Lara-Scarlett Gervais, quand voyager est un besoin

32 ans et plus de 50 pays au compteur : c’est le parcours de Lara-Scarlett Gervais, voyageuse plus que photographe, qui se bat pour la préservation du patrimoine culturel mondial.

La salle San Michel n’est pas très grande mais les murs sont recouverts de 26 photographies : celles de Lara-Scarlett Gervais qui présente son exposition Alâthar, Seul(e) après Daesh pour dénoncer la destruction du patrimoine mondial par Daesh. Souriante, elle va à la rencontre du public de son vernissage carcassonnais pour faire des rencontres, « pour créer quelque chose ».

C’est pour son papa qui « a une autre façon de voir le monde » et a choisi ses prénoms, qu’elle signe « Lara-Scarlett ». Mais tout le monde l’appelle Lara, comme dans Le Docteur Jivago. Scarlett, pour Autant en emporte le vent, est son deuxième prénom, celui qu’elle cachait honteuse sur sa carte d’identité petite. Son papa et elle ont beaucoup communiqué par le biais du cinéma, ça a été compliqué enfant, mais c’est grâce à lui qu’elle voit le monde différemment.

Lara-Scarlett Gervais devant les chutes Victoria
Lara-Scarlett Gervais devant les chutes Victoria

Lara voit le jour le 28 juillet 1986, à Angoulême. « Très tôt déçue de la nature humaine », elle n’a que 15 ans lorsque des talibans détruisent les Bouddhas de Bâmiyân. Elle créé alors sa liste de rêves qu’elle coche petit à petit : prendre le Transsibérien check, dormir sur la muraille de Chine check, traverser la route de la soie et la Perse check, voir la mer d’Aral, l’armée de terre cuite, les pyramides, Petra, le baboab du Petit Prince check check check check et recheck… « Il me faudrait 8 vies à raison de 80 ans par vie pour réaliser tous mes rêves ».

Lara-Scarlett Gervais au Bostwana à Kubu Island, "l'île de son Baobab"
Lara-Scarlett Gervais au Bostwana à Kubu Island, « l’île de son Baobab »

En 2007 elle quitte Angoulême pour Paris où elle commence des études d’archéologie à la Sorbonne et à l’École du Louvre. A 24 ans, elle vit son premier grand voyage : Russie, Mongolie, Chine, Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Azerbaïdjan, Géorgie et Turquie. Autorisée à reprendre ses études en rentrant, elle ne restera qu’une heure en cours. Elle préfère se former par ses voyages guidés par ses rencontres. Photographe chez Sipa press, elle se dit surtout voyageuse et finance elle-même ses voyages. Entourée d’un grand et d’un petit-frère, elle se dit « très famille » et essaye de voir ses grands-parents entre ses voyages. Mais le voyage est un besoin, même si ça laisse peu de place à une vie de famille.

Lara-Scarlett Gervais devant la mosquée Al Nuri à Mossoul en juillet 2018
Lara-Scarlett Gervais devant la mosquée Al Nuri à Mossoul en juillet 2018

En 2016, intrépide et armée d’un appareil photo, elle part seule. Ses pas la guident en Syrie où a lieu l’évacuation du musée de Palmyre après la libération de la cité de l’emprise de Daesh. Elle dort chez l’habitant mais ne parle que français et « anglais comme une française » précise-t-elle avec humour. Quand personne ne parle sa langue, « c’est une autre forme de communication qui se met en place ». Fin 2016, elle retourne en Irak, à Qaraqosh, durant l’offensive de Mossoul qui vient de libérer la ville. Elle est alors à quelques kilomètres de la ligne de front où pètent les bombes. En passant les frontières, jamais elle n’a pensé au risque : « on n’a plus le temps de penser, on est dans le quotidien ».

En revenant, ce qu’elle a vécu et son ami, désormais directeur artistique de ses expositions, Kares Le Roy, la poussent à exposer. Tous deux voyageurs et photographes, en contact grâce à des amis depuis 2010, ils se prennent d’amitié. Ils ne se voient que 2 ou 3 fois par an mais pour Kares c’est toujours un plaisir : « c’est un personnage particulier, une personne insoupçonnable ». Si elle ne se cache pas particulièrement, aux premiers abords « on ne peut pas deviner la faculté qu’elle a à aller au-delà de ses peurs et de ses appréhensions. Elle est d’une légèreté dans tout ce qu’elle fait ». Mais le mot qui lui vient souvent en tête quand il pense à elle, c’est surtout « surprenante ».

Un archéologue de la DGAM et Lara-Scarlett Gervais au Musée de Palmyre lors de l’évacuation du Musée de Palmyre

La politique d’aujourd’hui ? Elle en déplore l’état. Pour elle, la politique c’est un vivre-ensemble, une société où chacun a sa place, et il reste beaucoup de travail à faire. Si elle expose, c’est pour agir. Elle créé alors l’association HÉRITAGE & CIVILISATION, soutenue par l’ONU, pour encourager des spécialistes français à former des professionnels locaux dans la préservation du patrimoine. Aujourd’hui elle travaille sur un projet d’ateliers internationaux de valorisation du patrimoine en milieu scolaire. Avant notre rendez-vous, elle reçoit des enfants avec qui elle échange, passionnée et curieuse mais ce projet lui prend beaucoup de temps et d’énergie. Aujourd’hui « basée à Paris », elle ne rêve que d’une chose : repartir.

« J’ai envie de Grand Nord, de Blanc. »

Alâthar, Seul(e) contre Daesh : la photo s’invite au Festival International du Film Politique

Tout au long de la première édition du Festival International du Film Politique de Carcassonne, Lara-Scarlett Gervais a exposé les photographies de ses voyages au Moyen-Orient pour rendre compte des destructions culturelles entreprises par Daesh.

« Le patrimoine c’est important dans nos constructions à tous, et ce n’est pas un hasard si Daesh s’en prend au patrimoine : c’est qu’il y a bien un effet sur l’être humain, sur l’homme, sur son histoire ». Ce sont les mots de Lara-Scarlett Gervais, photographe de l’exposition Alâthar. Seul(e) après Daesh qui se décompose en deux séries : l’une en Irak, l’autre en Syrie. Des milliers de photos pour n’en choisir que vingt-six.

