Développer l’œnotourisme à travers le label Vignobles et Découvertes

Pour sa 13e édition, le salon Vinisud de Montpellier consacre un espace à l’œnotourisme en Occitanie. Les objectifs : mettre en lumière le potentiel de cette nouvelle activité, mais également créer un réseau entre professionnels et vignerons. Le label Vignobles et Découvertes participe à cet élan.

Vous êtes amateur de vin et souhaitez partir à la découverte des domaines sans que l’organisation du voyage devienne un véritable casse-tête ? Rassurez-vous, Vignobles et Découvertes est là pour vous. Créé en 2009, le label recense les propriétés viticoles proposant des services aux visiteurs, autre que la vente stricto sensu de vin. Les domaines qui souhaitent obtenir le label Vignobles et Découvertes doivent avoir une capacité d’accueil suffisante, des horaires d’ouverture fixes ainsi que des services de qualité : visite des caves, dégustation, restauration ou encore chambre d’hôte. Le label est attribué pour une durée de trois ans, renouvelable.

Sur la base du volontariat, des structures territoriales comme les offices de tourisme ou des associations deviennent porteurs du projet et communiquent sur ces destinations. Le label Vignobles et Découvertes permet de mettre en valeur la richesse des territoires. Pour cela, la marque recense également une multitude de partenaires tels que des musées, des sites naturels et historiques, des restaurants… dans un rayon de 30km autour des domaines viticoles.
Pour Jérôme Villaret, délégué général des Vins du Languedoc, Vignobles et Découvertes n’est pas seulement un label mais a pour vocation de « fédérer différents domaines d’activités pour plus de visibilité du territoire. » Il s’agit de proposer un maillage intelligent et attractif de la région Occitanie. Vignobles et Découvertes propose aujourd’hui [60 destinations labellisés dont 12 en Occitanie.

 >http://atout-france.fr/content/decouvrez-les-destinations-labellisees-vignobles-decouvertes/.]

La région Occitanie a un fort potentiel œnotouristique

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Ce territoire a toutes les cartes en main pour devenir un véritable « eldorado œnotouristique » comme le souligne André Deyrieux, expert en accompagnement à la labellisation œnotourisme des territoires.

La région Occitanie dispose d’une grande richesse patrimoniale et draine 15 millions de visiteurs par an. « Les touristes sont attirés en premier lieu par la présence du bord de mer. Notre volonté est de faire sortir ces personnes de la plage pour les ramener vers de véritables destinations dans l’arrière pays » explique Jérôme Villaret. La création du label Vignobles et Découvertes a permis d’organiser l’offre d’œnotourisme et de la rendre plus visible en faisant travailler ensemble des vignerons, des syndicats et des collectivités.

En plus de la visite et des dégustations traditionnelles, certains viticulteurs se diversifient en proposant des services touristiques tels que l’hôtellerie ou la restauration. C’est le choix qu’ont fait le Château La Dournie (Saint-Chinian) en proposant des soirées concerts et restaurations ou encore le Domaine Saint-Martin (Carcassonne) qui possède plusieurs gîtes et profite d’une zone culturelle riche et attractive grâce à la proximité du Canal du Midi et de la ville de Carcassonne.

Pour André Deyrieux, l’œnotourisme est l’opportunité de « raconter les histoires de la région, aux confluents entre le marketing territorial et le tourisme culturel ». En plus de faire découvrir et valoriser les productions viticoles, la venue des touristes au domaine favorise la vente directe, plus rentable que l’export. Selon le CIVL (Conseil Interprofessionnel des Vins du Languedoc), 15% des AOC Languedoc sont écoulés en vente directe. Pour Virginie Rozière, députée européenne et présidente du Comité Régional du Tourisme (CRT) , « le prochain objectif est de convaincre l’agglomération de Montpellier de rentrer dans le projet Vignobles et Découvertes afin d’augmenter sa visibilité ». Premier vignoble de France, la région doit encore développer son offre pour obtenir le titre de destination phare du tourisme viticole.

Grande Motte : les socialistes se réunissent autour du sport et de ses enjeux politiques.

Dans le cadre de la rénovation du Parti Socialiste, la fédération de l’Hérault a débattu sur la thématique du « Sport, tourisme et loisir », mercredi 27 Janvier dernier à la Grande Motte. Georges Frêche est resté au centre des discussions avec le développement des projets par la région.

