Philippe Saurel : 5% et puis s’en va

En dépit d’un score qui lui aurait permis de fusionner sa liste avec celle du PS, le maire de Montpellier a choisi de se retirer. Fidèle à sa stratégie d’indépendance toute, il échoue dans son pari régional, mais confirme son implantation à Montpellier et dans l’Hérault. L’essentiel pour lui.

Je suis étudiant et je ne vote pas

Selon une étude Harris Interactive, 64% des jeunes entre 18 et 24 ans ne sont pas allés voter au premier tour des éléctions régionales, dimanche 6 décembre 2015. Parmi eux, des étudiants. Nous avons tenté de comprendre les raisons de cette inquiétante vague d’abstention ?

Désintérêt, mal-information, véritable acte politique ou tout simplement oubli ? Ils sont très nombreux à ne pas s’être déplacés pour voter. Deux jours après le premier tour, sur les bancs des universités de Montpellier, les élections régionales sont loin d’être le souci des étudiants, ni le sujet de leurs conversations.

Alicia, 18 ans, étudiante en arts plastiques, ne trouve pas son bonheur politique parmi les candidats. « Je ne suis pas intéressée par la politique car quand j’essaye de m’informer, il n’y a aucun parti qui propose un programme qui répond à mes attentes. Je ne vois que du mauvais dans tout cela ». Idem pour Sacha, 23 ans, futur licencié en droit. « Je ne suis pas satisfait par l’offre politique », dit-il.

Salim, 22 ans, étudiant en Histoire ne se sent pas du tout concerné par les élections. « Je ne ressens pas que la France soit mon pays. Je ne vois pas pourquoi j’irai voter alors qu’on me dénigre indirectement, surtout après les événements du 13 novembre et les conséquences sur nous Français issus de l’immigration. Rien n’a été fait pour nous. Je ne me sens pas Français, ni Tunisien d’ailleurs. Je me sens Méditerranéen ».

Pour Emmanuel, 23 ans, qui prépare un DAEU littéraire, quand il s’agit des régionales, c’est le désintérêt total. « Je ne vote que pour les présidentielles. Pour ces régionales, je ne me suis pas informé, ça ne m’intéresse pas ».

Quant à Anna, 22 ans, étudiante en langues étrangères appliquées, elle a tout simplement occulté cette date. « J’ai complètement oublié que je devais voter dimanche. De plus, je ne reçois jamais le programme des candidats dans ma boite aux lettres, ça n’aide pas. »

Abstention = montée du Front National ?

Parmi les jeunes qui sont allés voter dimanche 6 décembre, un sur trois a donné sa voix au Front national, en tête dans six régions sur treize. En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Louis Aliot, tête de liste FN a dépassé ses concurrents avec un score de 31,83 %.

Sacha, pointe du doigt le manque de mobilisation et reconnait que l’abstention est, selon lui, la première cause de la montée du FN. « Face à un électorat frontiste mobilisé, il y en a d’autres qui le sont beaucoup moins. Forcément, cela permet au FN de faire une percée ».

Pour Maxence, 19 ans, étudiant en Histoire, l’abstention n’est pas forcément la principale raison. « Je pense que c’est dû à la crise politique et économique. Les gens qui votent FN, ne sont ni racistes, ni fascistes. Ils en ont tout simplement marre des mensonges et promesses non tenues. C’est dû à un véritable désamour de la droite et la gauche et non à l’abstentionnisme, qui est un facteur mais pas le principal », explique-t-il.

Les attentats du 13 novembre et tout ce qui s’ensuit comme conséquences dans la société en termes d’amalgame envers les étrangers et Français d’origine musulmane, sont pour Emmanuel, la principale raison de la montée du FN. « L’abstention peut aussi être un facteur mais largement secondaire. À la limite il faudrait peut-être voter blanc », se demande-t-il.

Même chose pour Anna. « Je ne justifie pas le vote pour le FN mais je peux le comprendre car je connaissais des personnes qui étaient au Bataclan, je sais ce que l’on peut ressentir. Et avec la crise des migrants, surtout dans le nord, les gens ont en marre. Mais voter FN c’est comme trouver une solution dans le nazisme ». Pour elle aussi l’abstention n’est pas la raison principale de ces résultats.