Lara-Scarlett Gervais devant la mosquée Al Nuri à Mossoul en juillet 2018
Après la guerre, le combat culturel en Syrie

En mars 2016, celle qui se dit voyageuse plus que photographe parcourt l’Iran, le Kurdistan irakien, le Liban et la Syrie. À Palmyre elle capture douze des 26 images de cette exposition. Elle se retrouve au cœur de l’évacuation du musée de Palmyre après la libération de la cité de l’emprise de Daesh, en mars 2016. Ses clichés permettent de suivre les Monuments Men et la DGAM (Direction Générale des Antiquités et des Musées) dans leur opération de sauvetage des œuvres d’art. Au total, ce sont 300 000 œuvres évacuées et mises à l’abri, dans le plus grand secret. Une autre photo d’une route interminable, déserte, laisse paraître la chaleur sous laquelle ces hommes s’affairent.

Evacuation du musée de Palmyre

Celle qui a abandonné ses études d’archéologie pour parcourir le monde et être au contact des gens se retrouve face à des ingénieurs, des citoyens et des archéologues prêts à sauver ce qui reste du patrimoine aujourd’hui détruit. Entre deux détonations dues au déminage de la ville par l’armée russe, ces hommes se retrouvent livrés à eux-mêmes ; pas de machines, pas de protection, pas de moyens : des matelas sanglés autour des statuts, des barres métalliques tirées des gravats comme outils, des plaques d’isolation du plafond pour caler les débris des œuvres, des caisses d’armes vides pour stocker ce qu’il en reste. Une réalité dont rendent bien compte les images de la jeune photographe de 32 ans. Elle retournera à Damas en décembre et expose la photo de l’une des œuvres d’art de Palmyre, mise à l’abri.

Une autre photo, celle de l’affiche de l’exposition, est peut-être la plus parlante. Elle représente une arche qui reste debout après la destruction du temple de Bêl quelques mois avant, comme un message d’espoir au milieu des débris : tout n’est pas perdu.

Quand le front se retire, l’Irak retient son souffle

D’octobre à décembre 2016, elle effectue un second voyage et parcourt l’Irak et à nouveau le Kurdistan irakien, le Liban et la Syrie. Elle gagne Qaraqosh, vide d’habitants. La plus importante ville chrétienne d’Irak est libérée depuis le 22 octobre 2016, suite à la bataille de Mossoul. Désormais, la ville n’est plus sur le front, mais l’on perçoit sur une photo des colonnes de fumées des combats encore proches. Ces treize clichés percutants sont plus ancrés sur ce qu’il reste de la guerre : une cathédrale calcinée encore debout, dont le blanc du marbre tranche avec le noir laissé par les flammes ; un tableau d’école en son sein sur lequel il est expliqué, en un dessin aux traits quasi-enfantins, le fonctionnement d’une kalachnikov ; des pages, dont l’une prône la lutte contre les règles que leur dictent leurs bourreaux, sont brûlées et abandonnées au sol, au milieu des douilles d’AK47. Un arrêt sur image d’un théâtre après-guerre encore fumant.

Cathédrale de Qaraqosh, calcinée par Daesh .

De l’art, il ne reste souvent que des gravats irrécupérables sur la Plaine de Ninive : un taureau ailé détruit, génie protecteur du palais de Nimroud ou encore quelques fragments de bas-reliefs qui, il fut un temps, ornaient l’entrée du site archéologique de Nimroud. Du paysage, il n’y a plus que des tas de pierre grises où apparaissent par-ci un barrage tenu par un soldat, par-là quelques autres qui se tiennent au cœur du triste paysage.

documentation du patrimoine culturel irakien sur le site archéologique de Nimroud dans la province de Ninive.

Deux photos sont à part. L’une représente le minaret de la mosquée al-Mutawakkil, abîmée en 2005 lorsque l’endroit servait de tour de guet à l’armée américaine à Samarra, où la vie a repris. La deuxième est celle de La Dame de Warka, « l’un des visages plus anciens du monde », pillée en 2003 au musée de Bagdad. Le conflit est plus ancien, mais s’en prend au patrimoine irakien.

Minaret de la mosquée al-Mutawakkil

Entourée de ses clichés, Lara-Scarlett Gervais se confie : « Je ne voulais pas montrer mes photos si c’était pour ne pas agir ». Alors elle créé l’association HÉRITAGE & CIVILISATION pour permettre aux spécialistes français (archéologues, chercheurs, techniciens, architectes, professionnels du patrimoine) de partager leur savoir-faire en formant des professionnels locaux. En attendant repartir, elle porte un autre projet, ODYSSÉE celui d’ateliers internationaux de valorisation du patrimoine en milieu scolaire.

HÉRITAGE & CIVILISATION
« L'association s'est donnée pour mission de transmettre le patrimoine de manière vivante et pédagogique. Elle est constituée d’une équipe de bénévoles provenant d’horizons variés : étudiants, archéologues, photographes, historiens, juristes, entrepreneurs qui mettent à la disposition de l'association leurs compétences dans des domaines variés. Réunis par une même passion : sauvegarder le patrimoine comme lien entre les hommes, et ayant tous la volonté d’œuvrer pour la paix. »

ODYSSÉE
« Nous préparons pour le lancement de ce projet l'exposition ODYSÉE en partenariat avec la Ville d'Angoulême lors du du Festival International de la Bande Dessinée du 24 au 27 janvier.
A l’occasion du festival 2019, la Ville d’Angoulême s'associe à l'association HERITAGE & CIVILISATION pour présenter l’exposition ODYSSÉE avec des auteurs de bande dessinéeLes auteurs partiront d'une de mes photographies de mes différents voyages dans le monde, pour faire réagir les jeunes sur le thème de la préservation du patrimoine. Ces supports serviront à enrichir les kits pédagogique de notre programme éducatif.»

#Agenda culturel du 7 au 10 décembre

Quel programme ! Quatre journées bien remplies en cette fin de semaine avec une pluralité d’évènements en perspective : 1ère édition de la Foire méditerranéenne des arts contemporains à l’Arena, théâtre au Kawa, au Trioletto, au Hth-CDN, à la Vignette et à la Plume, musiques de tous les horizons, des ciné-débats, des soirées à thème. De quoi ravir tous les publics. Encore un week-end bien chargé culturellement sur Montpellier.

CÔTÉ CONCERT ET CINÉ-DÉBAT

Jeudi 7 décembre à 18h30 à l’Agora : Conférence à l’Agora (Salle Béjart) « Ce que la recherche a fait au sida », suivi de la projection du film 120 Battements par minute de Robin Campillo (2017, 2h22). Entrée libre sur inscription (dans la limite des places disponibles). Monsef Benkirane, directeur de recherche au CNRS, et Naomie Taylor, directrice de recherche à l’Inserm, font le point sur les nouvelles avancées à Montpellier dans le domaine de la recherche contre le VIH et le Sida.