Le débat s’est ouvert avec un clin d’oeil sur les prochaines élections : « Bonne campagne régionale et fêtons notre victoire le 21 mars » s’exclame Jacques Dugaret, chef de section de la Grande Motte face à un auditoire d’une quarantaine de personnes.

Patrick Vignal adjoint délégué à la cohésion sociale et à l’action territoriale de Montpellier, commence la table ronde sur une analyse sociologique du sport : « L’outil sport permet à la société d’évoluer. Les éducateurs spécialisés apportent une cohésion sociale dans les quartiers ». Il ne manque pas de souligner l’aspect touristique et économique en rappelant le succès du Fise [[Festival International des sports extrêmes
]] et le développement du sport chez les seniors (randonnée et cheval).

Sophie Boniface-Pascal déléguée au sport solidaire à Montpellier, évoque une mutation : « nous sommes passés du sport citoyen à la vocation en tant que telle ». Puis, elle met en avant la politique de la ville pour les jeunes : « nous avons développé le stage sportif « la tête et les jambes » qui permet aux enfants de faire du vélo au bord du Lez et leur apprendre le code de la route ». Le parti socialiste donne une vision sentimentaliste du sport en le caractérisant de solidaire et d’épanouissant pour les adolescents en difficulté. Patrick Vignal ne tarde pas à ajouter que le « sport est l’opium du peuple ».

Les deux dirigeants du Fise Hervé et Eric André-Benoit quant à eux, insistent sur l’aide des collectivités territoriales et particulièrement celle de la région. « Le Fise est une vitrine pour le Languedoc-Roussillon » constate Hervé. Ils voudraient organiser « d’ici deux ou trois ans, une coupe du monde de VTT partant du Mont-Aigoual ».

D’après Robert Navarro, sénateur de l’Hérault, le sport favorise le tourisme et le développement de nombreux emplois. Il n’hésite pas à critiquer au passage Nicolas Sarkozy : « Au lieu de faire des gesticulations sur TF1, il vaut mieux penser au pays qui est en faillite ». Nous retrouvons une fois de plus, l’affirmation des collectivités par rapport au gouvernement, ce qui fait la richesse de la décentralisation. Enfin, le sénateur parle à demi-mot de son projet de création d’un stand de Tir à Castrie avec Georges Frêche.

Le bilan de ce débat n’est pas aussi optimiste qu’il en a l’air. La formation d’une élite sportive ou encore le potentiel de la côte méditerranéenne n’ont pas été abordés. Ainsi, Patrick Vignal revient sur la privatisation des plages, ce qui selon lui, empêche le développement de l’événementiel sportif. Robert Navarro préfère étouffer la polémique en recentrant le débat. Une fois, la parole donnée au public, ce dernier réagit sur le champ : « Il existe un trop grand décalage entre le littoral et la ville. Il faut que les maires de la Grande-Motte, Palavas et Carnon communiquent afin que nos côtes deviennent un pôle européen de tourisme » s’exclame Laurent Pradeille chef de section de Mauguio. Tandis que Sébastien Denaja responsable de la section de Sète, fait un douloureux retour à la réalité nationale : « vous oubliez la réforme des collectivités territoriales avec la clause de compétences qui met en péril les financements croisés. Le sport et la culture seront les plus touchés ».

Au final, nous pouvons nous demander si ce débat portera ses fruits au sein de la rénovation du parti.

Retour au dossier spécial Régionales 2010 en Languedoc-Roussillon

Les couchsurfeurs au rendez-vous à Montpellier

Héberger un inconnu rencontré sur le web. L’idée même parait folle. Ils sont pourtant près d’un millier à adhérer au concept du couchsurfing à Montpellier. Le rassemblement au Kaboum le samedi 10 novembre était l’occasion pour eux de venir partager leur expérience.

Des jeunes gens qui discutent, boivent et rient dans un bar. La scène semble banale, mais ses acteurs, samedi soir dans la cave du Kaboum, étaient un peu particuliers. Les couchsurfeurs avaient investi les lieux pour leur traditionnelle réunion mensuelle. Cette 16ème édition a répondu aux questions des nouveaux et accueilli les voyageurs de passage.

La devise de couchsurfing.org est simple : « Rendre le monde meilleur, de canapé en canapé ». Autrement dit, mettre en relation touristes, étrangers, globe-trotters…toutes personnes en déplacement, avec des habitants locaux susceptibles de les héberger sans contrepartie financière. Seule obligation : l’échange de cultures.