Qu’en est-il pour le deuxième tour ?

Voter ou pas au deuxième tour, dimanche 13 décembre ? C’est la grande question. Sacha, lui, glissera son bulletin de vote dans l’urne. « Même si j’ai une certaine affiliation politique, j’irai voter au deuxième tour seulement pour contrer le FN. Peu importe le parti qui sera amené à diriger la région, le contexte actuel fait qu’il n’y aura pas tant de différence. Mais si le FN gagne, là, oui il y en aura une grande ».

Pour Jawel, 21 ans, également étudiant en droit, « voter pour contrer un parti c’est rentrer dans le ridiculisme. C’est une alternative politiquement incorrecte et insignifiante, donc je ne voterai pas non plus au deuxième tour ».

Maxence, lui, ira peut être voter. « Je préfère ne pas prendre le risque que le FN passe, donc j’irai peut être voter, même si je pense que la politique du FN repose, au final, que sur du vent. Marine Le Pen sait parler, c’est sa force. Si le FN gagne c’est grâce à cela car au fond leur programme n’est pas construit ».

Alicia, se dit choquée par les résultats du FN, mais elle n’est pas pour autant sûre d’aller au bureau de vote. « Quand j’ai vu les chiffres du FN, je me suis dit qu’il faudrait peut-être aller voter, donc je vais vraiment y réfléchir. Quitte à voter blanc ». En revanche pour Anna, c’est sûr, elle votera au deuxième tour. « Maintenant que je sais que je dois aller voter, j’irai, sans faute mais pas forcément pour contrer le FN », dit-elle.

Premier tour des élections régionales: résultats définitifs et analyse



Ce 6 décembre 2015 marquait le premier tour des élections régionales. En France métropolitaine, le Front National arrive en tête du scrutin dans six régions sur treize, dont la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

Pour la première fois, les Français sont invités à voter dans le cadre des treize grandes régions métropolitaines.

Marine Le Pen s’affiche tout sourire à sa tribune, ce dimanche 6 décembre 2015. Le public l’acclame déjà présidente avant qu’elle ne prenne la parole. « Le peuple s’est exprimé, la France relève la tête. Notre mouvement national est le premier parti de France alors qu’il est à peine représenté au Parlement. Le Front National est le seul qui pourra reconquérir les territoires perdus de la République ».


Les résultats en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

Le taux de participation s’élève à 52.25 % en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.Elle se place en troisième position des régions ayant le plus fort taux de participation. Louis Aliot a réussi son pari pour le premier tour en s’emparant de 31,83% des suffrages. L’union de gauche menée par Carole Delga le seconde avec 24,41%, et Dominique Reynié pour l’union LR-UDI ratisse 18,84%. La liste Nouveau Monde en Commun dirigée par Gérard Onesta obtient 10,26%.

Si la liste Citoyens du Midi de Philippe Saurel ne plafonne qu’à 5% des voix, il est en tête dans son fief de Montpellier (dont il est maire) avec 24.10%.



Voici, commune par commune le résultat du premier tour en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (en noir les communes où le FN est en tête, en rose le PS et en bleu la liste LR-UDI :

Et les autres régions ?

À l’échelle nationale, le parti de Marine Le Pen est en tête dans six régions : en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (31,83 %), en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (40.55 %), en Nord-Pas-de-Calais-Picardie (40.64%), dans le Centre-Val-de-Loire (30.49%), en Bourgogne-Franche-Comté (31.48%) et en Alsace-Champagne-Ardenne (36.0%).

L’union de la gauche menée par le Parti Socialiste se contente de trois régions, la Bretagne, l’Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin et la Corse. Le parti gouvernemental a d’ores et déjà annoncé sa volonté de se retirer dans deux régions pour le second tour, en PACA et Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Une stratégie motivée par le danger que représente le Front National dans ces régions.

Enfin, Les Républicains et l’UDI sont majoritaires dans quatre régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Pays de la Loire, Île-de-France et en Normandie.