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Jeudi 7 décembre à 19h au Nu-Bahia : La soirée Travel’in revient pour sa deuxième édition, direction la Guadeloupe ! Explore le monde et le Nu-Bahia proposent ces soirées pour s’évader et partir à la découverte de ce beau pays dans une ambiance tropicale et 100% Gwada. Au menu caribéen : exposition photo, lectures de textes sur la culture guadeloupéenne, musique du groupe carnavalesque antillais Oukatann et Dj Suga Kan’n.
Entrée gratuite !

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Jeudi 7 décembre à 19h30 : Le Rockstore accueille Rone dans le cadre de son Mirapolis Tour. Le producteur français s’est imposé comme un acteur majeur de la scène électronique française, en même pas dix ans. Révélé par ses albums « Spanish Breakfast » (2009) et « Tohu Bohu » (2012), il a collaboré avec de nombreux artistes pour « Creatures » (2015). Rone c’est aussi un univers visuel riche et singulier pour une expérience complète. Venez découvrir l’univers d’Erwan Castex ce soir dans la salle mythique montpelliéraine !

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Jeudi 7 décembre à 20h à l’Utopia : Le Collectif Roosevelt et le pacte civique organisent une projection/débat autour du documentaire citoyen Des Lois et des Hommes de Loïc Jourdain. Rencontre animée par Virginie Rozière, députée européenne du groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates. Tarif normal : 6,50€

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Vendredi 8 décembre à 18h : Projection en avant-première à Montpellier du film Next stop : Utopia au Diagonal. Suivie d’un débat avec le Collectif montpelliérain de solidarité avec le peuple Grec, Charles Godron de La Cagette (Montpellier), Omar Dahmani de Scop Ti (Géménos), le représentant de l’Union régionale des coopératives. Avec le soutien des Amis du Monde diplomatique.

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Vendredi 8 décembre à 19h30 au Rockstore : Concert de Her, avec une première partie de Holy Two. Her ce n’est plus que Victor Solf, suite à la tragique disparition de Simon Carpentier, mais il continue de nous plonger dans son univers hypnotique, en préservant ainsi l’âme et la signature de leur musique suave et enivrante. L’autre duo, c’est Holy Two, qui termine une tournée de 15 dates dans toute la France. Élodie et Hadrien, les deux architectes sonores, vous plongeront dans leur univers électro-pop.

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Vendredi 8 décembre à 20h : La soirée « Influences », organisée par l’Opéra Orchestre National de Montpellier Occitanie, c’est la rencontre entre le chef d’orchestre Darell Ang et David Kadouch au piano. Ils croiseront le concerto pour piano et orchestre n°2 de Chopin au Mazeppa de Franz Liszt et à la symphonie n°2 « Épique » d’Alexandre Borodine.

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Samedi 9 décembre à 14h : NCNC-Film et L’Atelline vous invitent à la sortie du Ciné-Roman « Akhfa 2027 ». AKHFA 2027, c’est d’abord le nom d’un film d’un genre nouveau, réalisé l’an passé par l’équipe artistique NCNC, à l’invitation de l’Atelline, avec l’aide, la complicité et la participation de plus d’une centaine d’habitants du quartier de Celleneuve, à Montpellier. C’est un témoignage, un souvenir commun à partager sans modération.

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Samedi 9 décembre à 17h30 : Scène ouverte classique à l’Opéra Orchestre National de Montpellier Occitanie. L’occasion pour tous les musiciens amateurs – chanteurs, pianistes, violonistes, violoncellistes, guitaristes – de jouer sur la scène de la Salle Molière. L’entrée est libre alors venez les encourager et les applaudir !

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Samedi 9 décembre à 18h30 : Soirée arabo-andalouse « De Tlemcen à Montpellier » à la Casa Bondels. Repas traditionnel suivi de la présentation de l’école arabe-andalouse de Montpellier suivi d’un concert réalisé par ses élèves. L’occasion de découvrir ces musiques traditionnelles issues d’héritages algériens et andalous du 8 au 12ème siècle. Attention, les places sont limitées !

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CÔTÉ THÉÂTRE, DANSE ET PERFORMANCE

Jeudi 7 à 20h et vendredi 8 décembre à 19h15 :  La beauté du geste est une pièce dont le premier épisode « L’instant décisif » a été accueilli par le Théâtre de la Vignette durant la saison dernière. La Compagnie Du Zieu présente dans ce second épisode « À mains levées », le temps de la représentation pour des CRS, entre deux interventions. La mise en scène est de Nathalie Garraud. Cette pièce constitue un questionnement sur le rapport de force entre forces de l’ordre, entre l’ordre que l’on maintient et celui que l’on reçoit. À noter : rencontres avec le public à l’issue de chaque représentation et workshop avec la compagnie samedi 9 et dimanche 10 décembre de 10h à 16h (gratuit sur inscription : relationspubliques@theatrelavignette.fr).

Plus d’infos [ici->https://www.facebook.com/events/116299842452297/
]

Jeudi 7 et vendredi 8 décembre à 20h : Humain trop humain CDN Montpellier accueille la pièce Jusque dans vos bras, mise en scène par Jean-Christophe Meurisse, et interprétée par la Compagnie des chiens de Navarre. Histoire d’une quête de la fameuse « identité française » qui fait tant débat de nos jours et pourrait conduire à une guerre civile. Le collectif mène ce récit avec une psychanalyse électrochoc de la France mais toujours dans un ton drôle et mordant. Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du jeudi 7 décembre.

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Vendredi 8 et samedi 9 décembre à 19h : Le Kawa Théâtre accueille la comédie Les Hommes sont des Femmes comme les autres , écrite par Manuel Montero et mise en scène par Eric Henon. Un spectacle joué plus de 500 fois à travers toute la France qui continue de ravir le public. Vous pourrez le voir jusqu’au 30 décembre, du mercredi au samedi à 19h.

Plus d’infos [ici->https://www.facebook.com/events/190267748208761/
]

Vendredi 8 et samedi 9 décembre à 20h30 : Le Trioletto reçoit la dernière création de Poplité Mobilis Toujours l’orage. Dix danseurs s’attellent à éprouver un orage, comme métaphore d’une jeunesse

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Du 8 au 23 décembre à 20h30 : Le Théâtre de la Plume, mené par la Compagnie Je Pars à Zart, vous invite à la 2ème Nezdition du Plume impro festival (PIF). Le Master PIF, qui n’est autre que le Nez Tout Puissant, arbitrera chaque soir entre deux troupes d’improvisation du paysage montpelliérain. Insolite : le spectacle se fait en 3Nez et les lunettes sont fournies !

