A Montpellier, une bien faible solidarité catalane

Si depuis le début du mois d’octobre les Perpignanais se sont plusieurs fois rassemblés pour défendre leurs voisins Catalans du Sud, à Montpellier la mobilisation reste minoritaire malgré des tentatives.

Catalunya triomfant! L’hymne national de la Catalogne était au goût du jour la semaine dernière. Samedi 11 novembre, 750 000 manifestants foulent à nouveau les rues de Barcelone. Ils réclament cette fois la libération des dirigeants séparatistes détenus par Madrid. Au même moment, un menu rassemblement s’installe place de la Comédie à Montpellier, en soutien au peuple catalan.

Drapeaux, tracts et mégaphone en main, les quelques 80 manifestants scandaient leur mécontentement face à la situation catalane. Libération des prisonniers politiques et respect du droit de vote qu’est le référendum d’octobre sont leur mot d’ordre.

Ce rassemblement est à l’initiative du « Collectif de Montpellier pour la liberté, la démocratie, et la solidarité avec la Catalogne », fondé quelques semaines plus tôt. « Après le rassemblement du NPA [Nouveau parti anticapitaliste ndlr] et d’Ensemble devant le Consulat d’Espagne en octobre, on a voulu créer un mouvement hors partis politiques, pour apporter soutien et reconnaissance aux catalans », explique Kristof Gourmand, l’un des fondateurs.

Difficile de se faire entendre

Fort d’une trentaine de personnes, catalanes ou d’origine catalane, le collectif, outre ses actions de sensibilisation, essaye tant bien que mal d’interpeller les partis politiques héraultais sur la question. « On a contacté le PS, Gérard Onesta (EELV), l’UDI qui fait parti du même groupe politique que le Parti démocrate européen catalan [parti de Carles Puigdemont ndlr] au Parlement européen, mais on reste sans réponse », déplore Kristof Gourmand. Le jeune collectif rencontre peu de résonance au sein même de Montpellier, « La communauté catalane de Montpellier est très petite. C’est difficile de se faire entendre », regrette Joachim Jaurez, Catalan et Montpelliérain depuis 15 ans.

Montpellier a pourtant entretenu de forts contacts avec la Catalogne. « Il y a des liens culturels et économiques importants entre les Occitans et les Catalans depuis le XIXe siècle. La ville a été solidaire envers les catalans en accueillant les exilés lors de la guerre d’Espagne. Montpellier est même jumelée avec Barcelone depuis 1963 », raconte Maria Llombart Huesca, maître de conférences à l’université d’Avignon.

Des liens qui semblent être restés seulement culturels. El Canigo, l’amicale des catalans de Montpellier, est une association culturelle composée d’une centaine de membres qui se réunissent pour danser la sardane, partager des repas typiques ou voyager. « Nous ne voulons pas entrer dans ces considérations politiques », a déclaré Jacqueline, la présidente de l’association, et d’ajouter « d’ailleurs on n’a même pas su qu’il y avait une manifestation à la Comédie »

En attendant, le Collectif a proposé de se réunir tous les soirs à 18h place de la Comédie pour faire tinter des casseroles contre le gouvernement madrilène. Certainement un bon moyen pour se faire entendre.

GREVE – Des écoles fermées et perturbations ferroviaires

Aujourd’hui jeudi, la CGT, FSU, Solidaires, l’Unef et l’Unel, appellent à une journée de grève et de manifestations pour la « défense de l’emploi et des hausses de salaires« . La ville a mis en place un service minimum pour assurer l’accueil des élèves dans les établissements scolaires ouverts.

Autre que les écoles, c’est la circulation des trains qui est perturbée : aucun ne circulera sur la ligne Clermont – Béziers.

Pour en savoir plus sur les permanences des écoles, cliquez ici.
Concernant les perturbations ferroviaires : ici.

Mariage pour tous : pro et anti se disent NON!

Samedi 17 novembre 2012, les pro et anti mariage et adoption pour tous se sont confrontés dans les rues de Toulouse à l’appel de deux manifestations.

