«Pouvez-vous travailler 24 heures par jour ? » Le slogan est très connu au Japon, surtout par les salariés qui n’ont pratiquement pas le droit de prendre de vacances comme en France. Cependant, la fin d’année et le nouvel an sont des saisons traditionnelles qui les dispensent de travailler. Comment profiter de cette petite période de réjouissances ?
Pour la septième année consécutive, l’Agglo a présenté du 26 au 27 novembre une cinquantaine de ses viticulteurs sur la Place de la Comédie. Venus de Beaulieu, de Cournonsec, Grables ou Pérol, tous n’avaient que deux choses en tête : promouvoir leur vin et partager un bon moment avec le public.
Goût de banane, vin pas bon, c’est chaque année la même rengaine. Profitons de la période pour comprendre sa fabrication et tenter de dépasser ses a priori. Dominique Piron, vigneron installé depuis 40 ans à Morgon (ville célèbre pour son vin éponyme) nous renseigne sur ce vin qui divise.
De quels cépages est composé le beaujolais nouveau ?
A 100% de gamay noir
Quand peut-il être commercialisé ?
Chaque année, le beaujolais nouveau est mis en vente le troisième jeudi de novembre. Légalement, les vins ont le droit d’être vendu à partir de 0h00 le 15 décembre. Depuis 1951, certains vins ont reçu l’autorisation d’être vendus au 15 novembre. [Il s’agit entre autres, selon une note de l’Administration des Contributions Indirectes: du Beaujolais, des Côtes-du-Rhône, du Muscadet, Ndlr]
C’est devenu le troisième jeudi de chaque mois car si le 15 tombait un dimanche, on se retrouvait face à des problèmes de transport.
Quand ont lieu les récoltes ?
Elle a lieu selon les années entre le 25 août et le 1er octobre avec une moyenne autour du 15 septembre. Chez nous, la récolte s’est faite cette année du 20 septembre au 6 octobre.
En réalité, la date dépend du temps qu’il fait au printemps car la période de floraison de la vigne a lieu autour du 20 mai et les récoltes ont lieu 100 jours après.
Cette année, on a eu une floraison tardive, qui a décalé la date. Mais les vins tardifs ont souvent plus de finesse.
Quelles sont les étapes de fabrication du beaujolais nouveau ?
Après la récolte, on met les raisins en cuve pour une fermentation courte de 6 à 8 jours afin de garder le fruit. Pour des vins comme le morgon, la fermentation est longue pour garder les tanins car ce sont eux qui donnent leur structure au vin. Ensuite on presse, ce qui libère les sucres et fait que la fermentation se poursuit quelques jours. Au total, entre la récolte et la fin de la fabrication il se passe entre 15 et 20 jours pour le beaujolais.
Pourquoi entend-on dire que le beaujolais nouveau a goût de banane ?
C’est quelque chose qui date de 1987, à cause d’une nouvelle levure. Il avait beaucoup plu cette année là, ce qui a lavé totalement les raisins, donc les levures naturelles qu’il y a sur la peau du raisin ont été lavées de la même manière. Les levures industrielles rajoutées à ce moment là ont impacté sur le goût du vin.
Dans la tête des gens, le beaujolais nouveau n’est pas bon, pour quelles raisons ?
A une époque, la qualité de ce vin était moyenne. La tradition du beaujolais nouveau s’est construite grâce à des bistrots à vins à Paris, parce qu’ils aimaient ça, parce que c’était joyeux et festif. Assez vite, Londres l’a importé et de là, ça a fait le tour du monde. Les ventes représentaient donc des volumes importants et comme toujours dans ces cas là, certains se sont nourris sur le dos de la bête, ceux qui n’achètent que du prix et du volume et pas de qualité. Forcément, les gens ont été un peu déçus.
Aujourd’hui, les mauvais beaujolais nouveau se font plus rares.
Comment est la production 2010 ?
C’est une année très typique du beaujolais nouveau avec du fruit et des vins croquants, friands. Chez nous, il aurait légèrement goût de cerise alors que chez d’autres, on retrouve le cassis et la groseille.
