Entrée à l’université : la réforme divise les syndicats

De nouvelles règles d’entrée à l’université seront effectives dès la rentrée 2018. Mais ces nouvelles modalités d’admission sont loin de faire l’unanimité.

Exit le tirage au sort. Le projet de loi « Orientation et réussite des étudiants », présenté mercredi 22 novembre en conseil des ministres, prévoit notamment de réformer les règles d’admission à l’université. Après le fiasco du système Admission post-bac (APB) qui avait laissé plus de 3000 néo-bacheliers sans affectation dans le supérieur à la rentrée 2017, la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a souhaité changer ce dispositif et mettre fin au tirage au sort pratiqué dans les filières où la capacité d’accueil est inférieure aux nombre de candidatures (STAPS, droit, psychologie…).

Parcoursup, c’est le nom de la nouvelle plate-forme par laquelle transiteront les futurs bacheliers dès janvier 2018. Les modalités d’admission sont fondées sur les compétences et la cohérence du projet des candidats, ainsi que sur leurs prérequis – les «attendus» – pour la formation. Les candidats pourront formuler dix vœux, sans les classer. Si la formation dispose d’une capacité d’accueil suffisante, ils seront soit admis directement, soit admis après avoir effectué une mise à niveau. De même pour les formations restreintes, avec une troisième réponse possible : « en attente ». Le gouvernement assure qu’aucun étudiant ne sera laissé sans formation.

La réforme fait partie du plan étudiant annoncé fin octobre par le premier ministre Edouard Philippe et Frédérique Vidal. Un milliard d’euros sur cinq ans devraient être investis dans l’enseignement supérieur pour la refonte de la licence et les modalités d’admission.

Une réforme qui fait polémique

« C’est un gâchis énorme », tempête Hervé Christofol, secrétaire général du syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP-FSU). Pour le syndicaliste, cette réforme et le budget qui va avec ne permettront pas de résoudre les problématiques du manque de moyens des universités et donc de la sélection. Il reproche un plan sous financé et pas pertinent : « Un milliard d’euros ça fait 2500 euros par étudiant, or un étudiant coûte 10 000 euros par an. Financer des postes de chercheurs pour sélectionner des étudiants plutôt que pour enseigner, c’est aberrant ». La SNESUP-FSU plaide en faveur de la création de postes d’enseignants, qui permettrait de pouvoir accueillir davantage d’étudiants plutôt que d’imposer la sélection.

Du côté étudiant, le plan du gouvernement est contesté par le syndicat Unef, qui dénonce une sélection déguisée. Au contraire, il s’agit d’une réforme « qui va dans le bon sens », affirme Jimmy Losfled, président la Fédération des associations générales étudiantes (Fage). « Le gouvernement ne cache pas le fait qu’il y ait sélection, elle a toujours existé. Mais la méthode est pragmatique, réaliste et plus juste que le tirage au sort ». Si la fédération semble satisfaite, elle reste tout de même vigilante, notamment sur la définition des attendus : « il faut qu’un cadrage national soit fixé pour un traitement égalitaire de tous les candidats par toutes les universités », observe Jimmy Losfeld.

A Montpellier, Philippe Augé, le président de l’Université, salue lui aussi une réforme plus juste. Mais concernant l’application, les universités sont pour l’instant dans le flou. « Le dispositif de mise à niveau par exemple, implique de nouvelles charges pour les enseignants et donc un coût pour l’Université. La mise en place concrète dépendra des moyens qui nous seront alloués. Nous sommes dans l’attente du contenu précis de ces mesures », explique Philippe Augé.
Rendez-vous à la rentrée.

Assemblée générale à Montpellier 3: quel avenir pour l’université?

Une assemblée générale s’est tenue mercredi 17 octobre à l’Université Paul Valery-Montpellier 3 à l’initiative du syndicat Sud étudiant.

