les gazelles du BLMA ont lourdement chuté en Euroligue face aux espagnoles de Avenida. Une défaite plus que logique au vue de la physionomie du match puisque les joueuses de Rachid Mézzia étaient déjà menées 30 -16 à la pause.

  • Mondeville-BLMA (72-95)

Les joueuses de Lattes-Montpellier se sont bien reprises samedi en dominant le leader Mondeville au terme d’un match solide. Les montpelliéraines enchaînent leur troisième victoire d’affilée et se placent à la troisième place du classement du championnat de France.

Agenda sport de la semaine du 16 au 22 Octobre 2017

Amoureux du sport, supporters effrénés ou grands curieux, vous ne voulez rien rater des équipes montpelliéraines et des grands rendez-vous nationaux ? La rédaction de Hautcourant vous propose tous les lundis l’agenda sportif de la semaine.

Mercredi 18 Octobre


  Handball : MHB – Saint Raphaël
Pour son unique match à domicile du mois d’Octobre, le MHB reçoit le Saint Raphaël-Var Handball. Les Montpelliérains pourront compter sur Vincent Gérard, élu meilleur joueur du mois de septembre de la Lidl Starligue.
Match diffusé sur BeIn Sports 4 à 20h45
Pour réserver vos places

  Basket : BLMA – Lattes – Yakin Dogu Universitesi
Les Gazelles affrontent à domicile les turques de Yakin Dogu, championnes de l’Eurocoupe 2017. Les joueuses de Rachid Méziane devront se reprendre après leur entrée ratée en Euroligue face aux espagnoles de Salamanque (64-34).
Pour réserver vos places

Jeudi 19 Octobre


  Volleyball : Rennes – Montpellier à 20h
Fort de son succès face à l’Arago de Sète (3-0), les montpelliérains ont bien débuté leur saison. Ils se déplacent à Rennes pour la 2e journée du championnat.

Vendredi 20 octobre

  Equipe de France féminine de football : France – Angleterre
Suite à leurs deux victoires face au Chili (1-0) et à l’Espagne (3-1) en septembre dernier, les Françaises poursuivent leur préparation du Mondial 2019 à Valenciennes. Les supporters du MHSC retrouveront Méline Gérard, Marion Torrent et Valérie Gauvin sous le maillot bleu. Un match amical face à l’Angleterre à suivre à 21h sur Cstar.

  Football : Saint Etienne- MHSC
Victorieux à domicile face à l’OGC Nice (2-0) la semaine dernière, les coéquipiers de Vitorino Hilton doivent continuer sur cette lancée. Le MHSC affronte Saint Etienne pour la 10e journée du championnat. Un match à retrouver à 20h45 sur Canal + Sport.

Samedi 21 Octobre


  Handball : Dijon – MHB à 20h
Les coéquipiers de Michaël Guigou se déplacent à Dijon pour le 8e de finale de la coupe de la ligue. La victoire est obligatoire pour poursuivre la compétition. Un match important avant la trêve internationale.

  Waterpolo : MWP – Douai à 20h30
Pour la 2e journée de championnat, le Montpellier Waterpolo reçoit Douai. Après s’être incliné à Nice (10-4), les coéquipiers d’Andreï Batin chercheront à gagner devant leur public.
[Pour réserver vos places

 >http://www.montpellierwaterpolo.com/waterpolo/waterpolo-pro/billetterie]

  Hockey : Montpellier – Vaujany à 19h
Les Vipers de Montpellier affrontent les Grizzlys de Vaujany pour la 4e journée du championnat. Si vous souhaitez assister au match, vous pouvez réserver vos places ici

Dimanche 22 Octobre


  Rugby : MHR – Exeter à 14h
Les Montpelliérains reçoivent l’un des plus anciens clubs de rugby d’Angleterre, Exeter Chiefs Rugby Club. Ils affronteront leur ancien coéquipier, le demi de mêlée australien, Nic White.
Pour ceux qui souhaitent se rendre à l’Altrad Stadium, vous pouvez réserver vos places ici
Et pour ceux qui ne peuvent assister au match, rendez-vous à 14h sur BeIn Sport.

  Basket : BLMA- Lattes – Nantes à 15h30
Les Gazelles jouent leur 2e match à domicile de la semaine face à Nantes. Après leur succès face à Tarbes (84-72), les coéquipières d’Anaël Lardy ne devront pas se relâcher face à l’actuel 3e du championnat.
Pour assister au match, vous pouvez réserver ici

Vous êtes perdus? Haut Courant vous indique où supporter les équipes montpelliéraines.

