Up & Down : la bière, le live.

L’Up and Down, institution de la rue du Pila Saint-Gély, a fêté au mois de novembre ses quatre années d’existence. Le pub, dédié à la bière belge et à la musique live, est un véritable repère d’habitués. Présentation d’un lieu hors normes, en compagnie de Louis, l’un des deux tauliers.

Ahmed Djebbar : «L’Islam a été au cœur de la créativité scientifique »

« Une injustice historique ! » Voici de quoi souffrent les sciences arabes selon Ahmed Djebbar. Et il n’hésite pas à bousculer les attitudes idéologiques afin de porter un regard élargi sur le monde arabo-musulman.

Le retour de « Mister Mystère »

Après Indochine et Shakira, l’Arena accueille ce vendredi 3 décembre Matthieu Chedid, alias M. Le chanteur aura la lourde tâche d’enflammer la nouvelle salle de Montpellier. Un challenge qui devrait être à la hauteur de cette bête de scène.

Les Montpelliérains, amateurs de Matthieu Chedid, ont de quoi être comblés. L’artiste revient dans la capitale héraultaise, après un premier passage en avril dernier. Cette fois-ci, c’est devant plus de 14 000 personnes qu’il doit se produire. Il endossera à nouveau le costume de « Mister Mystère » pour interpréter les désormais célèbres « Amssétou », « Le Roi des ombres » ou encore « Est-ce que c’est ça ?  »

Passages en Languedoc

Quatre dates en Languedoc-Roussillon. De quoi réjouir les plus fans. Au Zénith de Montpellier, la prestation de Matthieu Chedid avait ravi le public. Chantal n’aurait manqué le chanteur pour rien au monde : « C’était vraiment du bien-être à l’état pur. Ingéniosité, éclectisme des rythmes et des sons, textes cossus et poétiques, voix oscillant sans cesse, guitariste hors pair… Un vrai univers à lui tout seul ! »

Anh-Hoang a particulièrement apprécié la générosité du chanteur : « Il a fait le show pendant près de trois heures, il était vraiment proche de son public. Ce qui m’a le plus plu, c’est qu’on voyait vraiment qu’il voulait se faire et nous faire plaisir, confie-t-elle avant de renchérir : Un des meilleurs moments du concert était vers la fin, lorsque certains ont pu monter sur scène sur « Amssétou ». » Maéva se souvient bien de cet instant puisqu’elle faisait partie de ces quelques privilégiés : « Ma montée sur scène a été le clou du spectacle. Ça a rendu l’instant inoubliable ! »

En juillet, Élise a assisté au concert de Nîmes. « C’était un moment magique dans un lieu superbe, raconte-t-elle, enthousiaste. Je salue la performance impressionnante avec de très bons musiciens et de très bons solos. » Ainsi, le chanteur a su dignement profiter des Arènes. Il n’a pas hésité à se fondre dans la foule et à monter dans les gradins, pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Concert à venir

Demain soir, la première partie se fera en compagnie de The Goasst. Ce duo est composé de Sean Lennon et de sa compagne, Charlotte Kemp Muhl. Les mélomanes se souviennent sans doute du titre « L’Eclipse », fruit de la collaboration entre le fils de John Lennon et Matthieu Chedid.

Les plus grands fans du chanteur ont bien l’intention de ne pas rater l’événement. Et ce, même s’ils ont déjà assisté au premier concert en avril. « Une chanson de son album s’appelle « Ton âme est ton parfum ». J’y vais une nouvelle fois pour retrouver cette âme généreuse et fascinante », déclare Chantal, envoûtée.

D’autres auraient bien aimé retourner voir leur artiste fétiche. Mais débourser entre 39 et 55€ n’est pas à la portée de toutes les bourses. « Je ne peux malheureusement pas me permettre d’y aller vendredi, avoue Maéva. Tout simplement parce que je n’ai pas l’argent pour. »

Mais, pas de panique pour autant ! La tournée Les saisons de passage s’achèvera le 17 décembre à Paris-Bercy. Pour la dernière date, la chaîne de la TNT, Direct Star, retransmettra le concert. Une bonne occasion de voir ou revoir une dernière fois le spectacle de M.

Flash mob Michael Jackson : Montpellier était au rendez-vous

«Beat it, beat it», a résonné le soir du 25 novembre au Triangle, entre la Comédie et le Polygone. Les fans de Michael Jackson et autres curieux se sont improvisés danseurs le temps d’une flash mob* à l’occasion du lancement d’un nouveau jeu vidéo.

Chope’in : la bière tient boutique à Montpellier

Au cœur du quartier des Beaux Arts, la rue Bernard Délicieux porte désormais très bien son nom. Et pour cause, depuis près d’un mois et demi, Chope’in s’y est installé. Le concept : une boutique spécialisée dans la vente de bières.

Le Graal est désormais à portée de main. Ce Graal, c’est Chope’in, une boutique entièrement dédiée à ce délicieux breuvage qu’est la bière. Et son prophète se nomme Olivier Tabariès. Mais comment ce Nîmois de quarante ans a-t-il pu se lancer dans cette aventure? Il nous le donne en mille : «C’est tout bête, je suis amateur de bière, j’adore vraiment ce produit». Ça tombe bien, nous aussi.