Une vingtaine d’étudiants s’est réunie salle Camproux à 12 h pour échanger autour des enjeux liés à leur université. Parmi les problèmes soulevés lors de cette assemblée générale : le manque de moyens à Montpellier 3 (éventuelle fermeture de masters, déficit de l’Université, contrats précaires), que les militants imputent directement à la LRU (loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) mais aussi les récentes interrogations à l’échelon européen sur la continuité du programme Erasmus. En effet, Alain Lamassoure, président de la commission des budgets du Parlement européen, déclarait mardi 2 octobre que le programme européen pourrait tomber en cessation de paiement. L’assemblée générale a également permis aux étudiants de revenir sur la question du logement, qui avait fait l’objet d’un rassemblement devant le CROUS [[Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires]] mardi. Les étudiants déplorent les difficultés à se loger alors même que, selon l’INSEE [[Institut national de la statistique et des études économiques]], plus de 13 000 logements demeurent vacants à Montpellier.

LRU, Plan campus et Idex: bientôt cinq ans de contestations

La discussion s’est principalement axée sur l’autonomie des universités et ses conséquences à Montpellier 3. En effet, malgré les mobilisations successives de 2008 et 2009, la loi LRU a définitivement modifié le fonctionnement des universités françaises qui devraient toutes parvenir à l’autonomie budgétaire aux premières heures de l’année 2013. La réforme menée par l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, prévoit de laisser à l’université la gestion de ses biens (immobiliers entres autres) comme de ses ressources humaines. D’autre part, les projets d’initiatives d’excellence (Idex), qui constituent une des mesures phares de la politique universitaire du gouvernement Fillon, suscitent également de nombreuses interrogations de la part des étudiants. « Ces pôles d’excellence vont favoriser la sélection sociale, le territoire sera inégalement doté. Un étudiant montpelliérain qui veut étudier la sociologie devra peut-être aller vivre à Paris, bien sûr ce seront les couches populaires qui rencontreront le plus de difficultés dans cette mobilité contrainte. Certains n’ont pas le choix de vivre chez leurs parents. » s’insurge un étudiant avant d’ajouter : « bien sûr, ces pôles d’excellence réduiront à peau de chagrin les filières dites non rentables ».
Dans un communiqué daté du 11 avril 2011, Anne Fraïsse, présidente de l’université Montpellier 3 affirme que « ce n’est pas […] l’excellence universitaire qui est recherchée par le gouvernement, mais la misère universitaire puisque le jury conditionne l’approbation des projets IDEX à un transfert des moyens humains et financiers des universités vers une nouvelle entité extérieure aux universités. » Elle a par ailleurs alerté François Hollande dans une lettre ouverte des dangers du maintien de la LRU et les IDEX. Le président de la République n’entend en effet pas « revenir sur le principe d’autonomie », comme il l’a annoncé lors de la campagne présidentielle. Autonomie qu’une grande partie de la communauté universitaire conteste.

Les étudiants réunis appellent à une nouvelle assemblée générale pour le mois de novembre. Reste à savoir si la communauté universitaire sera au rendez-vous.

La grogne des étudiants québécois résonne jusqu’en France

Mardi 22 mai, de nombreux parisiens sont venus exprimer leur soutien aux étudiants québécois, à l’occasion du centième jour de grève outre Atlantique. L’objectif: dénoncer la politique libérale et le mépris du gouvernement envers le peuple. Le mot d’ordre: obtenir le retrait de la loi 78, mesure « d’exception » votée par le parlement pour tenter de casser cette révolte citoyenne.

Depuis mi-février, la province canadienne connaît la plus forte grogne estudiantine de son histoire. Les jeunes protestent contre la décision du premier ministre Jean Charest d’augmenter de 82% en cinq ans les frais d’inscription dans les universités. Ils étaient plus de 200 000 manifestants dans les rues de Montréal au mois de mars. Ces derniers jours la révolte s’est durcie et s’est étendue à l’ensemble de la société québécoise.