Agenda sport de la semaine du 9 au 15 octobre 2017

Amoureux du sport, supporters effrénés ou grands curieux, vous ne voulez rien rater des équipes montpelliéraines et des grands rendez-vous nationaux ?
La rédaction de Hautcourant vous propose tous les lundis l’agenda sportif de la semaine.

Mardi 10 Octobre

  Equipe de France de football : France – Biélorussie
Après avoir battu samedi dernier la Bulgarie grâce à un but de Blaise Matuidi (0-1), les Bleus doivent impérativement gagner pour espérer se qualifier pour le mondial russe.
Match diffusé à 20h45 sur TF1.

Mercredi 11 Octobre

  Football féminin : Zvezda 2005 – MHSC à 18h
Après une défaite (0-1) à la Mosson, les coéquipières de Valérie Gauvin doivent obligatoirement gagner face aux russes pour atteindre les 8e de finales de la Ligue des Champions.

  Basket : Perfumerias Avenida – BLMA-Lattes à 20h30
Après avoir décroché le ticket pour disputer l’Euroligue la semaine dernière, les Gazelles de Lattes-Montpellier partent en Espagne à Salamanque.

  Handball : Cesson-Rennes – MHB à 20h
Pour la 5ème journée du championnat, le MHB coleader avec le PSG, affronte Cesson-Rennes, actuellement 11ème. Les Irréductibles Cessonnais voudront battre Montpellier dans une salle d’ores et déjà à guichets fermés.

Samedi 14 Octobre

  Rugby : Leinster – MHR
Les coéquipiers de Louis Picamoles affrontent Leinster (Dublin) pour la 1ère journée de Champions Cup. Un adversaire que le MHR connaît bien puisque cette équipe leur avait infligé une sévère correction l’an dernier (57-3). Un match à suivre à 14h sur BeIn Sport.

  Volley : Montpellier – Sète à 20h
Après avoir terminé 4e la saison dernière, les joueurs d’Olivier Lecat débuteront la saison par le derby face à l’Arago de Sète. Une occasion pour les supporters du Mvuc de découvrir les nouvelles recrues, Kévin Kaba, Thiago Sens et Andri Aganits.

  Basket : Mondeville – BLMA-Lattes à 20h
Samedi dernier, les Héraultaises se sont offert une belle victoire face à Tarbes (84-72). Elles se déplacent à Mondeville, en Normandie, pour la 4ème journée de championnat.

  Hockey : Toulouse –Montpellier Vipers à 19h
Après s’être incliné face à Toulouse-Blagnac samedi dernier en Coupe de France (1-3), les Vipers de Montpellier affrontent à nouveau cette équipe pour la 3ème journée du championnat.

Dimanche 15 Octobre

  Handball : Lisbonne – MHB
Les joueurs de Patrice Canayer ont enchaîné les déplacements ces deux dernières semaines entre Nantes, Istanbul et Cesson. Le MHB préservera-t-il à Lisbonne son invincibilité en Ligue des Champions ? Un rendez-vous à ne pas rater à 19h sur BeIn Sport.

  Football féminin : MHSC – EA Guingamp à 14h
Le MHSC reçoit à la Mosson Guingamp pour la 6e journée du championnat de France. Les Héraultaises ne devront pas tomber dans le piège de l’équipe bretonne.

  Football masculin : MHSC – Nice
Après avoir réussi deux nuls face au PSG (vice-champion de France 2017) et à Monaco (champion en titre), les Montpelliérains reçoivent l’OGC Nice, 3e de Ligue 1 la saison dernière. Un match qui s’annonce captivant pour les amoureux de football. Retrouvez le à 17h sur BeIn Sport.

Récap sport #1

Vous voulez tout savoir des résultats sportifs des équipes de Montpellier car vous êtes passionnés de sport ou vous voulez simplement frimer devant la machine à café ? Haut Courant vous propose un résumé de tout ce qu’il faut retenir de ce week-end sportif.

