New York – Toulouse en 42h, c’est possible ?

New York, Moscou bloquées par la neige, des centaines de vols annulés… Une impression de déjà-vu. La semaine dernière, la météo, déjà capricieuse n’épargnait pas les aéroports européens. Les avions cloués au sol par un brouillard givrant et une importante couche de neige condamnaient des milliers de passagers à passer Noël dans les terminaux des compagnies aériennes. Voici une histoire, parmi tant d’autres, d’un retour en France plus compliqué que prévu.

Frédéric Sautereau, une autre vision du 11 septembre

Dans le cadre de l’année des Etats-Unis à Montpellier, le Pavillon Populaire accueille, du 15 juillet au 3 octobre 2010, l’exposition photographique « Un rêve américain ». A travers les travaux de photographes européens et américains, le collectif Transit propose au public d’aller à la rencontre de l’Amérique d’aujourd’hui et de s’interroger sur la manière dont on la montre et dont on la regarde. L’exposition convie notamment à découvrir le hors champ de certains des évènements les plus médiatisés de la planète. C’est le cas du travail de Frédéric Sautereau : il a photographié le visage d’un New York post-attentat qui découvre ses propres ruines… Hautcourant est allé à sa rencontre.

Photographe indépendant, Frédéric Sautereau mène des projets en marge de l’actualité, ou la prend à contre-pied. De New York à la Nouvelle-Orléans en passant par Haïti, il a toujours pris du recul avec l’histoire en marche et essayé de la montrer… autrement.

Pouvez-vous décrire votre démarche à New York ?

Je me suis rendu à New York une dizaine de jours après les attentats, vers le 19/20, dès que les aéroports ont été rouverts. Je n’avais pas réfléchi à mon angle avant de partir, mon idée était de faire un travail sur la zone de sécurité autour des tours, une zone interdite, de non-droits.

A mon arrivée, à Grand Zero, de nombreux New-Yorkais venaient contempler l’amas de ruines pour la première fois. J’ai donc fait le portrait de ces personnes, très silencieuses, en position de se recueillir devant un espace vide. Personne ne parlait, les échanges étaient rares, il n’y avait pas de circulation, tout était très silencieux, contrairement à d’habitude. C’est ce qui m’a touché. Je fonctionne comme cela, à l’instinct. Je m’imprègne de ce qui se passe. J’effectue mon travail en réaction à ce que je vois.

Comment ce travail a été reçu ?

Cette série a été plutôt bien accueillie et bien publiée à mon retour car elle répondait au besoin d’un regard décalé sur l’évènement. Une vingtaine de jours après le drame, les journaux voulaient autre chose que les photos d’avions impactant dans les tours… A ce moment-là, apparaissaient des questionnements, des papiers plus approfondis.

Avez-vous souvent cette démarche ?

J’ai eu la même démarche en allant à la Nouvelle-Orléans un mois après Katrina. Je voulais également travailler sur l’aspect zone interdite, mais sans idée réellement déterminée. Une zone interdite avait été en effet créée au centre de la Nouvelle Orléans, les maisons étaient interdites d’accès par les policiers pour raisons de sécurité et pour éviter les pillages.

A mon arrivée, ce qui m’a marqué était les inscriptions. Chaque maison portait une inscription laissée par les secouristes avec la date de passage, le type de secours apporté et le nombre éventuel des morts trouvés. Je trouvais cela très intéressant, cela répondait à la polémique sur l’arrivée plus ou moins rapide des secours. J’y ai donc fait le portrait des maisons qui avaient été noyées sous l’eau, très dégradées ou complètement détruites.

C’est une manière de réfléchir en essayant de trouver quelque chose d’un peu différent pour montrer l’évènement.

Avec la concurrence des agences filaires, un photographe indépendant est-il là pour amener plus de réflexion ?