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CÔTÉ EXPO ET INSOLITE

Jeudi 7 décembre à 18h30 à l’Ecole des Beaux-Arts – MoCo : Vernissage de l’exposition collective « de la porosité IV » avec son commissaire, Milan Tutunović . Ce projet s’articule autour d’un échange à l’international entre des acteurs du domaine de l’art contemporain de Montpellier en France et de Belgrade en Serbie. La première série d’expositions a eu lieu à Belgrade en novembre 2016, c’est maintenant au tour de Montpellier d’accueillir dix artistes, enseignants et étudiants en art de Belgrade et de Novi Sad. Entrée libre, du lundi au vendredi, de 14h à 19h.

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Vendredi 8 décembre à 18h : Vernissage à l’Atelier Triptyque de l’exposition solo de Primal Graphic, pour la première fois sur Montpellier. Suite à sa découverte du personnage historique Joshua Slocum, l’artiste s’interroge sur notre rapport à l’inconnu. « Slocum Syndrome » sera visible du 8 décembre 2017 au 9 mars 2018 dans cet atelier rue de l’Université.

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Samedi 9 décembre à 10h au Musée Fabre : Dernier rendez-vous pour visiter l’exposition « L’Art et la matière ».

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Samedi 9 décembre à 10h au Musée Fabre : L’exposition « Le Musée avant le Musée » célèbre la Société des Beaux-Arts de Montpellier (1779-1787). Immergez-vous dans le Montpellier du siècle des Lumières et dans la genèse de l’histoire du premier musée fondé dans la capitale des États du Languedoc, à travers 120 œuvres des XVIIe et XVIIIe siècles. Ces années ont déterminé la naissance d’une culture artistique à Montpellier.
À découvrir absolument avant le 11 mars !

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Samedi 9 décembre à 14h ou 15h30 : Pour « Sonic Museum », Julien Guillamat vous invite à découvrir la Faculté de Médecine de Montpellier : salle des Actes, salle du Conseil et le fameux conservatoire d’anatomie. Grâce à un casque audio, ce « Soundwalk » vous restituera l’empreinte sonore des lieux que vous traverserez dans une expérience sensorielle unique. L’artiste en résidence à l’Opéra Orchestre Montpellier sera accompagné d’un guide de l’Office de tourisme pour vous faire découvrir la plus ancienne école de médecine du monde occidental n’ayant jamais cessé de fonctionner. Venez découvrir le mouvement fascinant de l’écologie sonore !

Réservation auprès de l’Office de tourisme de Montpellier (groupes de 18 personnes maximum) au 04 67 60 60 60

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Samedi 9 décembre à 15h au Bar à photo : Dans le quartier des Beaux-Arts, venez à la rencontre du photographe Vince J., dans le cadre de l’exposition « Découvertes de l’oubli ». L’occasion d’échanger avec l’artiste sur son activité d’exploration urbaine, ou urbex, consistant à visiter des lieux construits et abandonnés par l’homme.

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Samedi 9 décembre à 16h à La Panacée : Visite guidée et atelier d’écriture vagabond au Centre d’art contemporain. Ces trois expositions nous invitent à (re)explorer nos imaginaires, en miroitant un ailleurs, des possibles. Laissez-vous guider en déambulant librement dès 16h30 afin de vous échauffer, puis s’amorce l’étape de la captation lors de la visite guidée à 17h, et enfin l’atelier d’écriture à 17h30. Trois étapes pour sortir des cadres et laisser libre court à son imagination !

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Samedi 9 et dimanche 10 décembre : Marché de Noël – Vincoeurs et Saveurs d’Hérault fait son cirque au Domaine d’O. Spécialement cette année, deux spectacles de cirque – Sorcières et Borborygmes – sont proposés sur le domaine. Sur ce marché, des artisans passionnés viendront partager leur savoir-faire et leur passion du terroir en présentant les produits 100 % Hérault. Des chefs réputés, dont le club international des Toques Blanches Cévennes, Grands Causses & Méditerranée, et les Maîtres Cuisiniers De France cuisineront en direct pour éveiller les papilles et peut-être, influencer certains réveillons par les ateliers organisés. Concerts gratuits toute la journée.

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Du 7 au 10 décembre : La Sud de France Arena accueille la première édition de Art Montpellier, la Foire Méditerranéenne des Arts Contemporains, organisée par Cédric Fiolet, directeur général de Montpellier Events, et Didier Vesse, créateur de la Foire ArtéNîm et directeur artistique d’« Art Up ! » à Lille. Cette foire s’adresse aux néophytes ainsi qu’aux initiés puisque vous pourrez y voir du Hervé Di Rosa, du Le Chat tout comme des représentants des deux mouvements montpelliérains : le support-surface et la figuration libre. L’occasion d’attirer des visiteurs, potentiels acheteurs et futurs collectionneurs, qui sait !

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Dimanche 10 décembre à 15h : Visite point de vue par Nathalie Auger à la Panacée.
Découvrez l’exposition de Saâdane Afif, Là-bas. avec Nathalie Auger, professeur des universités en sciences du langage à l’Université Paul Valéry – Montpellier III et chercheur au sein du laboratoire CNRS PRAXILING. Gratuit sur inscription : mediation@lapanacee.org

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SOLIDARITÉ – 28e Quinzaine des Solidarités Internationales

Du 18 novembre au 2 décembre se tiendra la 28ème Quinzaine des Solidarités Internationales organisée par l’Association « La Maison des Tiers-Mondes et de la Solidarité Internationale » à Montpellier.

« Face aux inégalités : les mobilisations citoyennes ». Le lancement de la Quinzaine s’est effectué dans le cadre du 6e Festival Solid’Airs (du 17 novembre au 3 décembre) Place de la Comédie ce samedi 18 novembre. Une inauguration festive où élus et artistes se sont côtoyés dans un esprit convivial et ouvert.

Le vernissage de l’exposition de la Quinzaine, intitulée « Tout un art », se tiendra le lundi 20 novembre, à 18h, à la Maison des Relations Internationales Nelson Mandela. Du lundi 20 novembre au 1er décembre, Arnaud Labarge (sculpture), Débit de Beau (photos), Elaine Mery (sculpture), Mahi (peinture, dessin, sculpture), Sadik Farabi (peintre) et Suzanne Hamoul (peinture) y exposeront des oeuvres engagées abordant les questions de solidarités et d’inégalités.

Lors de la Quinzaine des Solidarités Internationales (QSI), une dizaine de conférences et rencontres permettront d’engager le dialogue sur les problématiques de logement, d’éducation, de migration, de malnutrition, d’inégalités et des nouvelles technologies. L’Espace Martin Luther King, l’Espace Jacques 1er d’Aragon, la Salle Rabelais, le Gazette Café, Pierres Vives, le Cinéma Diagonal et la Maison des Relations Internationales seront les théâtres de ces évènements.

