POLITIQUE – Carole Delga officiellement Présidente de la nouvelle région

-151.jpgSuite à sa victoire aux élections régionales le 13 décembre dernier, Carole Delga a été élue, lundi 4 janvier 2016, présidente de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

Réunis à Toulouse en assemblée plénière pour l’installation du nouvel exécutif, les 158 nouveaux conseillers régionaux ont élu la nouvelle présidente de région au premier tour.

Les résultats sont les suivants :

 89 voix pour

 29 abstentions

 40 votes contre

Régionales: la gauche et le Front National au coude-à-coude au second tour

Depuis mardi 8 décembre à 18h, les candidats ayant réuni plus de 10% des suffrages au premier tour ont déposé leur liste en préfecture. Dimanche 13 décembre, le second tour opposera la liste de gauche Delga/Onesta à celle du candidat des Républicains Dominique Reynié et celle du frontiste Louis Aliot. Chaque camp mise sur d’incertaines réserves de voix qui rendent le match serré entre la gauche et le Front National (FN).

RÉGIONALES 2015 : TOUS NOS ARTICLES ET VIDEOS

Depuis lundi 30 novembre, nous vous proposons une série d’articles et de vidéos 100% région. À l’occasion du scrutin qui se tient les 6 et 13 décembre prochains, nous avons interviewé les cinq principales têtes de listes du Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

Prenez une bonne dose d’enjeux, une pincée de portraits écrits et visuels et saupoudrez le tout d’une langue de bois politique épurée au maximum par les journalistes de Haut Courant.

Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. C’est un colosse au pied d’argile qui va naître, au 1er janvier 2016. Territoire plus grand et peuplé que l’Irlande, la nouvelle région sera la deuxième plus grande de France.

Mais avant fusion, il y a élections. Les 6 et 13 décembre prochains, les citoyens sont invités à élire leurs conseillers régionaux, qui siégeront à Toulouse, siège de la nouvelle grande région.

Parmi eux, des candidats têtes de listes bien déterminés à ravir la région à la gauche gouvernementale. Les derniers sondages placent le Front National largement en tête du premier tour tandis que le Parti Socialiste et Les Républicains sont au coude-à-coude. Si le Nouveau Monde (FG, EELV, PO, NGS) s’allie à la liste socialiste au second tour, sa chef de file Carole Delga pourrait bien l’emporter. Mais les deux grands partis de gouvernement sont dans la tourmente.

Pour tout comprendre et mieux connaître les candidats pour qui vous allez voter, retrouvez notre dossier consacré aux élections régionales ici.

Premier tour des Régionales : Le pouls des QG de campagne

Dimanche 14 mars avait lieu le premier tour du scrutin des élections régionales. Voici un tour d’horizon des QG de campagne des partis en lice. Entre joies et déceptions, l’effervescence était de mise à Montpellier.

mdx_mairie-2.jpg 19h50 : À la mairie de Montpellier, on se presse pour obtenir les premières réactions d’Hélène Mandroux. Le maire de Montpellier, candidate pour le parti socialiste attend les derniers citoyens pour clôturer son bureau de vote. « Le premier parti de France ce soir, c’est le parti de l’abstention. C’est regrettable » lâche Hélène Mandroux. Par la suite, elle évoque les estimations dont elle a eu vent. « Les trois listes de gauche auraient rassemblé 30 % des votes, Georges Frêche serait au-dessus des 30 %, l’UMP de Raymond Couderc, en revanche, serait en-dessous des 20 %. Mais, c’est surtout le Front National qui aurait obtenu plus de 10 % des suffrages ». Vers une quadrangulaire ? « Oui, ce qui serait assez original ». Les chiffres officiels ne sont pas encore sortis, l’espoir est toujours de mise.

20h : Fermeture du bureau de vote, dans l’attente d’une nouvelle déclaration.

DSCN5363-2.jpg 20h25 : Au QG d’A Gauche Maintenant, place de la Comédie, jeunes et plus vieux s’étaient rassemblés en nombre autour de René Revol pour attendre les résultats.

Dans les couloirs, les jeunes tentent de mettre l’ambiance en entonnant le refrain de l’Internationale malgré la déception des militants. À l’image de cet élu de Grabels, technicien en informatique de 40 ans : « On est déçu, on a fait des meetings. Nous on a un programme, on a discuté avec les citoyens, on a parlé de choses concrètes et c’est celui qui a le moins de fond qui passe ! ».

Non loin de là, Jean-Luc, 57 ans, trente années au Parti Socialiste, a suivi Jean-Luc Mélenchon voilà deux ans. Ce soir, à son arrivée au QG, il a eu droit à une belle fausse joie : « Y en a un qui avait mal entendu les estimations. Il a dit qu’on avait fait 13%. Manque de bol, à la télé, ils évoquaient le Front National, et non le Front de Gauche ». Ce qui l’exaspère, c’est que « les journaux n’aient pas joué le jeu. Et c’est le populisme qui le remporte ».