Tous les résultats par régions sont disponibles sur cette carte interactive (cliquez sur la capitale de votre région pour découvrir les résultats):

RÉGIONALES 2015 : TOUS NOS ARTICLES ET VIDEOS

Depuis lundi 30 novembre, nous vous proposons une série d’articles et de vidéos 100% région. À l’occasion du scrutin qui se tient les 6 et 13 décembre prochains, nous avons interviewé les cinq principales têtes de listes du Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

Prenez une bonne dose d’enjeux, une pincée de portraits écrits et visuels et saupoudrez le tout d’une langue de bois politique épurée au maximum par les journalistes de Haut Courant.

Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. C’est un colosse au pied d’argile qui va naître, au 1er janvier 2016. Territoire plus grand et peuplé que l’Irlande, la nouvelle région sera la deuxième plus grande de France.

Mais avant fusion, il y a élections. Les 6 et 13 décembre prochains, les citoyens sont invités à élire leurs conseillers régionaux, qui siégeront à Toulouse, siège de la nouvelle grande région.

Parmi eux, des candidats têtes de listes bien déterminés à ravir la région à la gauche gouvernementale. Les derniers sondages placent le Front National largement en tête du premier tour tandis que le Parti Socialiste et Les Républicains sont au coude-à-coude. Si le Nouveau Monde (FG, EELV, PO, NGS) s’allie à la liste socialiste au second tour, sa chef de file Carole Delga pourrait bien l’emporter. Mais les deux grands partis de gouvernement sont dans la tourmente.

Pour tout comprendre et mieux connaître les candidats pour qui vous allez voter, retrouvez notre dossier consacré aux élections régionales ici.

Languedoc-Roussillon/Midi Pyrénées: nom de nom !

Au 1er janvier 2016, la future grande région sera constituée. Reste à lui trouver un nom. Un casse-tête.

Midi-Méditerranée, Occitanie, Septimanie, Sud de France ou encore Pays d’oc…. La première mission des conseillers régionaux nouvellement élus sera de choisir la nouvelle dénomination de l’entité régionale. Ils auront jusqu’au 1er juillet 2016 pour se décider.

En attendant leur choix définitif, le nom provisoire fixé est à rallonge : Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. La loi du 16 janvier 2015 prévoit cette juxtaposition provisoire, par ordre alphabétique, du nom des régions regroupées. Pour la suite, c’est au choix : soit ce nom est conservé, soit une nouvelle appellation est donnée. Pour la nouvelle super région du sud, ce sera un changement.

Selon Emmanuel Négrier, politologue et chercheur au CNRS de Montpellier, « laisser le choix du nom aux élus est logique et légitime. Mais on aurait pu imaginer un processus participatif, par exemple un référendum ».

Occitanie au top, ou presque !

Des consultations informelles ont été opérées depuis plusieurs mois ainsi que des sondages. Dans quatre enquêtes d’opinions consultatives sur six, réalisées par des médias régionaux auprès de 200 000 participants environ, le nom Occitanie est en tête. Arrivent ensuite Occitanie-Pays Catalan puis Languedoc.

L’Occitanie est l’appellation attribuée à l’ensemble des pays de langue d’Oc, dans le sud de la France, débordant à la fois sur l’Aquitaine, le Centre et même une bonne partie de la Provence. Ce qui va nettement au-delà des frontières de la nouvelle région comme le souligne Joël Gayet, fondateur de la Chaire «Attractivité et Nouveau Marketing Territorial» à l’Université d’Aix-Marseille. « Je ne suis pas étonné que ce nom ressorte ; les logos et drapeaux des deux régions évoquent tous deux la croix occitane. Le nom est porteur de sens mais ne se limite pas à ces deux régions et ne correspond donc pas à leur réalité géographique actuelle », dit-il. Quant à l’appellation Septimanie, d’origine romaine, très chère à l’ancien président de Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, elle n’a pas la cote.

Comment choisir un bon nom ?

Pour Marcel Botton, fondateur et PDG de Nomen, une agence spécialisée en «naming», un bon nom doit être court. Il doit avoir des racines, raconter une histoire et renvoyer vers une image « la Bretagne par exemple renvoie à des images, il y a tout un pont historique ». Il doit être attractif et connu comme « la Bourgogne, ce nom de région qui fait référence au vin de Bourgogne, connu dans le monde entier ». Quant aux acronymes « ce sont des noms pauvres comme le nom de la région Paca », explique-t-il.

