Pour son dixième anniversaire, l’équipe du Battle of The Year International organise à l’Arena de Montpellier la finale internationale 2010 de l’événement. Un rendez-vous culturel à l’image de la ville en collaboration avec le Battle of the Year France.
Mis en place en 2004, le Pass’culture continue encore de se développer. Proposant aux étudiants montpelliérains une offre culturelle à des coûts privilégiés, il a su satisfaire les jeunes acteurs de la vie culturelle. Retour sur un projet qui marche.
En février dernier, Hautcourant a rencontré Christelle Cenatiempo Jorda, une jeune styliste montpelliéraine qui venait de lancer son activité. En janvier 2011, « Titelle » va franchir une nouvelle étape décisive : elle et ses créations néo pin’up des années 50 vont traverser l’Atlantique, à la conquête de Los Angeles. L’occasion de retrouver cette jeune femme de 23 ans, qui veut se faire une place dans la Cité des Anges.
Dans le cadre de la quinzaine des Tiers-Monde qui se tient à Montpellier du 13 au 29 novembre, l’espace Martin Luther King présente une exposition sur le thème des guerres et exils. L’occasion pour trois artistes engagés d’exposer leurs œuvres.
À la tombée de la nuit, ce vendredi 19 novembre, le centre ville montpelliérain s’est paré de son plus bel habit de lumière… avec un peu de retard.
Le rendez-vous était fixé à 17h30 sur la place de la Comédie. Vingt minutes avant, Marc Dufour, adjoint au maire et délégué aux animations commerciales, discute avec d’autres élus près de l’estrade. Quelques badauds s’arrêtent : «Que se passe-t-il ?» demande un couple. « On attend Mandroux ! Elle doit allumer les lumières de Noël ». Sauf que voilà, il est l’heure et madame la maire n’est toujours pas là.
17h50 et toujours rien
Jérémy, 12 ans, trépigne d’impatience devant le grand sapin. « C’est mon anniversaire aujourd’hui », dit-il avec un sourire jusqu’aux oreilles. Il vient d’arriver dans la région et n’a jamais vu la ville à Noël. « J’ai hâte de voir ce qu’il donne allumé, ça va être un beau cadeau ! » De son côté, Nicole papote avec ses amies pour passer le temps. «J e me suis trompée en venant hier au lieu d’aujourd’hui. Maintenant que j’y suis, j’y reste ! » plaisante la sexagénaire.
Vingt minutes plus tard, toujours rien. « Il commence à y avoir du monde, elle doit faire sa timide » lance une maman qui s’inquiète de voir sa fille se transformer en glaçon. Les couples s’étreignent et les enfants courent autour du sapin pour ne pas avoir froid. Certains s’en vont, impatients de rentrer au chaud chez eux. À 18h, un essai au micro réveille le public soulagé de voir enfin du mouvement sur l’estrade.
Tout sera allumé le 10 décembre
Rudy Iovino, président de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Montpellier ouvre le bal des discours : « Le centre a souffert de la crise, mais il reste le plus beau centre commercial à ciel ouvert ». Mais il ne souhaite pas s’exprimer longtemps. «Nous sommes en période de campagne», lance le candidat à sa propre succession.
Marc Dufour, adjoint d’Hélène Mandroux qui ne viendra donc pas, et délégué aux animations commerciales, prend ensuite la parole. « Les décorations ont été réalisées avec des ampoules basse consommation. Et l’entreprise Le Blanc s’est engagée à replanter vingt arbres pour compenser le CO2 dégagé. » Voilà de quoi rassurer les écologistes (et le porte-monnaie des Montpelliérains) !
L’illumination de la ville doit permettre à ses habitants « d’oublier les soucis et se laisser bercer par la magie de Noël », continue Marc Dufour. Sauf dans quelques-uns des soixante-dix-huit lieux parés de décorations, où ils devront encore patienter. « À cause des travaux du tramway, nous aurons un peu de retard. Mais tout sera complet le 10 décembre », promet l’élu.
Il est 18h, tout le monde retient son souffle. Trois, deux, un, zéro… Et le public voit s’illuminer l’immense sapin ainsi que les arbres de l’Esplande Charles-de-Gaulle. Le public applaudit et accepte volontiers l’invitation de l’équipe municipale à boire un bon vin chaud !
Stéphane et Salvatore sont des tenanciers fatigués, mais heureux. Ils ont ouvert, il y a désormais deux mois, l’Inglorious Bar dans le centre de Montpellier. Depuis, de 18h à 1h du matin, leur superbe bar ne désemplit pas. Pourquoi parler d’un bar en particulier alors que Montpellier n’en manque pas? Parce que celui-ci est une perle rare.
Des affiches américaines sur les murs d’une belle salle voûtée, du rock, du vrai, sortant de baffles suspendues, des tables rondes et hautes et, au fond, à l’ombre de la lumière rouge, un comptoir où s’affairent deux hommes au crâne rasé et à la barbe noire. C’est le nouveau bar dont tout le monde parle en ce moment. Stéphane tenait à Montpellier le Kill Beer jusqu’à il y a encore peu. Lorsqu’il a décidé, avec Salvatore de rouvrir un bar, il ne pouvait que réitérer son hommage au réalisateur Quentin Tarantino. L’Inglorious Bar fait référence au dernier film du réalisateur, le très burlesque »Inglorious Basterds ». »On a fait le bar dans lequel on aurait aimé aller en tant que clients » confie Stéphane, le plus grand des deux. Le concept est simple: dans cet établissement, on y va pour boire des bières entre amis, mais aussi pour écouter du vrai rock, pas du ‘‘rock FM’’, comme le dit Salvatore. »Il y a des gens de 50 ans qui viennent ici et qui sont contents d’écouter du Johny Cash, du Elvis, du Janis Joplin », continue-t-il.
Le groupe Mudweiser inaugure la saison de concerts
Mais les deux barmans ne font pas que passer de la bonne musique. Ils programment également des concerts. Pour l’anniversaire des deux mois du bar, c’est le groupe Mudweiser qui va venir faire un live dans la salle aménagée du sous sol. Le groupe de rock, qui comprend Reuno, ancien chanteur de Lofofora, jouera le 18 novembre à l’Inglorious Bar. Pour Salvatore, »l’âme du bar, ce soir là, ce sera eux ». Plus tard, en janvier, ils accueilleront les Barbiches Tourneurs, qui reprennent avec talent des grands standards du rock comme ‘‘Take a walk on the wild side’’ de Lou Reed ou ‘‘Sweet Dreams’’ de Eurythmics.
Lorsqu’on leur demande de faire le bilan de ces deux derniers mois d’ouverture, ils répondent en coeur que tout a été ‘‘parfait’’. »Au delà de toutes nos espérances », termine Stéphane. Même si leur succès est déjà important, il est toujours bon de saluer ces bars montpelliérains qui veillent à ce que la scène rock soit toujours préservée et célébrée.
A l’occasion de la sortie de son troisième ouvrage, « Ils ont relevé la tête », Mémona Hintermann a partagé son expérience de journaliste avec le public montpellierain venu la rencontrer au club de la presse vendredi 12 novembre.