Ni moyen de dormir à l’œil, ni site de dating, « l’objectif du couchsurfing est de rencontrer des gens pour mieux comprendre le pays : mœurs, politique, façons de vivre. Quand tu vas à l’hôtel ou dans une auberge de jeunesse, au meilleur des cas tu rencontres d’autres personnes qui voyagent » expliquent Thomas et Marie, un couple de français un brin baroudeur. C’est ce même « enrichissement culturel et linguistique » qu’évoque Patrick, 61 ans, retraité de l’enseignement supérieur.
Des rencontres il en a faites. Celle d’« un ingénieur anglais chantant de l’opéra dans toutes les langues » l’aura sans doute davantage marqué que les autres. Originaire de Normandie, Jérémy, lui, se souvient tout particulièrement de la lituanienne travaillant dans un « hedge fund » (ndlr : fond d’investissement spéculatif) à Monaco tout en habitant à Nice.

« C’est un peu comme un grand carnet d’adresse international de potes, sauf que c’est des potes que tu ne connais pas » simplifie Jean-François. A 25 ans, il est le tout nouvel « ambassadeur » représentant le groupe de Montpellier. Cadre pour la mairie, il prend sur son temps libre pour assurer sa fonction.

Crée en 2004, couchsurfing.org, organisation à but non lucratif, fonctionne avec une dizaine de salariés pour plus d’un million et demi d’inscrits. Jeff, de son diminutif, fait partie des 99 % de bénévoles qui contribue à son développement (traduction, programmation, mailings des nouveaux arrivants…).

« La base du site repose sur une démarche individuelle, de personne à personne. Elle permet juste aux gens de voyager et d’héberger. Là-dessus, viennent se greffer les groupes de discussion, classés soit par centre d’intérêt, soit géographiquement. » Le forum de la ville est l’endroit à ne pas manquer pour être au courant de toutes les activités proposées : randonnée, course en stop, « soirée bœuf » (ndlr : scène ouverte musicale), dégustation de bières …Chacun fait partager ses centres d’intérêts selon son bon vouloir et sa disponibilité.

Si certains parlent déjà de « phénomène international de rapprochement des populations », couchsurfing.org tente, plus modestement, de développer des outils permettant aux familles de voyager sur le même concept.

Ile cherche gardien contre salaire à cinq chiffres

Etre payé pour prendre des vacances de six mois sur une île de rêve? C’est possible. L’initiative revient à l’Etat du Queensland, Australie. L’information a rapidement fait le tour des médias et suscite des candidatures venues du monde entier. Les dessous de l’affaire? Une formidable opération commerciale et touristique pour un coin de paradis peu convoité par l’industrie du voyage.

Le bon plan n’est pas resté longtemps inaperçu. Et pour cause. Présenté comme le « best job in the world » -meilleur travail au monde-, l’offre a de quoi séduire un large public. Les autorités australiennes de l’Etat du Queensland proposent un contrat de six mois pour être gardien de l’île Hamilton, au large de l’ Australie.
La rémunération? 76.500 euros pour la période, soit près de 13.000 euros par mois. Le billet d’avion est gratuit, le logement dans une villa de luxe avec piscine et golf assuré, le tout débutant au mois de juillet 2009.

Où est la faille? Le rêve cache t-il un enfer, un remake du film de science-fiction « The Island »?
Pas sûr. Le futur gardien devra être bon nageur, excellent communicant et maitriser l’anglais. Il sera aussi chargé d’entretenir un blog sur le site de l’office du tourisme avec photos et vidéos de la vie sur l’île. Il sera peut être amené à nettoyer la piscine si le filtrage automatique ne fonctionnait plus et à nourrir différentes espèces de poissons… Lîle n’est pas déserte, n’en déplaisent aux Robinson Crusoé.
Pas de traquenard en vue donc. Après avoir planté mardi, suite aux nombreuses connexions, le site internet est aujourd’hui fonctionnel et attend les inscriptions. On peut y voir les fiches de candidats venant du monde entier: Brésil, Canada, Etats-Unis, Italie, France, Qatar, Slovénie… Une heure après la mise en ligne sur le Net, plus de 350 demandes étaient enregistrées. Le décompte est affiché, il ne reste plus que 33 jours. Les candidatures seront closes le 22 février 2009. La compétition promet d’être difficile.

Une opération touristique inédite.