Quand on ne fait pas d’actu, on est obligé de se positionner autrement. C’est aussi ce qui m’intéresse : travailler différemment. Personnellement, j’ai toujours privilégié les travaux sur le long terme, même si c’est souvent lié d’une façon ou d’une autre à l’actualité. Et, je ne m’interdis pas non plus de travailler sur l’actualité. Je l’ai fait en Haïti par exemple pour Libération. Ma démarche est plus de construire une histoire, sur quelques jours, sur le thème de l’actualité en question. Je réfléchis à montrer ce qui est important dans cette actualité.

Un photographe indépendant n’a pas de contraintes. Je suis libre de mon propos, de prendre du recul. Cela me permet de dire ce que j’ai envie de dire. Par exemple, si j’avais été en commande pour Katrina, je n’aurai pas pu faire uniquement le portrait des maisons. La presse aurait voulu des visages.

Sur le terrain comment comment transmettez-vous vos photographies ?

En Haïti, par exemple, c’était très compliqué. C’est une question d’organisation. Certes cela peut paraître déplacé par rapport à l’évènement, mais le premier problème qui se pose est un problème de logistique : où va-t-on se loger, où va-t-on mettre ses affaires en sécurité et où va-t-on transmettre ? Petit à petit, j’ai pu être logé dans des hôtels qui n’ont pas été touchés, et où il y avait une connexion Internet. A l’attention des journalistes, un réseau Internet a été rapidement mis à disposition gratuitement.

Comment travaillez-vous avec la presse ?

Je suis photojournaliste depuis une quinzaine d’années. Et, depuis le début, la presse n’a jamais été partenaire de mon travail personnel. J’ai toujours eu peu de commandes, et aucune sur mon travail personnel et sur les projets que je souhaitais monter. Donc, j’ai toujours eu la démarche de produire moi-même mon travail.

Et avec les ONG ?

Par nécessité, je me suis tourné vers des partenaires hors presse. Et, naturellement, sur les terrains sur lesquels je travaillais, je croisais souvent des ONG. Soit, j’essayais qu’elles me commandent des travaux, soit, qu’elles m’apportent une aide logistique, sur la base d’un échange. Par exemple, l’ONG met à ma disposition un véhicule, avec un chauffeur qui me sert d’interprète pendant quinze jours. Et, en échange, je lui laisse les photographies que j’ai réalisé pour ses besoins de communication. Sachant qu’un véhicule avec un chauffeur, pendant quinze jours, vaut facilement 3 à 4 000 euros. Ce n’est donc pas négligeable. S’allier avec les ONG, c’est aussi la possibilité d’un hébergement sur des territoires où il n’y en a pas forcément. Ce n’est pas quelque chose que je systématise mais c’est l’une des choses que je privilégie.

Des projets en cours ?

Je travaille depuis plus d’un an sur le Hamas, suite à l’intervention terrestre d’Israël en janvier 2009 dans la Bande de Gaza. Il n’est pas terminé mais il sera normalement projeté à Visa en septembre.

Recueilli par Julie DERACHE

 En préambule à l’exposition, vous pouvez voir quelques clichés de ce reportage ici et venir ensuite les découvrir au Pavillon Populaire dès le 15 juillet.

 Hautcourant vous invite également à découvrir le travail de Frédéric Sautereau sur Katrina : «New Orleans : Forbidden zone»

« L’Amérique est allée jusqu’au bout du rêve »

Michel Pieyre, un an après l’élection du premier président afro-américain des États-Unis, publie « 8 jours avant Obama » revenant ainsi sur les quelques jours ayant précédé cet évènement historique. La nouvelle librairie Sauramps Odyssée l’a accueilli hier soir, 3 novembre, pour une séance de dédicaces suivie d’une rencontre-débat en compagnie de Marc Smyrl, professeur américain en Science Politique à l’Université Montpellier I, qui remplaçait Romain Huret.

New-York : Son coeur battait pour Barack Obama

Michel Pieyre, reporter-photographe du quotidien Midi-Libre et sa compagne Valérie Marco, journaliste à DirectMontpellier Plus, nous présentent les coulisses du livre « Huit jours avant Obama » sorti début Octobre 2009 aux Editions FLAM. Il le dédicacera ce mardi 3 Novembre à 17h30 à l’Auditorium Sauramps de l’Odyssée.