De la bière jusqu’à plus soif

Et ce n’est pas rien, car tenez-vous bien, Chope’in est le premier magasin du genre à Montpellier. Bien sûr, il existe d’autres points de vente à emporter, mais ceux-ci sont adossés à un bar. Alors qu’il existe des caves à vin, les caves à bières manquaient à l’appel. Le gérant argumente : je possède une tireuse à bière chez moi, et un jour qu’elle était en panne, je n’ai pas réussi à trouver un seul commerce qui pouvait remédier à mon problème». Honteux non ? Alors il décide d’y remédier lui-même. Une nouvelle vie pour cet ancien chef de projet des télécoms, qui a décidé de faire «primer la passion».

Entre bières trappistes et celles issues de la région, l’offre est d’environ quatre-vingt bières. Mais ce n’est qu’un début. Le commerçant pioche dans un catalogue contenant trois mille étiquettes. «Le but est de renouveler les bières qui marchent, puis d’ajouter de nouvelles références, trente à cinquante par livraison». On en a presque le vertige ! À cela s’ajouteront prochainement des dégustations et la possibilité de louer une tireuse professionnelle pour vos soirées les plus folles.

La passion pour la pression

L’ambition du gérant est aussi de «faire découvrir les produits difficilement accessibles» . Les brasseries locales par exemple, celles qui reviennent à l’artisanat. Car, si selon lui, toutes les brasseries sont censées être artisanales, ce n’est pas le cas des grandes industries, comme Kronenbourg ou Heineken. «Ce ne sont pas des brasseries, ils font des bières qui sont tout le temps pareilles, alors que la bière est un produit vivant, au même titre que le vin.»

Vous l’aurez compris, le dada d’Olivier Tabariès, c’est la bière. Il est d’ailleurs intarissable sur les aspects techniques du cycle de production du produit. De la torréfaction de l’orge à la fermentation, le commerçant est incollable. Sa bière préférée ? «C’est une passion, donc par définition j’aime toutes les bières !»

Cette passion pour la bière, Olivier ne demande qu’à la partager. Comment résister ? D’ailleurs, pourquoi résister ?

Dans la peau d’un “pottermaniaque”

Pour assister à une séance d’Harry Potter 7 le jour de sa sortie, rien ne doit être laissé au hasard. Les mordus du petit sorcier à lunettes se sont donné rendez-vous au Gaumont Comédie, le 24 novembre. Retour sur un véritable parcours du combattant.

Halles Laissac: des tripes, des courges et du rouge

«Un matin de marché aux Halles», ce n’était pas exactement ce à quoi nous nous attendions. À la place des légumes chers et des commerçants aigris, à Laissac, nous avons trouvé une ambiance chaleureuse, des clients fidèles et bavards. Récit d’une crise de foie.

9h40, un matin de Beaujolais Nouveau, aux Halles Castellanes. Pas un chat, les commerçants semblent à peine se réveiller. Le reportage paraît d’ores et déjà compromis. Qu’à cela ne tienne, nous irons aux Halles Laissac. 9h50, arrivés sur les lieux, l’ambiance est toute autre. Le contraste avec les Halles Castellanes est saisissant. Une structure métallique qui semble crouler sous le poids des années, des commerçants qui s’activent à leurs besognes quotidiennes, et surtout, des clients qui flânent d’échoppe en échoppe. Si ces halles sont d’apparence précaire, leur histoire ne l’est pas.

Au détour d’un étal, Jeannine, jeunette de 78 ans, nous alpague: « Vous êtes nouveaux ici? » Une permanente blond Marilyn, un visage gaiement fardé, de grosses bagues à chaque main, un accent chantant du midi, Jeannine fait partie des murs. « Je viens ici tous les jours depuis que je suis petite. J’accompagnais maman aux commissions, et j’ai pris le relais ». On ne peut plus l’arrêter. On apprend rapidement qu’elle est cancer ascendant scorpion, qu’elle aime la viande chevaline et qu’elle travaillait en tant que secrétaire au Lycée Clémenceau. Derrière sa vitrine, une commerçante qui a suivi le monologue s’exclame «Vous êtes tombés sur la bonne!»

«La triperie, si ce n’est pas frais, vous ne tenez pas le choc»

Plus loin, Françoise s’affaire à ranger museaux et pieds de porc dans son présentoir. Elle tient la dernière triperie de Montpellier. Sa mère avait ouvert le magasin en 1958, et la fille a pris la relève en 1970. Elle nous explique brièvement le fonctionnement des halles: «Ici, on est tous locataires, on paie un loyer en fonction du m². Moi, je paie 750 euro par trimestre». Les clients se succèdent. L’un achète une tête de veau, le suivant deux cœurs de bœuf. Pour beaucoup, ce sera du foie ou du gras double. «La triperie, si ce n’est pas frais, vous ne tenez pas le choc,» explique la commerçante. Pour elle, c’est simple, elle se fournit chez son frère, qui a repris le poste de chevillard de son père.