Dans votre domaine, les ventes de ce vin représentent quel pourcentage des ventes totales ?
Sur 2.500 hectolitres (environ 300.000 bouteilles) produits chez nous, la part du beaujolais nouveau est de 15%.
Et pour finir, une question essentielle : avec quoi peut-on l’accompagner ?
C’est un vin qui va avec beaucoup de choses, des petits fromages de vaches, de chèvres et ce que l’on appelle les « cochonailles lyonnaises » donc toutes sortes de pâtés.
Du 29 janvier au 14 février 2010, les rues enneigées de Québec s’animeront au rythme du carnaval. Souvent méconnu à la faveur de ceux de Venise ou de Rio, il est pourtant le plus grand carnaval d’hiver au monde. Avec plus de visiteurs chaque année, il est devenu le rendez-vous inévitable des carnavaleux en Amérique du Nord qui profitent d’un grand nombre d’activités familiales, sportives et traditionnelles. Destination la Belle Province, Hautcourant vous fait découvrir ce carnaval atypique.
Depuis 1955, Québec célèbre l’hiver et ses plaisirs avec son grand carnaval. Chaque année, le Carnaval de Québec propose un savant mélange d’activités traditionnelles et d’innovations. Il invite les spectateurs à sortir dans les rues pour suivre une course en canot sur un Saint-Laurent prit dans les glaces, participer à une course de chiens de traîneaux ou encore s’initier à la sculpture sur glace.
Avec le thème « Le Carnaval vous fait danser!« , la 56e édition met la danse et la musique à l’honneur. Du 29 janvier au 14 février 2010, Bonhomme Carnaval, la mascotte, invite chacun à vivre l’effervescence carnavalesque au rythme de spectacles de danse en tout genre : breakdance, cheerleading, salsa, arts martiaux, folklore, entre autres. Cette année, avec un budget record évalué à plus de dix millions de dollars, le Carnaval de Québec a encore élevé le niveau de sa programmation. Les sensations fortes seront au rendez-vous : deux nouvelles glissades illuminées de plus de 120 mètres seront notamment aménagées.
De plus, depuis l’année dernière, Bonhomme est à la page. Il a fait son apparition sur Facebook en créant sa page « Carnaval de Québec« . Vous pouvez y lire les dernières nouvelles sur la grande fête hivernale québécoise.
Voici quelques un des moments forts et incontournables du Carnaval de Québec.
La Grande virée, une folle équipée
Enfant, qui n’a jamais rêvé de faire de faire du traîneau à chiens ? Avec la Grande Virée, tous les amoureux de la montagne et des huskies se régaleront. Le long de la rue Saint Louis et de Grande Allée, sur un circuit de six kilomètres, se tient une course d’attelages de chiens de traineau. Au départ et à l’arrivée du Château Frontenac, une quarantaine d’attelages participent à la course à laquelle assistent plusieurs milliers de spectateurs. Après la course, il est aussi possible de faire un petite caresse à des toutous bien fatigués.
Palais et maison de glace, des demeures éphémères
S’il est une chose que les Québécois aiment faire, ce sont des bâtiments en glace ou en neige. Le Carnaval est l’occasion rêvée pour en réaliser. Outre les bars de glace longeant Grande Allée, des petites sculptures ci et là, la Maison de Glace Natrel et le Palais de Glace sont de véritables institutions.
La Maison de Glace construite sur les Plaines d’Abraham, donne lieu à des jeux de glissades pour les enfants mais est aussi un très beau point de vue sur les festivités.
Chaque année, un somptueux château de glace illuminé est construit face au Parlement. Ce, en quelques semaines avec près de 6 500 blocs de glace. En 2008, 270 tonnes de glace ont été utilisées pour sa réalisation. Depuis 1955, le Palais de glace, qui peut être visité par les carnavaleux, est construit afin de « loger » Bonhomme.