Des mobilisations citoyennes, des intervenants de qualité, des thématiques d’actualité et des artistes engagés… autant de raisons d’aller à cette 28e Quinzaine des Tiers-Mondes.

De l’Élysée à Pierresvives : Shepard Fairey, le géant du street-art

Pour la première fois en France, une rétrospective de Shepard Fairey alias « Obey » est exposée au domaine de Pierresvives, à Montpellier.

Il détourne les affiches de propagande communiste russe ou chinoise, exploite la publicité américaine des années 1950, ou imagine un portrait original de Barack Obama. Shepard Fairey, star du street art de 47 ans, est exposé à Pierrevives jusqu’au 13 janvier, pour une retrospective unique en France. L’exposition retrace ses combats et permet de mieux comprendre son travail.

Tous les deux ans, le domaine départemental organise une exposition entièrement consacrée au street-art. Cette année, ils frappent fort en exposant Shepard Fairey, géant mondial de la discipline. Selon Anne Rimbert, médiatrice culturelle et référente presse à Pierresvives, nous devons cette exposition à Jérôme Catz, le spécialiste français de l’artiste, qui avait déjà travaillé à Pierresvives il y a deux ans. Pour ce commissaire d’exposition, grand amateur de la culture street, «le travail de l’artiste est dédié au grand public, plutôt pour une éducation populaire. Et qui a une vraie vocation à s’adresser à tous, à porter la parole des minorités, des gens en difficulté, les droits de l’homme, la liberté d’expression… Autant de valeurs qui sont portées par Pierresvives. Un bâtiment qui a une population plutôt pas, ou peu, aisée dans les quartiers nord de Montpellier ».
La rétrospective regroupe 250 oeuvres réalisées depuis 1993. L’occasion de (re)découvrir ses plus célèbres visuels qui ont marqué le monde.

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« On associe Macron et Obama »

Concernant la Marianne visible lors du grand entretien du Président Macron, des questions se posent quant à l’interprétation de sa présence.

Shepard Fairey est-il l’artiste préféré des présidents ? Dimanche 15 octobre sur TF1, une œuvre de l’artiste apparaît à l’écran, derrière Emmanuel Macron, dans l’un des bureaux de l’Elysée. Jérôme Catz, le commissaire de l’exposition montpelliéraine, analyse cette stratégie de communication : «Le président de la République a bien compris quels étaient les codes et valeurs de notre société. Tout est extrêmement réfléchi. En mettant en scène cette Marianne de Shepard Fairey, on associe mécaniquement, on met sur un pied d’égalité Macron et Obama», assure-t-il. Shepard Fairey avait en effet réalisé une affiche d’Obama, qui avait été réutilisée pour sa campagne présidentielle américaine de 2008.

Intitulée « Liberté, Égalité, Fraternité », l’oeuvre avait été produite suite aux attentats du 13 novembre à Paris. Puis une reproduction murale avait été réalisée par l’artiste à la demande du maire du XIIIe arrondissement de Paris. Cette affiche était déjà présente dans le QG d’Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle.

Agenda culturel #Octobre2017

Chaque jeudi, Haut Courant vous concoctera un agenda culturel, avec les principaux événements de la semaine à venir. Mais pour ne pas faire les choses à moitié, cette semaine l’agenda recouvrera tout le mois d’octobre, en espérant qu’il saura ravir le plus grand nombre. Une bonne occasion de mettre en valeur notre belle scène culturelle Montpelliéraine et ses principaux acteurs. Alors, faites votre choix !

CÔTÉ CONCERT :

Jeudi 12 octobre de 12h à 14h : Les pauses musicales #1 de l’association GAMME. Déconnectez-vous aux sons d’un jazz onirique le temps d’une pause déjeuner avec les premiers invités de cette édition : Connie and Blyde – Salle Jean Moulin à la Maison des Étudiants de l’Université de Paul Valéry.

[Informations et réservations

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Jeudi 12 octobre de 20h à 22h : Concert étudiant à l’Opéra Berlioz (tarifs préférentiels : pensez au Moon Pass pour les jeunes de 30 ans et moins).

Informations et réservations

Vendredi 13 octobre de 20h à 22h à l’Opéra Berlioz (Corum) : Concert d’ouverture de l’Opéra Orchestre National de Montpellier Occitanie. Au programme : Johannes Brahms « Symphonie n° 3 en fa majeur opus 90 », Claude Debussy « Children’s Corner » (orchestration Hans Abrahamsen) et Zoltán Kodály « Danses de Galánta ».

Informations et réservations

Mercredi 18 octobre : Live Music (Emma Ndobo & Mathieu Kibodi – Blues, Jazz, Soul) et dimanche 22 octobre : Jazzy Sunday (Mo’Times – Jazz) au Willie Carter Sharpe.

[Informations et réservations

 >https://www.facebook.com/events/1637636759620911/?acontext=%7B%22action_history%22%3A[%7B%22surface%22%3A%22dashboard%22%2C%22mechanism%22%3A%22calendar_tab_event%22%2C%22extra_data%22%3A%22[]

Mercredi 18 octobre à 20h : Canibal Dandies envahira le Nu-Bahia (Beaux Arts) d’un Jazz de la Nouvelle-Orléans, au grand bonheur des amateurs de Swing. Seulement 5€ !

[Informations et réservations

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Derniers concerts de la 22e édition des Internationales de la Guitare qui se terminera le 14 octobre : Inna de Yard au Rockstore le 12 octobre, Lucky Peterson le 13 octobre à la Salle Georges Brassens de Lunel et le 14 octobre : Pigalle à Lunel, Alexis HK à Jacou et Opéra ROM IV – De Django à Piazzolla, la création du festival, à l’Opéra Berlioz de Montpellier.

[Informations et réservations

 >http://www.les-ig.com]

Jeudi 19 octobre de 18h à 20h : Inauguration des nouveaux espaces commerces au Marché du Lez (apéritif de bienvenue suivi d’un live DJ set de Fred Pace, organisé par le Willie Carter Sharpe)

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Jeudi 19 octobre à 20h : Mathieu Boogaerts sera en concert au Théâtre municipal Jean Villar.

[Informations et réservations

 >http://theatrejeanvilar.montpellier.fr/agenda/amer
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Vendredi 20 octobre à 20h30 : Léon et Maïcee proposeront un subtil mélange de notes jazzy et d’influences hip-hop au Trioletto, la salle de spectacles pluridisciplinaires du service culturel du Crous de Montpellier..