Il est environ 21h, vendredi, quand les militantes du collectif féministe La Licorne Déviante arrivent rue Baronie à Toulouse. Lucie [[les prénoms ont été changés]], co-fondatrice du collectif, a organisé un  « atelier pancarte » chez elle pour se préparer au rassemblement du lendemain. Étudiantes pour la plupart, elles surgissent les mains chargées de cartons, marqueurs, peintures et des idées plein la tête. Quelques tâches sur le sol, on boit, on rit, mais au fond l’appréhension est là. «  J’espère qu’il y’ aura du monde «  confie Lou, co-fondatrice de La Licorne Déviante, brandissant sa pancarte. « La manif pour tous », mouvement qui rassemble différentes associations, personnalités et élus, à lancer un nouvel appel à manifester contre le mariage gay dans diverses villes de France. En réponse, plusieurs associations (Grisélidis, Mixcité, Act UP sud-ouest) et partis politique de gauche (NPA, EELV, JC) ont organisé une contre-manifestation à Toulouse le même jour. « On doit lutter pour nos droits, personne ne le fera à notre place » affirme Marie, féministe engagée. Pour l’adoption, elle ne manque pas de rappeler les chiffres « effarants » de familles divorcées, recomposées ou monoparentales, où les enfants évoluent « sans que cela ne pose problème à quiconque ». « Des familles homoparentales existent déjà et leurs enfants se portent très bien », conclue-t-elle.

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Le lendemain, les militantes se rejoignent à 13h place de la Trinité. Des membres du squat féministe « TDB » (Trou de Balle) sont déjà là. Concertation, échange de numéros à contacter en cas d’urgence, trousse à pharmacie…on ne rigole pas sur la prévention. Une passante interpellée par les affiches s’interroge :  « la manif n’est pas annulée ? ». Le préfet de Toulouse a en effet interdit la contre-manifestation. Une dizaine de CRS surveillent déjà la rue.

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Place Esquirol, point de rendez-vous des deux manifestations, les pro mariage arrivent peu à peu. Vers 14h, quelques 500 personnes se sont réunies. L’ambiance est bon enfant. Des drapeaux gays, de la CNT et du NPA flottent dans les airs. Un petit groupe d’Act Up sud-ouest se débat pour hisser une énorme banderole noire entres deux poteaux « Pour l’égalité des droits Ad vitam aeternam ». Des slogans d’un ton humoristique s’élèvent sur des pancartes colorées. Des militants qui ne manquent pas de créativité pour faire valoir leur droit.

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Devant la foule, des camions de CRS bloquent le passage. En arrière-plan, des ballons bleus, roses et blancs s’agitent au-dessus des képis. Les manifestants contre le mariage et l’adoption pour tous s’amassent de l’autre côté.

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« Ils sont nombreux » s’inquiète un manifestant qui tente de regarder entre deux policiers. Plus nombreux et apparemment mieux équipés : chars, sono, ballons. La manifestation des anti, elle, autorisée, commence sa marche sous les huées de l’autre camp:  » Homophobe dehors! », « Facho, catho, hors de nos rues! ». Beaucoup sont venus en famille. Pères, mères, enfants, comme pour refléter leur éternel slogan « un papa, une maman, on ne ment pas aux enfants ». Alice s’est vêtue de rose pour l’occasion. Elle est venue comme les autres pour dire non au mariage « entre deux personnes ayant des attirances homosexuelles ». Elle n’est pas là « contre les homosexuels » mais pour affirmer que  « naturellement, pour engendrer un enfant, il faut un papa et une maman, sinon c’est aller contre-nature ». La question de l’adoption est donc rédhibitoire et le mariage n’est pas mieux accepté : « Le Pacs existe déjà et reconnaît l’union entre deux personnes de même sexe, ils n’ont pas besoin du mariage, je pense que c’est suffisant ». Ce qui dérange surtout c’est ce qui changera dans le code civil, « parent à la place de mère et père ». « Dans le code civil, il n’y a pas une seule fois le mot amour » répond Alice à l’argument adverse de reconnaître l’union de deux personnes qui s’aiment. Si elle pense que le gouvernement ne reviendra pas sur sa décision elle ne baisse pourtant pas les bras « on espère que nos hommes politiques vont réfléchir en conscience et auront le courage de revenir sur leur décision ».

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Le long cortège, 10 000 personnes selon les organisateurs, 5000 selon la police, se déplace sans encombre vers la place du Capitole, lieu d’arrivée de la manifestation.