Hautcourant: Comment vous est venue l’idée de faire un livre sur les Huit Jours avant Obama?

Michel Pieyre : J’ai toujours été attiré par les grands hommes et les grandes femmes de ce monde. C’était une occasion de vivre un événement historique : le premier Président noir des Etats-Unis. A partir de 2007, je me suis intéressé à Barack Obama lorsqu’il commençait à percer. Puis, j’ai suivi son parcours jusqu’aux primaires. C’est à ce moment-là que j’ai décidé avec Valérie Marco de partir aux Etats-Unis. Nous avions la possiblilité de partir à Chicago ou New-York. Nous avons choisi New-York car j’avais envie d’y retourner et Valérie tenait absolument à découvrir cette ville. Nous avions pleins d’histoires à raconter sur les quartiers notamment Celle des noirs.

Vous aviez organisé ce voyage longtemps à l’avance?

Valérie Marco : Non, depuis le mois d’Août 2008.

M.P : L’été 2008, Obama remportait des tranches de primaires. Il allait donc être le candidat démocrate.
J’avais pris mon appareil photo comme je le fais à chacun de mes voyages. Au fur et à mesure de mes clichés, un espèce de scénario s’élaborait.

Les New-Yorkais se laissaient-ils facilement prendre en photo?

M.P : Je n’ai pas eu de problèmes. Je m’approche des gens parce que j’ai une focale très courte. A plus de deux mètres, la photo n’est pas intéressante car elle n’a pas de force. Il y a cette espèce de chose merveilleuse qui se passe : vous êtes face à quelqu’un et au bout de deux minutes c’est comme si vous disparaissiez. Les gens sont très naturels, ils ne posent pas dans ces moments-là.

La campagne d’Obama était-elle plus visible que celle de McCain?

M.P : En arrivant, nous avons été surpris de ne pas voir de campagne électorale au niveau des affiches.
La campagne d’Obama était ultra-participative : il y avait plein de stands dans les rues notamment à Union Square le soir où la jeunesse New-Yorkaise se regroupait pour parler d’espoir et d’avenir. La campagne d’Obama se faisait dans la rue et c’est là où il a gagné. Tandis que McCain, on ne le voyait nulle part.

Avez-vous rencontré des pro-McCain?

V.M : Non. Par contre, j’avais un badge d’Obama et un noir de Harlem m’a dit que je risquais d’avoir des problèmes si j’allais à Central Park avec ça. Sinon, je pense que les pro-McCain se planquaient. ça me rappelait l’effet Sarkozy : Les militants étaient presque inexistants et il a pourtant pris 53%.
Alors, soit ils n’assumaient pas soit c’était une forme de discrétion. Ils ne voulaient peut-être pas être populaire à la manière d’Obama.

Avez-vous vu des gens qui ne se sentaient pas concernés par les élections?

M.P: Il y a eu un vote massif ce mardi 4 Novembre 2008 alors que les américains ne vont pas souvent voter. D’habitude c’est 50% des votants, là il s’agissait d’environ 66%. Ce qui était marrant, c’était de les voir voter dans les églises. Là, ce n’est pas la séparation de l’église et de l’Etat!

Valérie Marco, vous parlez d’espoir dans votre texte…L’élection d’Obama vous en a-t’elle donné pour la France?

V.M : Pendant un moment oui. Je me suis mise à y croire. Moi qui traîne toujours la patte pour aller voter, ça m’a donnée vraiment envie d’accomplir cet acte citoyen. Obama n’est pas charismatique seulement dans l’image mais aussi dans l’idéologie. Chez nous, on dit que Nicolas Sarkozy est charismatique alors que pour moi c’est une statue creuse.

Les images et les textes du livre donnent l’impression d’une certaine distance sur la société américaine. Est-ce culturel ou plutôt un constat?