En face, la tenancière de la maison Christopholi range potimarrons et salades dans ses paniers. Elle a un regard moins positif sur les halles que les autres commerçants. Selon elle, ce lieu devrait être détruit, ou au moins réhabilité. «Elles sont vraiment vétustes, et la clientèle vieillit. Les jeunes ne savent pas que les légumes sont moins chers ici qu’en grande surface». Mais elle reste optimiste sur un fait: avec les émissions culinaires qui ont le vent en poupe, elle compte bien sur un retour aux produits des terroirs. Aujourd’hui, selon elle, les habitudes changent, les consommateurs demandent de plus en plus des produits bio. «C’est très dur de faire du bio en France, avec la concurrence de l’Espagne du Maroc et d’Israël». Et de se désoler de la disparition des petits producteurs de proximité. Surtout qu’elle a pris un risque en prenant la succession de sa mère dans le commerce. «Avant, j’étais infirmière de bloc et j’ai repris les légumes pour des raisons sentimentales» lorsque sa mère est partie à la retraite.

«Je crois bien que cette année ils ont mis du raisin dedans!»

DSCF5778B.jpgIl est 10h30 et il nous reste le cœur des halles à visiter. Placé au centre, ouvert aux quatre vents, le bar est déjà occupé par une dizaine d’hommes, tous un ballon de rouge et un bout de pâté devant eux. Accoudés au bar, ils discutent, refont le monde. Dans notre souci de réalisme, nous nous joignons à la bande apparemment joyeuse pour comprendre l’essence des halles. Nous faisons la connaissance du taulier, Gérard. À peine les verres de Beaujolais Nouveau servis, il s’exclame «je crois bien que cette année ils ont mis du raisin dedans!». Très vite, nous nous faisons adopter par la clientèle du bar. Une première tournée est offerte: «ça vient des Corses, là-bas!» Les autres s’enchaînent rapidement: «celle-là, c’est de la part d’un de vos confrères journalistes». D’ailleurs ce dernier nous rejoint rapidement et entame la conversation. Il semble connaître le bar de longue date: «Ici, il y a la moitié des clients qui n’a pas de voiture, et l’autre moitié qui n’a plus le permis!» Une fois intégrés, nous pouvons questionner Gérard, qui travaille ici depuis une douzaine d’années. Les clients sont pour la plupart réguliers. Très tôt le matin, ce sont les commerçants qui viennent prendre le café, puis suivent «ceux qui vont au boulot». L’heure passe, notre sens journalistique s’évapore, nous voilà copains comme cochons avec la bande à Gégé.

Benoît Hamon : «Passer de l’égalité formelle à l’égalité réelle »

Benoît Hamon donnait lundi une conférence de presse au Café Joseph afin de promouvoir la Convention sur l’égalité réelle. Mais le porte parole du PS est également revenu sur la situation de la fédération socialiste héraultaise, en compagnie d’Hélène Mandroux et André Vézinhet.

En pur politicien, Benoît Hamon a commencé par flatter le local, évoquant « une pensée toute particulière pour Georges Frêche ». Puis, passant du coq à l’âne, s’est enthousiasmé des résultats du football et du rugby à Montpellier.
L’assistance, bien que ravie de connaître l’intérêt de Benoît Hamon pour la vie sportive locale, commençait toutefois à s’interroger sur les raisons de sa venue. Ah oui, la convention pour l’égalité réelle.

Partant du constat selon lequel « la marche du progrès social semble interrompue » , le texte, adopté mardi 9 novembre par le Conseil National du PS, regroupe un ensemble de propositions visant à « passer de l’égalité formelle à l’égalité réelle ».
Revendiquant « l’ambition d’un Etat beaucoup plus prévoyant », le porte-parole entend réformer – en cas de victoire en 2012 – des thèmes tels que la prostitution, le mariage gay, l’euthanasie, l’égalité salariale femme/homme, ou bien le salaire maximum. Programme ambitieux s’il en est, à tel point que François Hollande évoque la « hotte du Père Noël » de Benoît Hamon.

Un parti serein?

Railleries et divisions n’affectant pas que les instances nationales, Hamon s’est également prononcé sur la situation des Frêchistes « exclus » de la fédération PS de l’Hérault. Estimant que la réconciliation est « en bonne voie », il a déclaré que les demandes de réintégration seront examinées « en temps et en heure » , avant d’ajouter qu’il faut « savoir prendre son temps ».
Dans des propos mesurés, que d’autres pourront aisément qualifier de langue de bois, l’homme de la gauche du PS a conclu en affirmant être « le porte parole d’un parti serein ».

À observer les batailles pour la succession de Georges Frêche en Languedoc-Roussillon, on est presque amusé de l’entendre.

Restos du cœur : « 20 580 Héraultais ont reçu une aide alimentaire l’hiver dernier »

Aidés par 1 100 bénévoles, les Restos du cœur de l’Hérault s’apprêtent à affronter l’hiver. Cette période demande à l’association fondée par Coluche, un investissement particulièrement important. Rencontre avec Françoise Vezinhet, présidente de l’association départementale.