Au Capitole, les pro mariage sont déjà là et attendent de pied ferme leurs détracteurs. « On ne les laissera pas passer », s’insurge un militant. Une vingtaine de camions de CRS a été déployée dans les rues adjacentes. Vers 16h45, les anti sont à une rue de la place, les pro s’imposent face à eux devancés par un cordon musclé de CRS.

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On s’observe, on se provoque, quelques regards désapprobateurs et des insultes fusent. La sono des anti devient vite inaudible sous les huées et slogans chantés par les pro. « On baise pour vous, priez pour nous », « c’est au Vatican qu’on viole les enfants » ou encore « ah si Marie avait connu l’avortement, on n’aurait pas tous ces emmerdements ». Les CRS chargent et parfois matraquent les premiers rangs pour repousser les pro. A plusieurs reprises, du gaz lacrymogène est projeté dans leur direction. On tente de se réfugier dans les magasins ou hall d’immeuble les plus proches. Des gouttes de sérum et de l’eau sont distribuées aux plus touchés.

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Après un face à face tendu et des yeux bien rouges, les CRS évincent une ultime fois les pro au milieu de la place du Capitole sous les derniers jets de lacrymogène. Les anti n’auront pu atteindre qu’une petite partie de la place pour se disperser peu après. « C’est une victoire! » se réjouit Marie. « On aura résisté jusqu’au bout! ». Les défenseurs du mariage et de l’adoption pour tous ont montré aujourd’hui qu’ils étaient eux aussi mobilisés pour défendre la loi. Un prochain grand rassemblement est prévu à Paris le 16 décembre. « On y sera » assurent les manifestants.

La grogne des étudiants québécois résonne jusqu’en France

Mardi 22 mai, de nombreux parisiens sont venus exprimer leur soutien aux étudiants québécois, à l’occasion du centième jour de grève outre Atlantique. L’objectif: dénoncer la politique libérale et le mépris du gouvernement envers le peuple. Le mot d’ordre: obtenir le retrait de la loi 78, mesure « d’exception » votée par le parlement pour tenter de casser cette révolte citoyenne.

Depuis mi-février, la province canadienne connaît la plus forte grogne estudiantine de son histoire. Les jeunes protestent contre la décision du premier ministre Jean Charest d’augmenter de 82% en cinq ans les frais d’inscription dans les universités. Ils étaient plus de 200 000 manifestants dans les rues de Montréal au mois de mars. Ces derniers jours la révolte s’est durcie et s’est étendue à l’ensemble de la société québécoise.

Dépassé par l’ampleur des évènements, le pouvoir en place fait preuve d’impuissance et d’indifférence. Borné, il refuse de revenir sur sa décision. Aucune négociation significative n’est entamée avec les syndicats étudiants. Le seul compromis consenti par le premier ministre est de fixer une hausse plus forte de ces droits de scolarité sur une période plus longue. Une proposition naturellement rejetée en bloc par les grévistes. Enlisé dans ce mouvement qualifié de « printemps d’érable » par les médias, Jean Charest fait voter à la hâte une « loi d’exception », le 19 mai. Un véritable bond en arrière sur les droits et la liberté d’expression des jeunes québécois.

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Ce dispositif répressif prévoit notamment de punir les étudiants récalcitrants par une amende de 1000 à 125000 dollars, par jour de « rébellion ». Sur place, la résistance s’organise et continue de faire front face aux arrestations policières et autres dérives qu’engendre les mesures prises par le pouvoir en place. Pour cette date symbolique du 22 mai, des dizaines de milliers de manifestants arpentent le bitume des principales villes de la province canadienne. Face à cette levée de bouclier, le gouvernement est à nouveau au pied du mur. La colère est telle que certains Français vibrent désormais en chœur avec les révoltés québécois.

Soutenir et célébrer la mobilisation de ce printemps d’érable

Les maquillages et carrés de tissus rouges, signes de ralliement des manifestants du printemps d’érable, dominent la foule rassemblée dans le centre-ville de Paris. Les pancartes et autres étendards arrivent au compte-goutte et se dressent sur une place Saint-Michel peu à peu prise d’assaut. L’heure des discours au mégaphone et des ferveurs collectives a sonné. Philippe, un thésard québécois vivant en Ile de France, prend la parole et dresse le portrait de ses camarades grévistes. Il encourage les manifestants à exporter la lutte en France (lien vidéo).