À l’écart, René Revol nous confie ses premières impressions alors que les résultats officiels ne sont pas encore tombés mais l’avenir s’annonce sombre. « C’est une situation difficile. L’opération Frêche a brouillé les résultats. Il y a eu une sorte d’écran de fumée construit par Frêche et ceux qui l’ont attaqué. Nous n’étions pas arrivés à instaurer une dynamique aussi importante depuis longtemps. Nous avons fait une campagne très militante, très citoyenne, très mobilisatrice. On avait 700 militants au dernier meeting » lance-t-il écœuré. Au moment de le quitter, il nous interpelle dépité « Si vous trouvez Mandroux et Roumégas, dites leurs que je voudrais bien les voir ! ».

couderc-2.jpg 20h55 : À quelques mètres de là, Raymond Couderc jubile malgré des résultats plus bas qu’espérés. Dans l’exigu local de campagne à côté de l’Opéra, seuls l’équipe de campagne et les journalistes sont présents. Il explique aux médias son résultat (inférieur à ce qui était annoncé par les sondages 19% au lieu de 24 %), « je pense que les électeurs ont pu être agacés par la politique de réforme du Président de la République ». Mais d’après lui « tout est possible. Il y a plus d’un électeur sur deux qui n’est pas allé voter. Parmi les votants il y a deux électeurs sur trois qui rejettent Frêche ». Raymond Couderc se veut également « générateur d’un sursaut républicain. Entre les listes extrémistes nous apparaissons comme la seule alternative crédible. Ma confiance est totalement intacte pour le second tour ».

21h 35 : Dans le quartier d’Antigone, le QG de Georges Frêche est à la fête. Dans une ambiance de fin de concert, les militants sont réunis dehors. Une tente a été dressée pour l’occasion. En dessous et autour, on se tape sur l’épaule et partage joyeusement le verre de cette quasi victoire. « Ah, c’est bien de fêter la victoire du Georges ! » déclare une militante d’une cinquantaine d’années. L’homme aux petites phrases attire. Nombreuses étaient les télévisions à avoir proposé un direct en lieu et place du QG. « Le Georges » a filé vers les studios de 7LTV mais Joël Abati est là. L’ancien international français de handball se réjouit des 35 % fait par son équipe. « J’ai un sentiment de joie, on a bien travaillé. Mais ce n’est pas terminé, en langage sportif, je dirais qu’on est en finale ». Face à ceux qui estiment que G. Frêche a réalisé ce score à cause de sa personne et non de son programme, le champion ne l’entend pas de la même oreille : «Les gens sont intelligents, ils réfléchissent, voient ce qu’il a fait pour la région. Il ne faut pas prendre les gens pour» (pause). Avant de reprendre, « les gens sont intelligents, ils réfléchissent, tout ça ce sont des médisances. Ils ont lu le programme et nous, on l’a défendu sur le terrain ».

22h30 : Le couperet est tombé (7,7 % des suffrages pour le PS, 8,9 % pour le Front de Gauche et 9,1% pour Europe Écologie) et nous attendons la réaction de la candidate PS. Au quartier général, peu de monde se presse si ce n’est les journalistes (en nombre) qui attendent impatiemment l’arrivée de « la maire courage » (après avoir « poireauter » deux heures à la mairie dans l’attente d’une déclaration). Hélène Mandroux conclut la soirée en se félicitant « du succès du parti socialiste au niveau national » néanmoins elle « regrette qu’aucune des trois listes n’ait pu passer les 10% ». Avant d’ajouter, « j’ai eu Martine Aubry au téléphone, il faut faire barrage à la droite. De notre côté, nous laissons notre électorat choisir librement, voter en son âme et conscience ».


Déclaration Hélène Mandroux QG
envoyé par masterjournalisme08. – Regardez les dernières vidéos d’actu.

allies-2.jpg 22 h45: Paul Alliès, numéro 2 sur la liste d’Hélène Mandroux, porte-parole et chargé de la rénovation du parti socialiste (et par ailleurs directeur de notre master) est résolument tourné vers l’avenir. S’il « regrette la décision tardive du PS » parisien de soutenir une liste locale et la faible participation, il commente ainsi les résultats. « La gauche est éliminée et c’est un petit 21 avril, bien que nous ayons depuis août 2009 fait beaucoup de propositions pour qu’une large liste d’union de gauche se forme. Avec la règle des 10%, il fallait faire cette liste surtout pour affronter Frêche car même si on est les petits derniers, la gauche fait environ 30% ». Mais le conseiller régional sortant insiste sur les projets de son parti. « Ce qu’on a dit, on va le continuer. Nous allons rénover le PS sur des valeurs et nous n’allons pas céder d’un pouce à Georges Frêche qui a gagné grâce à son « régional – socialisme ». Les fédérations vont être confrontées à une entreprise de rénovation ». En ligne de mire, les prochaines échéances électorales avec un parti renové comme le préconisait François Mitterrand « il faut rénover le parti tous les quarts de siècle ».