Ile Hamilton au large de l'Australie

Le projet est lancé par l’Etat du Queensland dans le cadre d’une campagne destinée à préserver son industrie touristique. L’île Hamilton se trouve dans le plus grand récif coralien du monde: la Grande Barrière de Corail. Elle compte plus de 2 000 îles et près de 3 000 récifs de toutes sortes dont certains sont peu connus du grand public.
Une opération médiatique à portée mondiale qui risque d’être une belle réussite dans une période peu propice au tourisme. Aux premiers abords, le salaire peut paraître faramineux. Mais la somme est dérisoire au vu de tous les frais de publicité épargnés. Ajouté à cela une certitude: celle de voir le nombre de touristes augmenter.
Avis aux chômeurs du monde entier: attention aux illusions, ceci n’est qu’un CDD.

Les vacances de Pâques s’annoncent bonnes sur l’Île de Beauté

Selon Véronique Calendini, directrice de l’office du tourisme de l’agglomération de Bastia, les deux tiers des touristes en Corse arrivent du continent, des régions PACA, Île de France, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes principalement. Le tiers restant vient surtout d’Italie.

Les Continentaux « ne réalisent pas à quel point avril est beau en Corse ! ». La directrice d’un camping trois étoiles de Biguglia, au sud de Bastia, rappelle ainsi que son établissement est ouvert et regrette le peu de fréquentation d’avant saison. La hausse n’atteindra son maximum qu’à la fin juin. Les campeurs français représentent 60 % de la clientèle, le reste venant d’autres pays européens. En revanche, la part des insulaires est négligeable, quant aux Japonais, « ils vont à Paris » !

Véronique Calendini, directrice de l’office du tourisme de l’agglomération de Bastia, constate une hausse de demandes depuis quelques jours et prévoit un bon mois d’avril. Ainsi 65% des touristes actuels arrivent du continent, des régions PACA, Île de France, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes principalement. La première clientèle étrangère est italienne. « La plupart des visiteurs que nous accueillons sont des urbains, en couple, plutôt aisés ». Les groupes de retraités prennent également leurs vacances à cette période tandis que les familles avec enfants préfèrent juillet et août. Près d’un cinquième des touristes parcourent la Corse en un séjour fractionné. L’office du tourisme de Macinaggio, dans le cap Corse, atténue ce propos, un grand nombre de vacanciers du Cap restant sur place pour faire le sentier du douanier. Autre constat de Véronique Calendini, les gens s’y prennent de plus en plus tard. Le phénomène de l’« attentisme », dû à l’insécurité économique et géopolitique, grimpe depuis quatre ou cinq ans.

Les bateaux, « vrais indicateurs »

À la veille des vacances, l’hôtel Les Voyageurs de Bastia n’était qu’à moitié plein. Les réservations seront progressives ; les clients d’aujourd’hui se renseignent pour de courts séjours ou pour l’été. La directrice, Marie-Pierre Martini, précise que l’essentiel de la clientèle est italienne mais arrive aussi des Îles Britanniques.

Par ailleurs, elle s’étonne de la venue de quelques touristes québécois. La plupart ont entre 40 et 60 ans et débarquent en couple. Beaucoup restent seulement une nuit à leur arrivée sur Bastia, et une nuit une semaine ou dix jours plus tard avant de reprendre le bateau.
Jean-Marc Salotti, directeur de l’office du tourisme de Saint-Florent, pense que l’avant saison sera bonne, mais se refuse à tout pronostic : « Les compagnies aériennes et maritimes sont les seuls vrais indicateurs de l’arrivée de touristes. »

Vieux_port_de_Bastia.jpgLa Corsica Ferries assure davantage de rotations depuis le 1er avril. Le taux de remplissage, en moyenne de 40 % l’hiver, passe rapidement à 80 % ce mois-ci. Le Bastia-Toulon du samedi 19 avril, retour des congés de la zone B, affiche déjà complet. Enfin, la SNCM et la Méridionale notent un meilleur remplissage dans le sens continent-Corse en début de vacances.

Le décalage entre les fêtes de Pâques et les vacances scolaires reste une inconnue pour les acteurs du tourisme bastiais et des environs.
Après un week-end pascal à oublier – selon Véronique Calendini, les vacanciers avaient encore la tête à la neige – le mois d’avril marque le retour des clients. Le grand pont du 8 mai avec un lundi de Pentecôte qui sera de nouveau férié et « au soleil » – un « super-accident de calendrier » – fera sans doute exploser la fréquentation en Corse, marquant le vrai début de la saison 2008 que les professionnels espèrent bonne.