Rassemblement parisien du 22 mai en soutien aux… par masterjournalisme08

Parmi les participants à ce rassemblement de soutien aux étudiants, Louise Beaudoin. Cette figure politique du Parti Québécois, opposée à la politique libérale exercée par le gouvernement actuel se sent tiraillée entre «« espoir »» et « indignation ». « Cette jeunesse qui se révolte incarne un signe fort pour notre province. Au moment où je vais me retirer de la vie politique, je suis heureuse de constater que cette nouvelle génération se soulève. Mais je suis scandalisée par l’adoption d’une loi qui va à l’encontre des droits fondamentaux, à commencer par la liberté de s’exprimer. » La députée de la circonscription de Rosemont n’hésite pas à tirer à boulet rouge contre le pouvoir en place. « La résolution de ce conflit ne peut se faire que par la médiation, il faut établir un dialogue et non passer en force une loi-matraque. Il faut trouver une solution politique et non juridique. C’est sur ce point que se trompe le gouvernement Charest. Jusqu’à présent, les dirigeants n’ont pas trouvé de solution car ils n’en ont pas cherché ».
Même son de cloche pour Samuel, ancien étudiant en cinéma à Montréal. « Il est frustrant de voir que le gouvernement n’a jamais vraiment voulu s’asseoir avec les étudiants. Cette indifférence de Jean Charest et ces lois qui donnent un fort pouvoir à des policiers qui en usent et, j’ai l’impression, en abusent, donnent raison aux gens de descendre dans la rue. ».

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« Chaque génération a son évènement politisant »

Si les manifestants parisiens se sont réunis pour dénoncer la crise politique et sociale que traverse le Québec, ils sont également là pour célébrer l’union de tout un peuple face à l’adversité. Le champ lexical de la dimension fédératrice du printemps d’érable se décline dans chaque discours et se lit sur toutes les lèvres. C’est ce que clame Joseph. Le jeune homme a étudié la littérature à Montréal l’an passé. « Cette révolte est inouïe. C’est un mouvement d’une ampleur inédite là-bas. Si elle continue à s’unir comme c’est aujourd’hui le cas, cette génération est capable de grandes choses. Je voudrais adresser ce message: Il faut rêver Québec, il faut rêver ! ».

Sur la place Saint-Michel, l’enthousiasme fuse. Beaucoup estiment qu’une page est en train de se tourner. La lutte a désormais atteint un point de non-retour. L’ensemble de la société en sera changée, bouleversée. Beaucoup sont convaincus que l’implication citoyenne des jeunes en sortira renforcée. A en croire Christophe, de passage à Paris et étudiant en science politique dans la ville de Québec, « Chaque génération a son évènement politisant. Aujourd’hui nous assistons à l’éveil ou plutôt au réveil d’une jeune génération, qui pour la première fois essaie de comprendre la vie politique et a l’envie d’exprimer ses idées».

Le torchon brule entre le personnel et la direction des pompiers de l’Hérault

La tension est à son comble chez les pompiers professionnels de l’Hérault. Lundi après-midi, la manifestation qui s’est déroulée à Vailhauquès s’est soldée par l’incendie de la voiture du colonel Christophe Risdorfer, principale cible des critiques. Malgré une entrevue avec le préfet et le président du conseil général André Vezhinet, la grève illimitée lancée le 18 novembre perdure.

Un problème de management de longue date

En 2009, le conflit opposant le personnel et la direction avait déjà abouti à la démission du colonel Cassar, accusé de mauvaise gestion des services, de mépris, et de favoritisme. « Il n’embauchait quasiment que des personnes de sa ville, Pignan », explique Didier Bosch, représentant syndical à la fédération autonome. Deux ans plus tard et après la nomination du colonel Risdorfer, la situation ne semble guère meilleure. Les grévistes dénoncent son autoritarisme en matière de management, ainsi que le harcèlement et le chantage dont ils se déclarent victimes.

La première manifestation, qui s’est déroulée vendredi dernier en centre de Montpellier, a permis d’entamer les négociations. Grâce à la mobilisation remarquée d’environ 200 salariés, qui ont défilé en uniforme avec fumigènes et pétards assourdissants, les représentant syndicaux ont obtenu une entrevue avec le préfet Claude Baland.