Nommer une région est un vrai travail de toponymie qui nécessite, selon cet expert, « de faire appel à des spécialistes car les conseillers régionaux ne maitrisent pas forcement ».

Pour Joël Gayet un nom devrait être d’abord l’expression d’un projet qui porte une capacité à transmettre du sens et à mobiliser ses acteurs locaux. Le débat actuel sur ce sujet est, selon lui, complexe car « il est pollué par de nombreuses confusions sur le rôle et la fonction d’un nom. On confond par exemple nom et marque, ou bien marque de territoire et marque d’attractivité. Car on peut dissocier le choix du nom d’une région et celui de la marque qui va être conçue pour construire son attractivité ».

La tâche s’annonce donc ardue pour les futurs conseillers régionaux qui devront à la fois trouver un nom identitaire et propre à promouvoir la région dans le monde entier. Ils bénéficieront cependant d’un filet de sécurité puisqu’au final c’est le Conseil d’État qui arrêtera définitivement les nouveaux noms des régions, au plus tard le 1er octobre 2016.

Dominique Reynié: le trublion des Républicains



Passé de la théorie à la pratique, le politologue Dominique Reynié (Les Républicains) traverse la campagne des régionales comme un ovni politique. Contesté en interne et admonesté par Nicolas Sarkozy, il s’est révélé pugnace et déterminé à briser certains codes.

Cette semaine, nous vous proposons une série d’articles consacrés aux élections régionales. Retrouvez nos portraits et nos vidéos dans notre dossier.

Dominique Reynié revendique l’urgence de renouveler la pratique politique. Prof à Science Po Paris et directeur d’une fondation, il est habitué aux plateaux de télévision (C dans l’air sur France 5) et de radio (une chronique sur France Culture jusqu’en 2012). Mais l’heure était pour lui venue de passer du commentaire à l’engagement. « Je sentais que la tentation était là, chez un politologue il y a toujours l’envie de passer de l’autre coté du miroir », confie son collègue Pascal Perrineau, professeur et chercheur à Science Po Paris, un ami de trente ans.
Désigné après une interminable primaire régionale de quatre jours, il est définitivement adoubé tête de liste LR-UDI en mai 2015 avec une courte avance (deux voix face à Bernard Carayon, maire de Lavaur). Au cœur de son programme, la revalorisation de la région comme « pouvoir public » face à « l’affaissement de l’Etat ».

Inconnu au bataillon

Le professeur Reynié est un curieux produit, un homme politique qui ne veut pas en être un. « Il n’est pas un professionnel de la politique, il est dans l’efficacité et apporte une vision fraîche », se félicite Elisabeth Pouchelon, tête de liste Les Républicains en Haute-Garonne. Tous ses colistiers, mais également ses adversaires, s’accordent à dire qu’il n’utilise pas les codes politiques du milieu. Qu’il se pose souvent en candidat décalé, bref qu’il n’est pas du giron.

Ses partisans assurent le croire « sincère et novateur ». Un créneau qui peut séduire le citoyen désenchanté par la politique politicienne. « Ils m’ont désigné, accepté, ils ont pris le risque de prendre quelqu’un d’atypique, si c’est pour en faire un politique comme les autres ce n’est la peine », explique le candidat content de son positionnement.

« Illégitime, inexpérimenté, amateur, décalé », autant d’adjectifs utilisés par ses détracteurs, surtout dans son propre camp. Des élus ont criés au parachutage ? Dominique Reynié, 55 ans, les a pris au mot et s’est offert un saut en parachute à la communication bien orchestrée.

« Il est têtu ! »

Le prof aime faire la leçon mais n’aime pas s’en laisser donner. Et surtout pas par Nicolas Sarkozy qui a plusieurs reprises a haussé le ton et menacé de le démettre pour le faire entrer dans le rang. Une vive tension était né autour de la composition de ses listes régionales quand Paris avait voulu lui imposer des noms. Mais le rappel à l’ordre de l’ancien président de la République n’y avait rien changé. « C’est un têtu, un sacré gaillard, il ne plie pas facilement le genou », confirme son ami Pascal Perrineau.