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CÔTÉ THÉÂTRE, DANSE ET PERFORMANCE :

Du 12 au 14 octobre aura lieu la 2ème édition du Mèq Festival, mettant à l’honneur les arts numériques performatifs et la création audiovisuelle contemporaine.

[Informations et réservations

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Jeudi 12 octobre à 20h : « Nos serments » de Julie Duclos et Guy-Patrick Sainderichin (Compagnie l’In-quarto – Paris) au théâtre Jean Villar, très librement inspiré du film La Maman et la Putain de Jean Eustache. 2h40 avec entracte.

[Informations et réservations

 >http://theatrejeanvilar.montpellier.fr/agenda/amer
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Mardi 17 octobre à 20h30 : « L’heureux élu » dans le cadre des Théâtrales qui fait venir le meilleur du théâtre parisien à nous. Venez découvrir cette comédie d’Éric Assous, mise en scène par Jean-Luc Moreau, avec Bruno Solo, Yvan Le Bolloc’h, Yvon Back, Mélanie Page et Mathilde Pénin, à l’Opéra Berlioz du Corum.

[Informations et réservations

 >http://www.les-theatrales.com/ville?ville=montpellier
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Du 17 au 19 octobre à 20h : « Les carnets du sous-sol » au théâtre JC Carrière du Domaine d’O. Mais aussi « La forêt du miroir » du 25 au 27 octobre à 11h, une représentation de théâtre optique, sans paroles, à la croisée des chemins entre les arts plastiques, la chorégraphie et la vidéo. Toujours au Domaine d’O, plongez dans l’univers énigmatique de Magritte du 25 au 27 octobre à 16h30 avec le théâtre d’images « Le bleu du ciel ».

[Informations et réservations

 >http://www.domaine-do-34.eu/spectacles/tous-les-spectacles
]

CÔTÉ EXPO ET INSOLITE :

Jeudi 12 octobre à 18h : Soirée Agnès b. street (musique par Boozig). Afin de célébrer l’arrivée du thème « street » dans la boutique, Agnès b. exposera des toiles de l’artiste L’Atlas (prêtées par la Galerie At Down).

[Informations et réservations

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Vendredi 13 octobre de 9h à 16h15 : Séminaire de l’association Carbone 14 (gérée par les étudiants du Master Conservation, Gestion et diffusion des oeuvres d’art du XXe et XXIe siècle de l’université Paul Valéry Montpellier 3) autour du centenaire du ballet « Parade ». Une riche programmation autour de conférences, de performances de danse et de projections.

[Informations et réservations

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Vendredi 13 octobre de 14h à 15h : Venez tenter de répondre à l’interrogation universelle « comment parler d’art aux enfants ? » au Musée Fabre.

[Informations et réservations

 >https://www.facebook.com/events/715067632024357/?acontext=%7B%22action_history%22%3A[%7B%22surface%22%3A%22dashboard%22%2C%22mechanism%22%3A%22calendar_tab_event%22%2C%22extra_data%22%3A%22[]

Vendredi 13 octobre de 18h30 à 22h : Vernissage des nouvelles expositions Jacques Charlier, Une rétrospective, Saâdane Afif, « Là-bas » et «  Plurivers. Quatre études d’ethnologie imaginaire » à La Panacée.

[Informations et réservations

 >https://www.facebook.com/events/272232426602199/?acontext=%7B%22action_history%22%3A[%7B%22surface%22%3A%22dashboard%22%2C%22mechanism%22%3A%22calendar_tab_event%22%2C%22extra_data%22%3A%22[]

Vendredi 13 octobre à 18h30 à l’Espace Saint Ravy : Vernissage de l’exposition « Radiographie de la nuit – mise en abyme de paradigmes » de Sandrine YGRIE (Montpellier). En présence de Rabii YOUSSOUS, Adjoint au Maire, délégué au quartier Centre.

[Informations et réservations

 >http://www.montpellier.fr/1893-espace-saint-ravy.htm
]

Samedi 14 octobre à 14h30 : Le Zoo de Lunaret propose une visite guidée et une exposition qui sera alors inaugurée «  F. Hallé, 30 ans d’exploration des canopées forestières tropicales » à l’occasion de la Fête de la Science 2017 (du 7 au 15 octobre).

[Informations et réservations

 >https://fetedelascience.fr/pid35201/fiche-evenement.html?identifiant=12429191
]

Jusqu’au 16 octobre : La 69e Foire Internationale, sous le thème de San Francisco, au Parc Expo (Pérols), accueille plus de 500 exposants.

[Informations et réservations

 >http://www.foire-montpellier.com
]

Du 18 octobre 2017 au 7 janvier 2018 (inauguration le mardi 17 octobre à 18h30) : Nouvelle exposition au Pavillon Populaire « Ralph Gibson. La Trilogie, 1970-1974 », troisième exposition consacrée à la photographie américaine.

[Informations et réservations

 >http://www.montpellier.fr/506-les-expos-du-pavillon-populaire.htm
]

Samedi 28 octobre à 10h : Expo-vente de Nath Sakura au Studio B 612. L’occasion de découvrir à la fois un lieu de création singulier et une artiste locale de renom.

[Informations et réservations

 >https://www.facebook.com/events/895715497258132/?acontext=%7B%22action_history%22%3A%5B%7B%22surface%22%3A%22dashboard%22%2C%22mechanism%22%3A%22calendar_tab_event%22%2C%22extra_data%22%3A%22%7B%5C%22dashboard_filter%5C%22%3A%5C%22upcoming%5C%22%7D%22%7D%5D%2C%22ref%22%3A2%2C%22source%22%3A2%7D
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Jusqu’au 5 novembre 2017 : Exposition « Francis Bacon / Bruce Nauman, Face à face » au Musée Fabre de Montpellier.

[Informations et réservations->http://museefabre.montpellier3m.fr/EXPOSITIONS/Francis_Bacon_Bruce_Nauman._Face_a_face
]

Jusqu’au 15 décembre : L’oeuvre vidéo d’art contemporain d’Alex McLeod, tirée de l’exposition Simulation(s), est projetée sur le grand écran de la piscine olympique d’Antigone.

[Informations et réservations

 >http://www.mecenesdusud.fr/article/thunder-come,-oeuvre-video-dalex-mcleod-a-la-piscine-olympiqu-331.html
]

CÔTÉ CINÉMA :

Jeudi 12 octobre de 18h30 à 20h : Présentation du 39e Cinemed à la Gazette Café.