  • Stade Français – Montpellier Hérault Rugby (31-20)

Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas pour le MHR. Face à une équipe parisienne joueuse et pleine d’envie, les montpelliérains subissent leur seconde défaite de la saison après celle enregistrée contre Bordeaux Bègles. En première période, les joueurs héraultais subissent la domination du Stade Français, encaissant deux essais. Le capitaine, Bismarck du Plessis, marque un essai à une minute de la mi-temps et relance les débats (20-10).
Au sortir des vestiaires, les montpelliérains continuent sur leur lancée, bien aidés par une supériorité numérique. Nadolo en profite pour inscrire son septième essai de la saison. Cependant, les joueurs héraultais font beaucoup trop de fautes et le Stade Français profitent des pénalités pour creuser la marque. Les parisiens aplatissent même un troisième essai au cours d’une superbe combinaison.
Le MHR subit donc son deuxième revers de la saison, la faute à des erreurs et un début de match raté.

  • Bulgarie – France (0-1)

L’affiche avait tout d’un piège. La pluie tombant en trombe sur le stade renforçait cette impression. Pourtant, dès la 3e minute, Blaise Matuidi reprend une passe d’Antoine Griezmann et marque dans un angle fermé. Dès lors, l’optimisme est de mise.
La pelouse du stade et l’agressivité des joueurs bulgares empêchent les bleus de développer leur jeu. L’attaque composée de Griezmann, Lacazette et Mbappé ne fait guère d’étincelles et manque cruellement d’automatismes.
La seconde période montre des bleus sur la défensive, se contentant de leur but d’écart. L’équipe de France ne convainc pas dans ce match en Bulgarie. On retiendra avant tout le résultat et non la manière. Les français gardent donc leur destin en main et devront attendre mardi et le match contre la Biélorussie pour valider leur ticket pour le Mondial en Russie.

  • Basket Lattes Montpellier Agglomération – Tarbes (84-72)

Pour la troisième journée de la première division, la première à domicile, les basketteuses n’ont pas flanché. Elles ont corrigé l’équipe de Tarbes en gagnant 84 à 72. Mercredi, elles devront affronter Salamanque pour le compte de l’Euroligue.

  • Montpellier Vipers – Toulouse (1-3)

En Coupe de France, les hockeyeurs montpelliérains perdent contre le rival régional toulousain 1 à 3. Dimanche 14 octobre, les deux équipes se recroiseront dans le cadre de la Division 2.

  • Nice – Montpellier (10-4)

Premier match en championnat pour l’équipe du Montpellier Water Polo. À l’extérieur, les joueurs montpelliérains n’ont pas commencé de la meilleure des manières et s’inclinent du côté de la Côte d’Azur. Le prochain match sera contre Douai à domicile le samedi 21 octobre à 20h30.

  • Besiktas – MHB (32-36)

Portés par ses cadres (Michael Guigou, Valentin Porte et Vid Kavticnik), les handballeurs montpelliérains assurent leur neuvième victoire d’affilée, toutes compétitions confondues. Au terme d’un match poussif, l’équipe héraultaise s’est parfois fait peur. Au final, c’est bien le MHB qui l’emporte 36 à 32 en Turquie.
Ce succès en Ligue des Champions permet à l’équipe de Patrice Canayer d’être toujours invaincue depuis le début de saison.
Prochain match dès mercredi en LIDL Startligue contre Cesson-Rennes.

  • Rodez – Montpellier (0-6)

Après deux défaites consécutives dont celle 1-0 contre Zvezda en Ligue des Champions mercredi dernier, les joueuses héraultaises se devaient de réagir. Elles l’ont fait et de fort belle manière en battant 6 à 0 le club de Rodez.
Avec des buts de Clarisse Le Bihan, Sofia Jakobsson, Stina Blackstenius, Sandie Toletti et Valérie Gauvin, les montpelliéraines reprennent confiance avant le match retour contre Zvezda ce mercredi 11 octobre. Match qu’il faudra gagner pour espérer continuer l’aventure européenne.

SPORT- Le MHR s’impose sans forcer face à Brive [54-10]

L’Altrad Stadium est-il en train de devenir une forteresse imprenable ? C’est ce que doivent se demander les futurs adversaires des montpelliérains tant ces derniers se montrent intraitables à domicile. Les dernières victimes en date sont les brivistes de Nicolas Godignon, qui à la différence des héraultais, vivent un véritable chemin de croix en ce début de championnat. Menés par le métronome néo-zélandais Aaron Cruden, les cistes n’ont pas fait de quartier, portés par leur capitaine Bismarck du Plessis, auteur de 2 essais, et par l’inévitable Nemani Nadolo qui a signé un triplé. Une démonstration sans forcer face à une bien pâle opposition briviste qui a subit les vagues montpelliéraines, notamment en première période, pour aboutir à un score fleuve de 54 à 10.
Une performance qui laisse espérer une victoire de prestige sur la pelouse du Stade Français lors de la prochaine journée.