Dépassé par l’ampleur des évènements, le pouvoir en place fait preuve d’impuissance et d’indifférence. Borné, il refuse de revenir sur sa décision. Aucune négociation significative n’est entamée avec les syndicats étudiants. Le seul compromis consenti par le premier ministre est de fixer une hausse plus forte de ces droits de scolarité sur une période plus longue. Une proposition naturellement rejetée en bloc par les grévistes. Enlisé dans ce mouvement qualifié de « printemps d’érable » par les médias, Jean Charest fait voter à la hâte une « loi d’exception », le 19 mai. Un véritable bond en arrière sur les droits et la liberté d’expression des jeunes québécois.

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Ce dispositif répressif prévoit notamment de punir les étudiants récalcitrants par une amende de 1000 à 125000 dollars, par jour de « rébellion ». Sur place, la résistance s’organise et continue de faire front face aux arrestations policières et autres dérives qu’engendre les mesures prises par le pouvoir en place. Pour cette date symbolique du 22 mai, des dizaines de milliers de manifestants arpentent le bitume des principales villes de la province canadienne. Face à cette levée de bouclier, le gouvernement est à nouveau au pied du mur. La colère est telle que certains Français vibrent désormais en chœur avec les révoltés québécois.

Soutenir et célébrer la mobilisation de ce printemps d’érable

Les maquillages et carrés de tissus rouges, signes de ralliement des manifestants du printemps d’érable, dominent la foule rassemblée dans le centre-ville de Paris. Les pancartes et autres étendards arrivent au compte-goutte et se dressent sur une place Saint-Michel peu à peu prise d’assaut. L’heure des discours au mégaphone et des ferveurs collectives a sonné. Philippe, un thésard québécois vivant en Ile de France, prend la parole et dresse le portrait de ses camarades grévistes. Il encourage les manifestants à exporter la lutte en France (lien vidéo).


Rassemblement parisien du 22 mai en soutien aux… par masterjournalisme08

Parmi les participants à ce rassemblement de soutien aux étudiants, Louise Beaudoin. Cette figure politique du Parti Québécois, opposée à la politique libérale exercée par le gouvernement actuel se sent tiraillée entre «« espoir »» et « indignation ». « Cette jeunesse qui se révolte incarne un signe fort pour notre province. Au moment où je vais me retirer de la vie politique, je suis heureuse de constater que cette nouvelle génération se soulève. Mais je suis scandalisée par l’adoption d’une loi qui va à l’encontre des droits fondamentaux, à commencer par la liberté de s’exprimer. » La députée de la circonscription de Rosemont n’hésite pas à tirer à boulet rouge contre le pouvoir en place. « La résolution de ce conflit ne peut se faire que par la médiation, il faut établir un dialogue et non passer en force une loi-matraque. Il faut trouver une solution politique et non juridique. C’est sur ce point que se trompe le gouvernement Charest. Jusqu’à présent, les dirigeants n’ont pas trouvé de solution car ils n’en ont pas cherché ».
Même son de cloche pour Samuel, ancien étudiant en cinéma à Montréal. « Il est frustrant de voir que le gouvernement n’a jamais vraiment voulu s’asseoir avec les étudiants. Cette indifférence de Jean Charest et ces lois qui donnent un fort pouvoir à des policiers qui en usent et, j’ai l’impression, en abusent, donnent raison aux gens de descendre dans la rue. ».

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« Chaque génération a son évènement politisant »

Si les manifestants parisiens se sont réunis pour dénoncer la crise politique et sociale que traverse le Québec, ils sont également là pour célébrer l’union de tout un peuple face à l’adversité. Le champ lexical de la dimension fédératrice du printemps d’érable se décline dans chaque discours et se lit sur toutes les lèvres. C’est ce que clame Joseph. Le jeune homme a étudié la littérature à Montréal l’an passé. « Cette révolte est inouïe. C’est un mouvement d’une ampleur inédite là-bas. Si elle continue à s’unir comme c’est aujourd’hui le cas, cette génération est capable de grandes choses. Je voudrais adresser ce message: Il faut rêver Québec, il faut rêver ! ».