Le 5 novembre, Reynié ne se dégonfle pas et présente au conseil national Les Républicains la liste définitive qu’il a choisie et déposée en préfecture de Toulouse. Résultat : des caciques et des apparatchiks locaux ont été rayés ou rétrogradés.
Désabusé, piégé, énervé par ce comportement insolent, Sarkozy encaisse. Cet affront que certains attribuent à son inexpérience est aussi l’expression d’une réelle agilité politique. Le sage professeur se paie d’ailleurs ce jour-là le luxe d’une ovation par un parterre ultra-sarkosyste.

Mais de retour à sa campagne locale, une autre embûche l’attend. Il est accusé par le sénateur Les Républicains Jean-Pierre Grand de ne pas être domicilié dans la région qu’il brigue. Lui, assure être inscrit sur les listes électorales et résider dans l’Aveyron depuis mars 2015. Au final, il exhibera un contrat de location. Mais celui-ci révèle que l’appartement qu’il dit occuper depuis toujours n’est qu’une chambre individuelle dans la maison de sa mère à Onet-le-Château. De petits arrangements avec la vérité qui montrent que l’ovni Reynié fait aussi sa politique comme les autres.

Régionales 2010 en Languedoc-Roussillon

Vendredi, samedi et dimanche. Trois jours par semaine pour le maximum d’infos, enquêtes et reportages sur les élections Régionales qui se préparent en Languedoc-Roussillon. La rédaction de Haut Courant va se plier en quatre pour vous… Nous attendons vos réactions !

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++++Tous nos articles

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===================[Les clefs pour comprendre :]

 15/03 Premier tour des Régionales : Le pouls des QG de campagne

 12/03 Elections Régionales : les tracts en revue

 10/03 Voter : « il y a une application pour ça »

 7/03 Des candidats qui ne croient pas vraiment aux sondages ( sondage du 7 mars, Midi Libre )

 17/02 La Région, un cimetière pour les élites ( par William Genieys )

 10/02 Peut-on croire le sondage vérité ? ( Sondage du 9 février )

 7/02 Jacques Molénat, retour sur « la » phrase qui a fait basculer les régionales

 4/02 Le Conseil régional : mode d’emploi

 31/01 « L’extrême droite est historiquement ancrée dans le Midi »

 30/01 2004-2010 : Quel bilan pour Georges Frêche ?

 24/01 Les règles du jeu

 20/01 Le chômage au cœur des régionales

>>>Les programmes liste par liste ( Montpellier Journal )<<<

>>>Nos articles liste par liste<<<

>>>Les articles à la Une<<<

========================[Les infos pour réagir :]

 15/03 Georges Frêche à son apogée

 15/03 France Jamet : « Face à Frêche, le Front National doit former une grande opposition »

 15/03 Europe Ecologie : une soirée électorale « aux airs de 21 avril 2002 »

 15/03 Une vidéo personnalisée de Xavier Bertrand, pour mobiliser l’électorat UMP

 12/03 Une semaine avec Europe Ecologie

 12/03 Jean-Claude Martinez : « depuis 35 ans j’élève le peuple. Je leur fais croire qu’ils sont intelligents. »

 12/03 « Mais qu’est-ce qu’il a ce Georges ? »

 9/03 Dominique Voynet : « Il faut choisir sa Gauche »

 8/03 Pour la Journée de la femme, Martine Aubry vient au secours de son « amie » Hélène Mandroux

 8/03 Martine Aubry : « quand on est socialiste, on est féministe »

 6/03 « A Gauche Maintenant » marche contre Agrexco

 19/02 Le Languedoc-Roussillon devient un enjeu national pour Europe Ecologie

 19/02 « A Gauche Maintenant » : Une unité anticapitaliste dans un contexte antisocial

 18/02 Daniel Cohn-Bendit : « Je suis un utopiste réaliste »

 17/02 Mandroux, « maire courage » selon Montebourg
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 15/02 Patrice Drevet : « j’espère bien dépasser les 10% au premier tour »

 15/02 Christian Jeanjean : « Couderc ne tient pas Frêche à distance »

 15/02 Jeanjean roule sur les terres de Frêche

 15/02 Le MoDem jette l’éponge

 14/02 MoDem : Alerte orange en Languedoc Roussillon

 14/02 Le dépôt des listes du MoDem en Languedoc-Roussillon est repoussé à lundi

 14/02 Georges Fandos : « Il faut éviter la concentration sur Montpellier »

 14/02 Christian Jeanjean en route pour les Régionales

 13/02 Martine Aubry, cible privilégiée des attaques de Georges Frêche

 12/02 Romain Ferrara : « Pour moi, Raymond Couderc est le meilleur »

 12/02 Malgré la polémique, Frêche reste un poids lourd en Languedoc-Roussillon

 10/02 François Liberti : « Pour l’émer­gence d’une gauche de transformation sociale »

 8/02 Extrême-Gauche : l’union fera t-elle la force ?