Le stade Yves-du-Manoir coûte-t-il trop cher ?

Chaque année, la ville de Montpellier arrose ses clubs sportifs de subventions, des sommes parfois colossales supposées embellir et enrichir, à terme, la Surdouée. Mais les résultats sont loin d’être toujours visibles aux yeux du grand public. Illustration avec le stade Yves-du-Manoir.

Quand il s’agit de sport, Montpellier sait se montrer généreuse. La ville la plus sportive de France en 2012 selon l’Académie des sports aide les clubs locaux à grands renforts de subventions et du paiement d’une partie de la création des équipements. Avec 600.000 euros reçus pour la saison 2011-2012, le Montpellier Hérault Rugby Club (MHRC) est parmi les mieux lotis. D’autant que s’ajoutent quelques prestations de services comme l’achat de places ou la location par la ville d’une loge et de panneaux publicitaires. En outre, Frêche aura veillé au grain en transférant la compétence sportive de la municipalité à l’Agglomération dont les ressources financières sont plus importantes, bien que la ville renfloue encore, à raison par exemple de 110.000 euros reçus par le MHR selon les comptes municipaux de juillet 2013.

Des retombées économiques en demi-teinte pour certains…

L’équipe de rugby montpelliéraine sait se faire respecter, même en dehors du terrain. Pour cela, elle s’est dotée en 2011 d’un actionnaire richissime, Mohed Altrad, homme d’affaires syrien classé 118e fortune française selon le magazine Challenges, qui a investi pas moins de 2,4 millions d’euros dans le club. Qui dit grosse équipe dit gros stade, pour accueillir dans des conditions décentes. Le MHR a élu domicile à Yves-du-Manoir en 2007 : sa rénovation aura coûté près de 63 millions d’euros dont 10 millions aux frais de la capitale héraultaise. Si le MHR peut se prévaloir d’un excellent palmarès à domicile, l’édifice aux 14.000 places peine à générer des retombées économiques dignes de ce nom pour les commerces alentours.

En vérité, il agace plutôt les boutiques du centre commercial de l’Ovalie, situé juste en face. « Les jours de match, il n’y a personne, même pas mes clients habituels. » déplore Xavier, de la boucherie Boldrini. « Si ça tombe en plein samedi après-midi, je peux perdre jusqu’à 40% de mon chiffre d’affaires ! » ajoute-t-il. À la Maison de la presse, Zora renchérit : « Le problème vient du parking : il y a trop peu de places autour du stade donc les gens viennent se garer devant nos commerces. Nos clients ne peuvent pas venir et on perd de l’argent ! ». A contrario, la pizzeria voisine semble tirer son épingle du jeu. Sylvain, son propriétaire, ne perd au change : « Mes clients habituels ne viennent pas mais ils sont remplacés par les supporteurs. Les matchs m’apportent environ 15% de chiffre d’affaires supplémentaire ».

… tandis que d’autres (se) régalent

Côté tram, les avis divergent. « Il y a plus de fréquentation lors des matchs et les supporteurs consomment. Pour nous, la proximité du stade est un plus. », explique Christelle de la Brasserie des Grizettes. Un constat que partage Béatrice dans son tabac-presse : « Les jours où il y a de grosses rencontres, par exemple pendant la coupe d’Europe, il y a vraiment du monde. C’est rentable pour nous. » À cette rentabilité, pas de secret : la proximité de la ligne 2 du tramway ainsi que la mise en place d’une navette entre la station Sabines et le stade ont joué un rôle bénéfique primordial. Étiennette, employée de la TaM (Transports de l’agglomération de Montpellier), confirme : « Le forfait à 2 euros mis en place les jours de match incite les supporteurs à prendre les transports en communs. »

D’autres entreprises tirent profit des activités du stade, à l’image du Traiteur des Garrigues. Située à Saint-Jean-de-Védas, l’entreprise sert les 1500 repas d’après-match depuis le début de la saison sportive. Et la troisième mi-temps est un marché conséquent ! « Ça représente 16 matchs par an auxquels on peut ajouter une dizaine de prestations en fonction des résultats du club. » rapporte Nordine, employé par l’entreprise. Et pas moins de 15% du chiffre d’affaires total du traiteur, qui a recruté une trentaine de salariés supplémentaires pour l’occasion. « Les retombées ne nous concernent pas exclusivement. On a investi dans du matériel, on loue régulièrement des véhicules et on fait appel à des producteurs régionaux pour certains produits. En ce qui nous concerne, le marché nous permet surtout de montrer notre savoir-faire en tant que traiteur » conclut Nordine. Une affaire qui profiterait à tous, en somme. Sauf peut-être aux comptes publics…

MHR : Jonathan Pélissié, la révélation du début de saison

Parmi la pléiade de recrues arrivées au MHR, une en particulier a crevé l’écran : le demi de mêlée Jonathan Pélissié. Auteur d’un début de saison tonitruant, l’ancien joueur de Grenoble est devenu l’une des plus grosses sensations de cette année de Top 14.