Sur la place Saint-Michel, l’enthousiasme fuse. Beaucoup estiment qu’une page est en train de se tourner. La lutte a désormais atteint un point de non-retour. L’ensemble de la société en sera changée, bouleversée. Beaucoup sont convaincus que l’implication citoyenne des jeunes en sortira renforcée. A en croire Christophe, de passage à Paris et étudiant en science politique dans la ville de Québec, « Chaque génération a son évènement politisant. Aujourd’hui nous assistons à l’éveil ou plutôt au réveil d’une jeune génération, qui pour la première fois essaie de comprendre la vie politique et a l’envie d’exprimer ses idées».

La fusion des universités montpelliéraines reportée !

Quand en novembre dernier, la présidente de l’Université Montpellier 3 avait renoncé à poursuivre le dossier de candidature pour l’initiative d’excellence (idEx), on avait compris la difficulté à faire travailler ensemble les trois universités montpelliéraines. Si l’échéance de ce dossier est retardée jusqu’à mi janvier, il y a en revanche une conséquence certaine : le planning de fusion des établissements ne sera pas tenu. C’est ce qu’a confié Philippe Augé, président de l’UM1, le 14 décembre au site Hautcourant.

Haut courant : On parle aujourd’hui de plan campus et d’initiative d’excellence (idEx). Quelles sont les difficultés ?

Philippe Augé : Sur le fond, s’il y a des blocages sur la fusion, c’est parce qu’il y a deux grandes conceptions. Une fusion autour d’un grand établissement, qui est une forme juridique particulière et dérogatoire. Et d’autre part, la fusion dans un modèle d’université unique comme nous le connaissons aujourd’hui, régit par la loi LRU avec toutes les garanties d’accès au diplôme. La structure de gouvernance est un problème majeur. Mais il y a peut-être aussi aujourd’hui une crainte de certaines disciplines, notamment des lettres et sciences humaines, que la fusion ne les relègue au second plan ou soit synonyme de pertes de postes.

Qu’en est-il de la fusion ?

Le problème, c’est que le débat sur la mise en place de l’idEx est venu interférer dans le processus de fusion. Nous avions déjà des difficultés à trouver une structure de gouvernance commune. Il faut en plus créer une structure pour l’idEx. La ministre (Valérie Pécresse) nous a conseillé de différer dans le temps cette logique de fusion. C’est en effet un travail complexe, difficile à mettre en œuvre. Les sites qui s’y sont engagés en témoignent : à Strasbourg, le processus amenant à la fusion a duré sept ans, plus de quatre ans pour Aix-Marseille.

La date annoncée du 1er janvier 2012 pour la fusion est donc reportée ?

Cette date du 1er janvier 2012 officiellement reste comme telle. Simplement, lors des récents entretiens, la ministre a elle-même reconnu qu’il valait mieux la différer. C’est un travail relativement long. La fusion doit rester un idéal. Je pense qu’aujourd’hui il faut que nous déposions le projet d’idEx. Nous reprendrons le travail de fusion à compter de 2011. Le 1er janvier 2012 c’est peut-être effectivement une date trop proche pour y arriver. Mais néanmoins l’objectif de fusion pour fin 2012 ou début 2013 doit rester d’actualité.

Malgré les difficultés, vous voulez continuer à porter ce projet ?

Pour Montpellier I, l’idée est très claire. La fusion est un objectif sur la base duquel mon équipe a été élue. Nous n’allons pas abandonner. Pour d’autres universités qui sont arrivées après l’engagement de fusion cela peut-être différent. Mais pour Montpellier I c’est un objectif à tenir. C’est fondamental en terme de lisibilité du site et de rationalité des moyens. Aujourd’hui, au niveau des établissements de l’enseignement supérieur il n’y a plus de création d’emplois, il faut donc rationaliser nos ressources humaines.

Quelle forme devrait prendre cette fusion selon vous ?