 8/02 Christian Jeanjean 100% gagnant sur Facebook

 7/02 Georges Frêche : l’anti-parisianisme comme thème de campagne

 6/02 MoDem : Marc Dufour présente sa propre liste

 6/02 Europe Ecologie au centre de toutes les attentions

 5/02 Emmêlé dans ses contradictions, le MoDem va tenter de se mettre en marche

 5/02 Régionales en Languedoc-Roussillon : Bienvenue chez les fous !
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 4/02 Gauche anti-frêchiste : « coup d’Etat » du PS?

 4/02 Rencontre avec un militant : une autre idée du socialisme

 3/02 L’engagement écolo vu par les militants d’Europe Ecologie

 2/02 Raymond Courderc lance la tournée des « Oubliés » en Languedoc-Roussillon

 1/02 J-L Roumégas : « les socialistes ne peuvent pas se poser en rassembleurs de la Gauche alors qu’ils sont divisés »

 30/01 Christian Jeanjean lance sa campagne au Mas-Drevon

 29/01 Déclaration d’Hélène Mandroux, jeudi 28 janvier

 29/01 Hélène Mandroux appelle au rassemblement de la gauche anti-Frêche

 29/01 Grande Motte : les socialistes se réunissent autour du sport et de ses enjeux politiques.
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 28/01 Georges Frêche a-t-il vraiment dérapé ?

 26/01 Europe Ecologie peaufine sa stratégie

 24/01 L’écologie au sein de la politique du Conseil Régional

 24/01 Georges Frêche controversé mais soutenu

 24/01 Julien Sanchez : « Le FN n’a jamais été un parti raciste »

 23/01 La candidature de Georges Frêche : « un aveu d’impuissance » de la direction du Parti socialiste

 21/01 Sondages mi-janvier

==========================[Ailleurs sur le Net :]

 Rue89 : Régions en campagne (en partenariat)

 Régions 2010 (en partenariat)

 Midi-Libre

 Montpellier Journal

 7L TV

 France 3 Languedoc Roussillon

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1. Elections Régionales : les tracts en revue

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7. J-L Roumégas : « les socialistes ne peuvent pas se poser en rassembleurs de la Gauche alors qu’ils sont divisés »

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1. « Mais qu’est-ce qu’il a ce Georges ? »

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++++Crédits Photos

 Igor Gauquelin

 http://languedocroussillon.free.fr/Region_languedoc_roussillon/Region.php

 http://www.bsi-informatique.fr/lasource/index.php?option=com_content&view=article&id=71&Itemid=72

 http://www.julesguesde.fr/new_site/spip.php?article245

 http://www.midilibre.com/articles/2009/12/18/A-LA-UNE-Dernier-budget-avant-le-reglement-des-comptes-1041442.php5

 http://www.sports-sante.com/index.php/tag/oeuvre-artistique-a-la-maniere-de

 http://emblemes.free.fr/site/index.php?option=com_content&view=article&id=454:armoiries-du-languedoc-roussillon&catid=61:languedoc-roussillon&Itemid=111

Mis à jour le 15 mars à 23h30

Le Parti socialiste face aux désordres de la majorité

A mi-mandat, rien ne va plus pour Nicolas Sarkozy et sa majorité. Le président de la République, pourtant peu enclin à l’autocritique, a même dû reconnaître, devant quelques journalistes, des « erreurs » depuis son arrivée à l’Elysée. Face aux désordres qui secouent la majorité présidentielle, le Parti socialiste tente, par contraste de faire bonne figure, et donner l’image d’un parti rassemblé. La zizanie à droite offre au principal parti d’opposition parlementaire l’occasion de se remettre en ordre de marche. Avant les régionales de 2010.