Désireux de porter leurs revendications auprès du président du conseil général André Vezhinet, ils n’ont finalement obtenu ce rendez-vous qu’après l’occupation des voies de la gare St. Roch. « Nous lui avons demandé la démission du colonel et également celle de monsieur Gaudy, président du conseil d’administration des pompiers de l’Hérault. La situation ne peut changer sans le départ de ce dernier, qui est à l’origine de la nomination de Risdorfer et de son prédécesseur Cassar », ajoute monsieur Bosch. André Vezhinet a assuré quant à lui avoir entendu l’appel, même s’il ne le comprend pas. Exigeant un peu de temps pour analyser la situation en profondeur, ce dernier a fixé un rendez-vous vendredi prochain pour répondre au cahier des négociations.

Maintenir la pression pour un service de qualité

Lundi après-midi, une réunion du comité technique paritaire et du comité d’hygiène et de sécurité était prévue à Vailhauquès au sein de la direction départementale d’incendie et de secours (DDSIS). Elle a cependant été boycottée par les grévistes qui se sont rassemblés devant le bâtiment. A l’issue de la manifestation, certains pompiers auraient inondé avec une lance à mousse une partie des locaux du siège de la DDSIS, saccagés le bureau de Christophe Risdorfer et brulés sa voiture de service.

Des actes injustifiables pour le colonel, qui a d’ores et déjà affirmé qu’il portera plainte. D’après le communiqué de son secrétariat, il condamne fermement ces agissements « contraires aux principes républicains » en soulignant que la majorité des sapeurs pompiers ne se reconnait pas dans ces « méthodes inciviles ».

Pourtant le mouvement semble vouloir maintenir la pression et ne pas transiger sur les revendications. «un changement vers une vraie collaboration entre personnel et direction en matière d’organisation des interventions est plus que nécessaire . Il en va de la qualité des services et de l’efficacité des interventions », affirme Didier Bosch.

La réunion prévue pour le 25 novembre entre les syndicats et les autorités départementales sera décisive pour résoudre le conflit. Mais au vue de la fermeté des positions on peut craindre un enlisement de la situation.

Les pompiers en grève contre le management de la direction

Les sapeurs pompiers professionnels de l’Hérault manifestent aujourd’hui en plein centre de Montpellier. La grève a été organisée pour protester contre la souffrance au travail sous l’actuelle direction. Le personnel dénonce le comportement autocratique du Colonel Risdorfer, accusé d’harcèlement, de chantage et d’intimidation. Les représentants syndicaux sont actuellement en train de négocier avec le préfet afin de trouver un dénouement à cette situation.

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Haut Courant sur Radio Campus : cette semaine, la loi loppsi 2

Haut Courant ne se limite désormais plus à son site internet. Cette semaine, les étudiants journalistes se sont penchés sur la loi Loppsi 2, actuellement en lecture au Parlement.

Quelle est cette loi et que change-t-elle à la législation présente ? Qui concerne-t-elle ? Quels sont ses opposants ? Les réponses se trouvent dans le podcast.

Au sommaire de cette semaine:

 Martin Gauchery et Maxime Richeton vous expliquent quels sont les tenants et les aboutissants de la loi et font un tour d’horizon de ce qu’en dit la presse française et étrangère.

 Grégoire Le Normand donne la parole à Félix Préguer, membre de la Quadrature du Net, une organisation de défense des libertés et des droits des citoyens sur internet, farouchement opposée à cette loi.

  Naouel Jendari vous présente Anna, jeune militante nomade et membre d’un collectif éphémère nommé Nomades et Citoyens en Mouvement, qui se bat contre le projet de loi.

Haut Courant sur RCM

Loppsi 2 : la contestation continue

Samedi 8 janvier, à l’initiative du collectif Nomades et Citoyens en Mouvement, les militants contre la loi Loppsi 2 se sont retrouvés place de la Préfecture à Montpellier. Un cortège, plus petit que lors du rassemblement du 18 décembre 2010, a manifesté dans les rues de la ville, encadré par un effectif de police conséquent. Le collectif a par ailleurs appelé à une mobilisation nationale le 15 janvier.

Manifestation anti-Loppsi 2