[Informations et réservations

 >https://www.facebook.com/events/276162089541016/?acontext=%7B%22action_history%22%3A%5B%7B%22surface%22%3A%22dashboard%22%2C%22mechanism%22%3A%22calendar_tab_event%22%2C%22extra_data%22%3A%22%5B%5D%22%7D%5D%2C%22source%22%3A2%7D
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Jeudi 19 octobre à 21h : Projection de Drive In : Twin Peaks (Fire walk with me) by D. Lynch à Victoire 2. L’occasion de voir ou revoir ce grand classique du cinéma lynchéen dans un contexte original et convivial.

[Informations et réservations

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Vendredi 20 octobre à 20h30 : Soirée d’ouverture du CINEMED avec le film « Razzia » de Nabil Ayouch à l’Opéra Berlioz.

[Informations et réservations

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Lundi 23 octobre à 18h : Cocktail Cinemed chez Agnès b.

[Informations et réservations

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CULTURE – Le Cinemed s’expose

Mardi 3 octobre, dès 19h, l’hôtel Mercure de la Comédie accueillait le vernissage de l’exposition photo d’Éric Catarina. Réalisée dans le cadre de la 39e édition du Cinemed. Le photographe Sétois est devenu incontournable dans la région, en outre du Festival Jazz à Sète, dont il est bien entendu un habitué.

On a pu observer son travail singulier lors de l’exposition rétrospective des 30 ans du Rockstore, les Rockstories, fin 2016. Ces portraits d’artistes capturaient bien l’émotion et l’intensité des concerts. Ici, le photographe officiel du Cinemed s’attache à immortaliser le monde cinématographique, symbolisé par la bobine de film. Les acteurs posent et se mettent en scène, souvent seuls, mais parfois dans la complicité d’un duo.

Les visages qui défilent ne sont pas ceux des comédiens mais des personnes derrière le masque. Ces protagonistes qui participent à la richesse et à l’authenticité du cinéma méditerranéen. Retrouvez le programme du Festival dès ce soir en intégralité sur le site. Il sera présenté demain à 18h30 à la Panacée. Alors, tenez-vous prêts et action !

EXPOSITION – Photographie à la Maison pour tous

C’est aujourd’hui le coup d’envoi de la nouvelle saison photographique à la Maison pour tous. Le premier rendez-vous est consacré au travail des étudiants de deuxième année de licence cinéma de l’Université Paul Valéry, sur le thème « Dialogues » entre différentes formes et pratiques de la photographie.

Un vernissage est organisé ce mardi 13 octobre à partir de 19 heures à la Maison pour tous Boris Vian. Les amateurs de la photographie pourront profiter d’une entrée libre.

À Pierrevives, une exposition plus vraie que nature !

Vingt illustrations bluffantes de réalisme. C’est ce que propose Philippe Martin, auteur « d’Hyper Nature », ouvrage décliné en une exposition proposée jusqu’au 21 février par Pierrevives. Chères à cet écologue et photographe naturaliste montpelliérain, la faune et la flore héraultaise se dévoilent au grand jour, intime et authentique. À l’origine, une petite révolution qui dépasse le simple cadre de la photographie : L’hyper focus, procédé garant d’une netteté imparable. Initiateur de la technique, pour laquelle il a notamment gagné un prix, Philippe Martin évoque passionnément les dessous de ses travaux.

«L’Hérault : l’un des départements les plus riches en matière d’espèces animales et végétales»

Philippe Martin, vous pratiquez la photographie naturaliste et subaquatique depuis plus de quarante ans. Avant d’aborder l’exposition « l’Hyper Nature », pourriez-vous nous parler de votre rôle d’écologue?

C’était au lycée Joffre en 1970. À l’époque, l’écologie n’existait pas dans la région. J’ai plutôt passé mes quinze premières années, de vingt à trente-cinq ans, à travailler dans le sport. J’ai rejoint les écologistes de l’Euzière (association de défense de l’environnement basée à Prades-le-Lez (Hérault), ndlr) en 1990, pour passer quatorze ans chez eux. J’écrivais pas mal d’ouvrages sur la région, fait des milliers de ballades naturalistes, des centaines de conférences etc. C’est un métier à plein temps, de la maternelle à la fac, en passant par tous les public.

En tant que montpelliérain, comment jugez-vous le potentiel écologique de la ville et ses environs?

Mon domaine, ce n’est pas tellement la ville, c’est plus l’Hérault. En France, c’est peut-être l’un des trois ou quatre départements les plus riches en matière d’espèces animales et végétales. Tout cela est dû à l’incroyable diversité géologique des affleurements rocheux, notamment dans le centre-Hérault qui montre des paysages de toutes les couleurs. C’est ce qui donne la végétation la plus luxuriantes, mais aussi des faunes très diverses.

Vous êtes également illustrateur. D’où est née cette vocation pour l’image?

Au quatrième étage d’un immeuble des Arceaux en 1970. Dans ma salle de bain se développaient des films noirs et blancs de mes premières macro-photos de grenouilles et de serpents quand j’avais quinze ans. Maintenant, en temps qu’écologue, l’image me sert énormément pour les livres, pour les conférences. Sur le plan pédagogique, j’arrive dans les écoles avec des immenses panneaux d’animaux géants, nets et tout en relief.

«L’hyper focus : un truchement de quatre techniques»

L’exposition « Hyper Nature » était donc un moyen d’allier deux passions finalement…

Absolument. C’est même plutôt quatre passions. Le procédé « hyper focus » qui donne ces images numériques en fausse 3D, est le truchement de quatre techniques : la photo, la peinture naturaliste, la nature et la maîtrise des outils technologiques de dernière génération. Mais attention car au final, on parle de peintures numériques ! D’ailleurs, je n’ai pas le droit de participer à un concours photo du fait que c’est un trucage qui occasionne 96% de réparations. En terme de temps, la plus grosse partie, c’est la peinture numérique. On doit donc parler « d’images numériques » ou « d’images composites numériques », mais pas de photo.

L’hyper focus, c’est justement le nœud de vos travaux actuellement exposés à Pierrevives. En quoi consiste concrètement cette pratique ?

Il y a six ans, le photographe montpelliérain Frédéric Jaulmes me prête un logiciel dont il ne voulait pas se servir et me dit : «Tiens, regardes ce que tu peux faire avec ça.» Ce sont des logiciels que des millions de scientifiques, de techniciens et photographes emploient sur la planète. Le principe est de prendre, comme au scanner, un objet, un animal, une plante. Quand vous êtes très près de l’objet à photographier, vous avez très peu de profondeur de champ : un, deux ou trois millimètres maximum. Donc, vous découpez l’objet du museau jusqu’au bout de la queue en petites tranches de netteté de trois millimètres. Ensuite, le logiciel de « focus stacking » (empilement de mise au point, ndlr) va coller les pixels nets de chaque photo floue pour reconstituer une sorte de statue, une sorte de matrice en 3D. Cela donne un effet de relief assez saisissant. Grâce à ma technique, j’outrepasse la physique optique et je retravaille tout avec un pinceau numérique sur une tablette graphique.