L’international de sculpture sur neige, l’art se fait partage
Au Carnaval de Québec, célébrer l’hiver, c’est aussi faire œuvre d’art. A différents endroits de la ville, naissent par-ci, par-là, des sculptures de neige. En se promenant sur les Plaines d’Abraham, haut lieu historique, le spectateur peut contempler une exposition internationale de sculptures sur glace. Chaque année, des équipes venues du monde entier y participent. Citons, entre autres, les États-Unis, la Suède, Singapour, le Venezuela, la France… Au détour des sentiers enneigés, le promeneur peut également voir des sculptures de chacune des provinces du Canada, ou encore de chaque région du Québec. De jour ou de nuit, le spectacle vaut le détour.
La course en canots, entre tradition et immensité
La course en canots entre Québec et Lévis sur le fleuve glacé est l’une des activités les plus appréciées du carnaval. Maintenant sport de compétition, le canot fut pendant longtemps un élément essentiel dans la vie des riverains du Saint Laurent. Pendant l’hiver, il était le seul moyen de transport et de communication entre les deux rives. Aujourd’hui, cette course attire plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. Elle se divise en deux temps. D’abord, les préliminaires sur la rue Saint Joseph. Puis, la finale sur le Saint Laurent. Spectacle réellement impressionnant que de voir les participants courir sur un fleuve glacé tirant leur canot derrière eux.
Les parades, un peu de chaleur dans le froid de l’hiver
Plusieurs défilés ont lieu tout au long du Carnaval de Québec. Le plus imposant est sans doute celui de fin de carnaval. La parade suivant le boulevard Lévesque, la rue Cartier et Grande Allée est regardée par près de 100 000 spectateurs. Des chars décorés selon différents thèmes, des carnavaleux déguisés et enthousiastes font le spectacle. A la fin, Bonhomme clôt le défilé en saluant le public. Malgré le froid glaçant, la parade vaut le coup d’œil. Alors équipez-vous de chaufferettes !
Prenez des vacances, enfilez tuque et mitaines, et venez célébrer Bonhomme, le roi de la fête !
L’association « Saudade » organise un festival haut en couleur du 12 au 13 décembre au parc du Peyrou.
Un rendez-vous à ne pas manquer à Montpellier aura lieu du samedi 12 au dimanche 13 décembre au jardin du Peyrou de 12H à 19H. L’association Saudade organise un festival avec six autres associations (Cabo-mundo, Stymyoga, Méridionale de yoga, Agence pour le Développement Durable, Artistique et Culture à l’hôpital, Zyconophages). Leur but est de faire connaître le projet de la Maison Artistique et Culturelle du Respect de la Différence. Virginie Périllat, une des nombreuses bénévoles qui organise et participe activement à ce festival indique que :«ce projet, soutenu par la mairie de Montpellier et la région, veut promouvoir un lieu où toutes les différences pourront se rencontrer (convalescents, handicapés, personnes dites « normales », artistes d’origines diverses et de tout genre dans des domaines très variés passant par la danse, la musique, le théâtre ou la photo…).» Pour eux, « La différence de l’un enrichie la culture de l’autre ». Ce festival « D’hivers cité » porte bien son nom et montre à la fois tout le challenge de ces artistes : apporter un univers chaleureux en plein hiver et réchauffer le cœur de toutes ces personnes différentes. Il sera à l’image de cette future maison, symbole de la rencontre de toutes les différences pour lutter contre la tristesse de vivre. Selon eux et selon la présidente de l’Association Saudade, Marthe-Héléne Choukroun : « Nous refusons de l’aborder comme un problème car nous croyons que la différence de chacun est la source d’une solution aux maux de tous ». Les fonds récoltés permettront de poser la première pierre de cette Maison. Au programme, un espace pour découvrir les divers arts culinaires, une multitude de spectacles (théâtre, danse, musique, cirque, photo…). Cette dernière veut montrer comme tous ceux présents que « le handicap n’est pas un obstacle à l’art et la culture» et vous invite tous à venir vous réchauffer avec eux.