Pour nous, Montpellier I, ça ne peut être que la fusion selon le modèle universitaire tel que nous le connaissons en France. C’est-à-dire l’université qui garantie le libre accès, les diplômes nationaux et la gratuité de l’enseignement supérieur. C’est un modèle qui est stabilisé aujourd’hui avec 83 universités. Il a été sensiblement modifié avec la loi LRU, qui a introduit de la souplesse notamment pour le recrutement du personnel ou pour la gestion financière. Ce modèle a fait ses preuves. En revanche, la forme de grand établissement est trop dérogatoire, pas stabilisée. Elle ne peut pas entraîner notre adhésion.

« La fusion des universités n’est plus d’actualité »

Lundi 10 janvier 2011, la présidente du PRES (Pôle de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur) de Montpellier a révélé lors d’un entretien avec Hautcourant.com, que le projet de fusion des universités « n’est plus un pré-requis au projet d’initiative d’excellence » (idEx). Selon Dominique Deville de Périère, la fusion est abandonnée.

L’Université Montpellier 2 est mal adaptée aux étudiants handicapés

Souffrir d’un handicap physique ne devrait pas être un obstacle à la poursuite d’études supérieures. Certaines universités françaises sont mal adaptées aux personnes invalides. Montpellier 2 constitue un parfait exemple en la matière. Accéder aux salles de cours en fauteuil roulant s’y révèle difficile, voire impossible dans certains cas. L’association C.Q.F.D (Ce qu’il faut dire, démontrer et défendre) souhaite que cette situation change.

« A Montpellier 2, rien n’a été pensé pour les étudiants invalides. Même la Cellule handicap a été installée à l’autre bout de l’université ». Paul-Emmanuel Vanderriele est président de C.Q.F.D (Ce qu’il faut dire, démontrer et défendre), une association dont l’une des missions est de prendre en charge les étudiants handicapés de l’UM2.

Des locaux inadaptés

Des salles de cours, aux bâtiments administratifs, en passant par les laboratoires… Montpellier 2 semble avoir occulté une partie de ses étudiants : ceux qui n’ont pas la chance de se déplacer sur leurs deux jambes. Comme toutes les universités françaises dont les locaux commencent à dater, elle n’est pas adaptée aux étudiants handicapés. « Les passages sont étroits, les ascenseurs quasi inexistants, sauf à la bibliothèque universitaire, où en réalité ils servent de monte-charge pour les livres. Et sur 42 bâtiments, on ne compte que 10 rampes d’accès handicapés », souligne Paul-Emmanuel Vanderriele. Pourtant, l’administration semble soucieuse de l’intégration de ses étudiants handicapés. La prise en charge est réelle. Mais il est difficile de lutter contre la vétusté des locaux.

Les projets à venir

« L’UM2 a promis de faire des travaux en 2009 pour faciliter les déplacements des étudiants handicapés », se réjouit Paul-Emmanuel Vanderriele. Il est d’ailleurs chargé de faire un état des lieux par écrit, destiné à l’administration, répertoriant tout ce qu’il convient d’améliorer, pour rendre l’université plus accessible aux personnes en fauteuils roulants.
Une de missions de C.Q.F.D consiste à accompagner dans leurs amphis les étudiants handicapés, lorsque les passages sont trop sinueux. Elle leur fournit également des cours lorsqu’ils ne peuvent pas suivre les enseignements pour raisons médicales.
En mai 2009, l’association prévoit une grande manifestation intitulée « Vis mon handicap », visant à récolter des fonds. Au programme : compétitions sportives en fauteuils roulants, mélangeant personnes valides et non-valides, et vente de gâteaux.

Mai 68 : La démocratie déferle sur les bancs de l’université

A l’occasion du quarantième anniversaire de Mai 68, le journal Midi Libre réalise un dossier spécial dans la semaine du 4 au 11 mai. Le dossier se décline en thématiques. Voici la page qui traite du mouvement étudiant.

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