23h30 : Hélène Mandroux souffle un peu, loin de la sphère médiatique. À notre départ, elle interpelle de façon narquoise à Paul Alliès « Hé Paul, Georges nous propose une fusion … ».

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Une semaine avec Europe Ecologie

Pendant une semaine, Haut Courant a suivi Europe Écologie dans la dernière ligne droite de la campagne des régionales : réunions, meetings, débats participatifs, rencontres avec les différents candidats. Haut Courant vous donne ainsi un aperçu du programme d’Europe Écologie ainsi que de ses différentes figures.

« Mais qu’est-ce qu’il a ce Georges? »

Ce jeudi 11 Mars, Georges Frêche accompagné du sénateur Robert Navarro, a tenu son dernier meeting avant le premier tour des élections régionales au parc des expos. Il a rassemblé près de 2500 personnes autour de son programme, des piques sur Martine Aubry et bien d’autres.

Mais qu’est- ce qu’il a ce Georges ?

Il fallait être au parc des expos pour avoir la réponse. Tout commence par une revue de presse sur des écrans géants dans la salle obscure avec comme fond sonore la chanson « Georges » d’Olivia Ruiz et de Salvatore Adamo. Son passage à Canal +, la chronique d’Eric Zemmour, etc. Les communicants ne perdent pas leurs habitudes : utiliser les médias pour créer de l’événement et séduire des électeurs potentiels. Georges Frêche suscite auprès de son auditoire ému, des larmes aux yeux mêlées à des rires aux lèvres.

La parole aux électeurs

Assis près d’une allée, Mr Duroux, montpelliérain, sympathisant agé de 51 ans, nous en dit un peu plus sur son candidat: « Il dit tout haut ce que pensent les gens tout bas. Je suis Georges Frêche depuis 30 ans. Il a développé Montpellier avec la salle des sports, les monuments, les magasins, etc ». Des éléments de son programme ne le laissent pas indifférent : « la création de nombreux emplois avec le développement du tourisme, la distribution de PC portables gratuits dans les lycées et le TER à 1 euro. L’aide aux villes qui sont en train de mourir comme Béziers. »

Il finit par regretter la guerre intestine au sein du Parti Socialiste qui risque de les discréditer pour les Présidentielles.
Un peu plus loin, Denise 50 ans, militante depuis trente ans est venue soutenir le président de région. Ce qui lui plaît, c’est sa force et sa continuité : « il a toujours su être auprès du peuple. Son programme donne aussi des avancés et surtout beaucoup d’aides pour les gens en difficulté ». Quand on lui demande s’il manque quelque chose dans le programme : « Je ne vois pas. Mais il faudrait que Palavas rentre dans l’agglomération ».

Les balivernes de Georges

Georges Frêche n’a pas ménagé ses adversaires : il a ironisé sur le déplacement d’Arnaud Montebourg dans la région qui a réuni selon lui quarante et une personnes seulement.
Quant à Martine Aubry, elle est considérée comme « une naine » du parti socialiste à l’opposée de la grandeur de François Mitterrand.
Le panier qu’Aubry lui a offert et en particulier les boites de cassoulet ne l’ont pas laissé indifférent. Il se demande s’il ne va pas lui offrir la collection de Martine.

BALIVERNES

Trêve de plaisanterie, le Président de région revient sur le racisme social envers les citoyens du sud de la France : « Ce mépris dont le Sud est victime depuis tant d’années. Un racisme insidieux se cache derrière, une moquerie sur l’accent, une critique de notre aptitude à innover et à travailler ».
Aussi, il reproche au parti socialiste de réunir un électorat de « bobos » et de pauvres en délaissant souvent les classes moyennes.

Son programme

George Frêche présente brièvement les points phares de son programme:

Le logement est une de ses priorités notamment l’accès aux logements sociaux pour les gens les plus défavorisés. Un des axes essentiels est celui de l’éducation. Il propose un ordinateur portable gratuit pour chaque lycéen dès le 1er Janvier 2011. Le budget de la recherche se verrait doubler. Il met l’accent sur le développement du plan Campus avec le fusionnement des universités de Montpellier en Janvier 2012.
Quant aux infrastructures, il veut favoriser le développement des emplois en créant notamment une ligne à grande vitesse. Le transport ferroviaire serait facilité par le prix du billet de TER à 1 euro.