C’est un procédé novateur qui vous a notamment permis de remporter le grand prix européen de l’image numérique en 2012. Aujourd’hui, le procédé s’est-il propagé dans l’univers de la photographie ?

Heureusement, pour mon éditeur et moi, non (rires). Les chinois et les américains ne s’y sont pas mis. C’est incroyable parce qu’on peut vérifier sur Google que les seuls livres « Hyper Nature » sont toujours les seuls sur le marché mondial. C’est très cool (rires). D’ailleurs, je prépare un Hyper Nature sous-marin pour la fin de l’année, pris dans la mer des Caraïbes, dans le Pacifique et la mer Méditerranée. C’est justement dans la Méditerranée que j’ai fait mes premiers essais, sur la corniche de Sète et l’étang de Thau. J’ai placé le système hyper focus dans un caisson étanche avec un pied en inox absolument nouveau.

«La protection de l’intégralité des paysages plutôt que celle de quelques espèces dites protégées»

Lors de la réalisation de vos photos, comment avez-vous procédé sur le terrain? On imagine que photographier la faune nécessite une grande discrétion…

L’idée est de prendre 80 photos sans que l’animal ne bouge. Il faut donc avoir une certaine connaissance des réflexes de chacun d’entre eux. Vous avez les papillons qui s’envolent quand on se place à trois mètres d’eux. D’autres qui se laissent photographier quand on se tient à dix centimètres. Pour les reptiles, par exemple, il vaut mieux les photographier le matin quand ils sont encore engourdis, car dès que la température augmente, leur métabolisme s’accélère incroyablement. Comme j’ai commencé mes premières collections d’insectes à sept ans, je suis censé connaître tous les groupes d’animaux, mais aussi où trouver telles espèces d’insectes à tel endroit et à telles époques.

Pourriez-vous nous donner d’autres exemples?

Une coccinelle, c’est deux centimètres de distance. Une couleuvre de Montpellier, un mètre. Globalement, ça va de la macro-photo jusqu’à la proxi-photo qui embrassent des micros-sujets de quarante à cinquante centimètres !

Quels messages souhaitez-vous adresser au grand public par le biais de cette exposition?

L’utilité de la connaissance, ou de l’admiration, de la contemplation, qu’on peut émettre à l’endroit de ces images ou de ces êtres vivants, se situe dans la seule gestion du territoire. La protection de l’intégralité des paysages plutôt que la protection de quelques espèces dites protégées qui empêchent justement de parler de la multitude des autres.

Propos recueillis par Jérémy Lochi pour Radio Campus Montpellier et Haut Courant.

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 » Home Street Home  » : l’expo pour tous

Initiés ou profanes, tous les Montpelliérains se donnent rendez-vous du 17 au 26 janvier à l’expo « Home Street Home ». L’occasion pour un public de tous les âges de fricoter avec la culture urbaine.

« Je graffe depuis que j’ai quatre piges !  ». Non, ce ne sont pas les paroles d’Al Sticking, un des artistes exposés, mais bien celles de Martin, 11 ans. Il faisait partie du millier de personnes à s’être déplacé, vendredi 17 janvier au 765 de la rue Centrayrargues. C’est ici que se déroule jusqu’au dimanche 26, l’exposition « Home Street Home ». sam_2040.jpg

L’initiative vient de Tom et Coralie, qui, pour ce projet, ont troqué leurs robes d’avocat pour le monde du street art.
Un seul credo : l’éphémère. C’est d’ailleurs le fil conducteur de l’association, baptisée le Projet FMR. Cette fois, ils ont investi une maison vouée à la destruction pour la transformer en véritable œuvre d’art.
Les 200 m² offrent la possibilité à 17 street artistes de donner vie à ce lieu atypique. Pas de thème imposé, chacun laisse libre cours à sa créativité. A chaque pièce son artiste et son univers. Al Sticking, roi du collage montpelliérain, a pris possession d’une pièce secrète : le placard, renommé pour l’occasion « Home Swing home ». Dans un jeu de lumière et de musique charleston, des danseurs évoluent dans les airs.

Une expo intergénérationnelle

Un esprit « jeune et branché » contrastant avec l’aspect classique de la maison. Une idée que résume bien Martin : « je trouve ça super ! À la base c’est une maison ancienne qui a été refaite avec des arts nouveaux  ». Ce dernier ajoute, « j’aime bien ce genre d’expos, en plus il y a des gens âgés qui viennent. Ils connaissent l’art de leur époque et là, ils voient des choses nouvelles ».
Martin n’est pas le seul à s’extasier. Axel et Léna regrettent à peine les deux heures de queue : « ça valait le coup. Se dire que c’est éphémère, ça motive encore plus et ça force à patienter. C’est l’occasion de voir tous les artistes dans un seul et même endroit  ». Ces étudiants en première année de théâtre sont à la recherche d’événements artistiques, peut-être encore trop rares à Montpellier.
Si la plupart a eu vent de l’expo via le bouche à oreille, René, 74 ans, est ici en V.I.P. A tous les gens qui passent, il lance fièrement : « ce tableau, c’est mon petit-fils qui l’a fait. Ça vaut tout l’or du monde  ». Son petit-fils, c’est Depose, un graffeur sétois qui a décidé de mettre le bleu à l’honneur dans l’ancien salon. sam_2006.jpg

Entre gratuité et business

En somme, des différences d’âges pour un public qui est majoritairement initié. « On a commencé sur des feuilles de papier, puis on a acheté nos premiers Posca (stylo feutre utilisé par certains graffeurs)» affirme Pablo, 11 ans, qui pourtant ne se voit pas en vivre : « c’est plus une activité qu’un métier  ». Mais, pour les artistes présents, c’est un boulot à plein temps et le côté marchand n’est pas à négliger. Toutes les œuvres sont aussi là pour être vendues, quitte à démonter les placards de la cuisine.

Les puritains y verront une atteinte aux valeurs du street art, camouflée derrière une opération de communication. Il est vrai que le business est présent : l’agence immobilière Pégase, mécène de l’événement, a profité de l’occasion pour entreprendre une vaste opération marketing.dsc_0040.jpg Pour preuve, la vingtaine de flash codes suspendue au palmier du jardin, qui mène directement à leur site web. Pourtant, le duo du Projet FMR tient à la gratuité de l’entrée, un clin d’œil à l’âme du street art.
Les profanes, quant à eux, seront ravis de la visite. A l’instar de Jules, 8 ans : « C’est aussi beau que de l’art ! ».