M.P : Je pense que l’on a une image déformée des Etats-Unis et encore plus de New-York. Quand, on se balade dans les rues de New-York, la misère est beaucoup plus visible qu’en France. Dans notre pays, il y a une certaine base comme par exemple le RMI. Là-bas, il n’y a rien.

Avez-vous rencontré des français de New-York?

V.M: J’avais l’idée de faire un reportage sur les montpelliérains qui vivent à New-York. Un collègue m’a transmis les coordonnées d’un chef cuisinier qui lui-même m’a donnée le contact d’une traductrice française de l’ONU. En tout cas, ni l’un ni l’autre n’aimerait revenir.

Pourquoi?

V.M : Parce qu’ils s’épanouissent plus aux États-Unis. Ils construisent leur propre fortune. Il y a de la place pour tout le monde mais c’est à chacun de faire son chemin. La société américaine est paradoxale car elle est à la fois démocratique et individualiste.

Enfin, pouvez-vous nous expliquer comment a été conçu ce livre?

M.P : Quand nous sommes revenus, nous devions développer les photos. D’un point de vue technique, elles ont été faites sur une pellicule argentique et développées sur du papier baryté.
Au départ, il s’agissait seulement d’une exposition photo que j’ai faite à l’Atelier, au Rebuffy et à Pézenas. J’ai rencontré mon éditeur lors du vernissage et il m’a proposé d’en faire un livre.
Tout l’été 2009, nous avons travaillé sur les textes, Valérie a écrit celui qui se trouve vers la fin du livre. Je me suis basé sur mes légendes-photos que j’ai gonflées pour en faire des textes. Ensuite, nous avons rajouté un extrait du discours d’Obama pour chacun des textes.

La préface a été faite par Romain Huret. Comment l’avez-vous rencontré?

M.P : On a cherché un préfacier pendant deux mois. Fin Août, j’écoutais France Info dans ma voiture et je suis tombé sur une émission spéciale sur Obama dans laquelle Romain Huret intervenait. J’ai beaucoup aimé. Aussitôt arrivé à la rédaction, je lui ai envoyé un mail pour lui proposer d’être le préfacier et il a accepté. Puis, nous avons travaillé ensemble par Internet. Je vais le rencontrer pour la première fois, ce mardi 3 Novembre à l’occasion de la dédicace du livre.

Mardi 3 Novembre 2009, Michel Pieyre dédicacera son livre à 17h30.
Une rencontre animée par Romain Huret spécialiste des Etats-Unis, Maître de conférence à Lyon 2 et l’Institut d’Etudes Politiques à Paris, aura lieu à 18H30 à l’Auditorium Sauramps de l’Odyssée (en partenariat avec la Club de la Presse).

Exposition photographique du 26 Octobre au 7 Novembre 2009 dans l’auditorium de Sauramps Odyssée.

New-York: Amerrissage exceptionnel d’un A320

Jeudi 15 janvier 2009, un airbus A320 de la compagnie US Airways chute dans les eaux glacées de l’Hudson, fleuve de l’Etat de New York. A son bord 155 voyageurs. Un amerrissage qui relève de l’exploit et du miracle, tous les passagers et membres d’équipage ayant survécu.

Il est 15h26 (20h26 GTM) ce jeudi, quand le vol 1549 d’US Airways décolle de l’aéroport LaGuardia à New York, en destination de Charlotte en Caroline du Nord. Moins d’une minute après, le pilote signale «un double choc d’oiseaux» et s’apprête à réaliser un atterrissage d’urgence. Trop tard, l’appareil commence déjà à piquer vers le sol et s’abîme dans le fleuve Hudson.