Il rappelle l’importance de la viticulture. Le développement du vin blanc, du rosé et du vin bio labellisé Sud de France, la marque du Languedoc-Roussillon. Ce point n’est pas abordé de manière anodine puisqu’il a rendu visite aux vignerons de l’Occitane à Servian, en fin de matinée le même jour.

Enfin, il met en avant le secteur tertiaire en doublant le budget du tourisme. Une fois n’est pas coutume, il voit les choses en grand : La ligne à grande vitesse notamment entre Montpellier Perpignan, la création d’une grande agglomération qui inclurait Nîmes et Sète.
Son clin d’œil sur le plan de relance de Béziers et du port d’Agde suscite de vives réactions dans la salle:

Georges Frêche veut aider Béziers et Agde

Le président de région finit son meeting en encourageant ses militants à « tous ensemble déplacer des montagnes » en s’engageant par exemple, dans des syndicats ou encore des associations.

Le spectacle se termine comme à son début avec la fameuse chanson d’Olivia Ruiz et de Savaltore Adamo. Les gens chantent à tue-tête avec Georges qui, à contre-temps reprend ses vieilles traditions révolutionnaires : « ah ça ira ça ira… les aristocrates on les pendra »…

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Peut-on croire le sondage vérité ?

Le « sondage vérité » sur les intentions de vote aux élections régionales, publié le 09 février 2010 par Midi Libre, revu et corrigé par Aurélia Troupel, docteur en sociologie politique et professeur à l’Université Montpellier I.

Des chiffres sans surprises ressortent du sondage commandité par Midi Libre, L’Indépendant et France Bleu. L’enquête réalisée positionne, au premier tour, Georges Frêche (Divers Gauche) en tête avec 31% des intentions de vote ; suivi par Raymond Couderc (UMP) à 21% ; puis Hélène Mandroux (Parti socialiste) et Jean-Louis Roumégas (Europe Écologie) se talonnent respectivement à 11 et 10% (dans l’hypothèse où ces derniers ne font pas liste commune). Quant au second tour, pas de nouveautés là non plus : Georges Frêche arrive toujours en tête avec 40% des intentions de vote, suivi par une alliance Roumégas/Mandroux à 30 %, et par Raymond Couderc, 30% également.

Selon l’analyse de Midi Libre, Georges Frêche sortirait vainqueur de la polémique dont il a fait l’objet. En cas d’alliance PS-Europe Écologie, Hélène Mandroux serait plus convaincante en tête de liste que Jean-Louis Roumégas. En revanche, si chacun fait cavalier seul, Midi Libre parle d’«un léger avantage» de l’édile de Montpellier sur le candidat Vert.

Aurélia Troupel a une interprétation différente de ces chiffres : «le vrai enseignement que l’on peut tirer de ce sondage est que Jean-Louis Roumégas bénéficie d’un capital de notoriété conséquent. C’est un coup dur pour Hélène Mandroux». Ainsi, d’après ce sondage, Europe Écologie est en position de force et n’aurait pas grand intérêt à faire une alliance avec la tête de liste PS. «Politiquement, elle est dans une situation périlleuse. Dernièrement affaiblie, elle n’a pas pu faire voter le budget de sa propre commune. Elle joue beaucoup dans la bataille, et faire un bon score lui permettrait de retrouver une légitimité», rajoute l’enseignante. Ce sondage ne va pas faciliter les tractations entre Europe Écologie et les socialistes, et «va continuer à faire monter les enchères». Quant à Georges Frêche, ces 40% ne lui garantissent pas forcément la victoire : à un mois et demi du vote du premier tour, peut-être a-t-il atteint son score maximum? «Il y a encore une large part d’indécis qui peut tout changer. Même si le Languedoc Roussillon a une forte identité régionale et que l’abstention est rarement la plus élevée.». Autre constat: «cela va être difficile pour la droite
»

«Les sondages ne sont jamais fiables à 100%», souligne néanmoins Aurélia Troupel : «en aucun cas, ils ne modifient le vote car les effets qu’ils provoquent s’annulent». Ceux-ci se comptent au nombre de trois. Le premier : «l’électeur voit son candidat vainqueur et juge inutile d’aller voter». A contrario, voyant son «poulain» en difficulté, il va le soutenir en votant pour lui. Dernier effet, le vote utile : par exemple,«l’électeur soutient Hélène Mandroux mais va voter Georges Frêche sachant qu’il a plus chance d’être élu».

Il faut donc rester prudent dans l’interprétation de ce sondage. La campagne officielle des élections régionales n’a pas encore commencé, les programmes n’ont pas été rendus publics, les listes ne sont pas déposées, et le taux d’abstention peut jouer des tours. Et la sociologue d’ajouter : «tout peut encore basculer !». Surtout en Languedoc-Roussillon où les rebondissements ne manquent pas…

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