Le MHR avait affiché ses ambitions pour cette saison 2013/2014 dès le mois d’août. Le club de rugby veut aller loin en Top 14 et pour cela, le président Altrad a décidé de mettre la main à la poche. C’est donc à coup de chéquier qu’il a réussi à faire venir de nombreux joueurs expérimentés comme Nicolas Mas (USAP), Robins Tchalé-Watchou (USAP), Anthony Floch (Clermont), Wynand Olivier (Blue Bulls) et surtout la star All Blacks René Rangers (Auckland Blues). Jonathan Pélissié fait également partie de ces nouvelles recrues. Le demi de mêlée de 25 ans, originaire de Souillac dans le Lot et formé au CA Brive, est arrivé sur la pointe des pieds dans l’Hérault pour remplacer Julien Tomas, l’enfant du pays parti à Castres.

Un demi de mêlée à la française

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Transféré de Grenoble en même temps que l’ailier Lucas Dupont, « Peloche » (comme le surnomme ses coéquipiers) a été immédiatement bombardé par le trio d’entraîneurs montpelliérains demi de mêlée titulaire de la formation héraultaise. Petit, malin, rapide, technique et doté d’un très bon jeu au pied, Pélissié représente le numéro 9 à la française. Egalement capable de jouer à l’ouverture et à l’arrière, il est devenu en quelques semaines incontournable dans sa nouvelle équipe. Car si le MHR a réalisé un excellent début de saison, c’est en partie grâce à lui. Ses performances contre Clermont (victoire 43-3) et le Stade Toulousain (victoire 25-0) au stade Yves du Manoir, où Montpellier a décroché le bonus offensif par deux fois contre des cadors du championnat de France, le font éclore aux yeux du grand public. Avec deux essais plein de malice contre l’ASM et une valise exceptionnelle contre Toulouse, les amateurs de rugby de l’Hexagone découvrent un nouveau talent, une petite pépite. Une notoriété naissante qui lui ouvre les portes du XV du Coq. Philippe Saint-André, le coach des Bleus, lui offre sa première sélection au Havre contre les Tonga à l’occasion des test matchs de novembre. Pélissié est passé en quelques mois de remplaçant de luxe au FCG à potentiel demi de mêlée de l’équipe de France.

A Montpellier pour se propulser en haut de l’affiche

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Le talent de Jonathan Pélissié ne date pas d’hier. Déjà à Grenoble (2009-2013), en Pro D2 puis en Top 14, le numéro 9 réalisait des performances de très haut niveau. Auteur de 25 et 36 points pour ses deuxièmes et troisièmes saisons dans l’Isère, « Peloche » a remporté un titre de champion de France de Pro D2 et a grandement participé à la remontée du FC Grenoble Rugby dans l’élite. Pour sa première année en première division française, Jonathan Pélissié a marqué 97 points dont 5 essais. Pour son dernier match sous les couleurs grenobloises, il a même inscrit au Stade des Alpes l’essai de la victoire contre le RC Toulon, qui deviendra quelques semaines plus tard champion d’Europe. Ses statistiques et sa polyvalence intéressent le staff de Montpellier qui lui fait signer un contrat de trois ans. Car Fabien Galthié, l’un des plus grands (par la taille et le talent) demi de mêlée du XV de France, a compris à qui il avait à faire. Dans les colonnes du Midi Libre, l’ancien entraîneur du Stade Français dresse un portait très juste de son nouveau joueur : « Il est adroit, va vite, enregistre bien : il est capable de faire de belles choses, de très belles choses pour le moment. Le plus dur est à venir, mais il a la tête sur les épaules et s’appuie déjà sur un vécu ».