Le pilote, nouveau héros de l’Amérique

Chesley Sullenberger, le pilote, a réussi à faire amerrir l’avion sans dégâts. Un témoin qui décrivait sa trajectoire a affirmé que «l’avion a effectué une descente très progressive avant de toucher le fleuve». Une maîtrise totale et un sang-froid qui font de ce pilote de 57 ans, le nouveau héros des américains. En véritable capitaine de navire, Chesley Sullenberger est sorti le dernier de l’appareil afin de s’assurer qu’il n’y avait plus personne à son bord. Le président américain Georges W. Bush a souligné les «compétences et l’héroïsme» des membres d’équipage ainsi que «le dévouement et l’abnégation» des secouristes et des volontaires. Pompiers, garde-côtes et une armada de bateaux sont très rapidement intervenus pour sortir les passagers des eaux glacées du fleuve.

« Un miracle sur l’Hudson »

D’après les autorités, au moins 78 personnes seraient blessées. Un miracle à la vue des cas précédents. Si les amerrissages sont rares et se terminent souvent en tragédie, celui-ci est le premier qui ne déplore aucune victime. D’après les experts, c’est le calme des eaux du fleuve qui a permis cette manœuvre délicate. En effet, à 250km/h, la moindre vague peut provoquer d’énormes dégâts sur la carlingue de l’appareil. Les enquêteurs supposent que la collision avec les oiseaux est à l’origine du blocage des deux réacteurs. Toutefois, le National Transportation Safety Board (NTSB), le bureau américain d’enquête sur les accidents et incidents d’aviation, ainsi que par le Bureau français d’Enquête et d’Analyse (BEA) ont été chargés de déterminer les causes du dysfonctionnement. David Paterson, le gouverneur de l’Etat de New-York, a déjà qualifié cet exploit qui a déjà fait le tour du monde de «miracle sur l’Hudson».

Noise Rock à l’aigre-douce

Quelle alchimie lie le Japon, New York, et le rock alternatif ? Après Blonde Redhead et Cibo Matto, voilà Asobi Seksu. Citrus, leur second album sorti en 2006 est enfin disponible en Europe par le biais de l’honorable One Little Shop. Ce qui en réduit considérablement le coût et les délais d’attente.

Asobi Seksu ou la mondialisation heureuse. Une japonaise qui vit à New York et qui chante au sein d’un duo qui sonne incroyablement… britannique.
Asobi Seksu : James Hanna et Yuki

Asoby Seksu propose un rock gentiment noïse. Les 12 titres de Citrus sont à peu près tous composés de la même façon: une intro bruyante, un couplet plus doux où la voix se dandine sur la basse, un refrain où les guitares reviennent, et plus loin une montée qui finit sur une explosion.

Les saturations et les fuzz, la batterie punky-pop et la basse grasse viennent relever les mélodies hyper-mélancoliques, douceâtre, comme une touche de wasabi sur un maki au concombre.

Le chant est soit en anglais, soit en japonais. Ce qui peut avoir tendance à décontenancer. Le nippon n’étant pas vraiment la langue la plus adaptée au rock. Osons le dire, c’est même parfois un peu lassant, on aimerait plus d’énergie dans le chant, ou tout du moins quelque chose de plus abrupt. Ceci ajouté au fait que les pistes se ressemblent toutes rend l’ensemble un peu indigeste passé Red Sea, septième chanson, qui pourrait tout aussi bien être le final de l’album.

C’est une fois de plus de shoegaze qu’il est question, ici et même de brit-pop. En dépit de quelques sonorités pouvant rappeler les Sonic Youth ou plus encore les Smashing Pumpkins période
Siamese Dream / Mellon Collie and the infinite sadness, l’ascendance d’Asobi Seksu est bel et bien à chercher de notre coté de l’Atlantique. On citera évidemment My Bloody Valentine, mais aussi Stereolab, les 2 premiers Radiohead, et encore Echobelly (si quelqu’un s’en souvient…).

Sans être un mauvais disque, Citrus déçoit. On sent un réel potentiel d’arrangement, de travail de texture et d’atmosphère, mais un gros manque au niveau de la composition. Le duo n’en étant qu’à son deuxième album, tous les espoirs restent en tout cas permis pour l’avenir.