Mais le début de saison est passé et le MHR est à la peine en ce début 2014. Éliminé en H-Cup après un bilan catastrophique de quatre défaites pour une seule victoire et stagnant actuellement à la 7e place en Top 14, Montpellier a connu des mois de novembre et décembre 2013 très difficiles. Pélissié, quant à lui, à du faire face à de nombreux pépins physiques qui ont quelque peu altéré ses performances. Mais une chose est sûre, un bon Jonathan Pélissié est indispensable si les Héraultais veulent faire un bon parcours en championnat. Méconnu il y a plusieurs mois, l’ancien briviste a su à la fois se révéler au monde de l’Ovalie et devenir incontournable au MHR. Reste à confirmer ses bons débuts. To be continued …

XV de France : le syndrome Poulidor

Toujours placée, jamais gagnante. L’équipe de France de rugby a échoué pour la troisième fois de son histoire en finale de la Coupe du monde (7-8 contre la Nouvelle-Zélande) alors qu’elle n’a jamais été aussi proche d’écrire son nom au palmarès. Frustrant.

Il y a des défaites au goût amer laissant une impression d’inachevé. C’est ce genre de défaite qu’a connu le XV de France en finale de la Coupe du monde de rugby contre les redoutables All Blacks (7-8).

Si près, si loin…

Au lendemain de l’humiliant revers contre les Tonga (14-19) lors du dernier match du premier tour, peu de personnes auraient misé ne serait-ce qu’un kopeck sur la capacité des hommes de Marc Lièvremont à atteindre la finale et faire jeu égal avec les favoris Néo-Zélandais. Pourtant, les Bleus ont attendu l’ultime rencontre pour livrer leur meilleure prestation de la compétition. Et c’est tout le paradoxe.

Arrivés en finale après une performance indigeste face à des Gallois réduits à quatorze (9-8), les Tricolores ont vu la chance les délaisser bien que s’étant battus avec un courage exemplaire. « En donnant le sentiment de s’abandonner au hasard offensivement, ils n’ont réellement été en mesure d’asseoir un semblant de jeu pour poser leurs mains sur la coupe William Webb Ellis » résume Vincent Péré-Lahaille, envoyé spécial du journal L’Equipe. Pourtant, si le Montpelliérain François Trinh-Duc passe sa pénalité à la 65ème minute, la donne aurait été tout autre… Mais avec des si…

Polémique autour de l’arbitrage

Qu’a-t-il manqué ? Un soupçon de chance certes, et peut-être un arbitre impartial. A l’issue de la finale, l’arbitre de la rencontre a eu les oreilles qui ont sifflé. « On a eu l’impression de jouer à seize contre quinze » déplore Dimitri Szarzewski.

Dans les faits il est reproché à M. Craig Joubert de n’avoir jamais sifflé la pénalité tant attendue qui aurait permis à la France de passer devant au tableau d’affichage, notamment sur un hors-jeu néo-zélandais en toute fin de rencontre.

Dans les colonnes de Sud Ouest, Thierry Dusautoir revient sur l’arbitrage : « Je pense qu’il n’y avait pas de meilleur arbitre pour diriger cette finale. Joubert, c’est le meilleur. Je le pense toujours. Il y a eu des erreurs contre nous mais je n’aurais pas souhaité quelqu’un d’autre ». Pas rancunier, le capitaine français. A bien y réfléchir, si le Néo-Zélandais Piri Weepu avait été plus en verve sur les pénalités, la polémique n’aurait pas eu lieu d’être.

1987, 1999 et maintenant 2011

Avec trois finales, la France n’en est pas à son premier coup d’essai. A chaque fois, l’équipe se rapproche du Saint-Graal sans pour autant y parvenir jusqu’à présent.

Il y a eu d’abord 1987. Dans un rugby encore ancré dans l’amateurisme, et après un exploit retentissant contre l’Australie en demi-finale (30-24), la France ne peut rien faire en finale contre la Nouvelle-Zélande (9-29) qui domine la discipline depuis presque un siècle.

1999, ensuite. Comme douze ans auparavant, les Bleus réussissent un superbe exploit en demi-finale en passant plus de 30 points consécutifs aux All Blacks (43-31). Cette fois c’est l’Australie qui se dresse en obstacle insurmontable en finale (12-35).

Maintenant, 2011. Pas d’exploit unique. Juste un petit point de différence avec le champion…

Jamais deux sans trois. L’occasion était trop belle pour faire mentir la célèbre expression. Mais c’était peine perdue. « C’était écrit… » titre lequipe.fr, comme si la victoire ne pouvait aller qu’aux All Blacks. Il faudra donc patienter quatre ans de plus pour espérer voir les Bleus sur le toit du monde.