« La présidentielle n’est pas bonne pour EELV mais cruciale pour nos idées »

Pas de chance pour le député EELV de l’Hérault, Jean-Louis Roumégas. Il a soutenu au premier tour de la primaire écologiste l’ancienne ministre Cécile Duflot puis Michèle Rivasi au second, battue par Yannick Jadot.

Figure locale de l’écologie politique, Jean-Louis Roumégas, 53 ans, plaide pour une candidature autonome de son parti à la présidentielle.

Compte tenu de la faible surface médiatique de Yannick Jadot, votre candidat à l’Élysée, est-ce qu’EELV fera de la figuration dans cette campagne?

Oui on sait que pour nous c’est risqué mais c’est l’élection majeure. Si vous n’êtes pas dans les débats lors d’une présidentielle, personne ne parle d’écologie. On ne peut pas y échapper si on veut parler d’écologie. Ce n’est pas nécessairement bon pour nous en tant que parti mais c’est un moment crucial pour nos idées.

Pourquoi ne pas avoir rejoint Jean-Luc Mélenchon qui propose une planification écologiste ?

La question ne s’est même pas posée car il a décidé d’y aller seul. Puis EELV doit tenir une ligne d’autonomie. Faire exister un parti écologiste c’est indispensable même si l’élection présidentielle nous est défavorable. On fait traditionnellement des scores plus élevés aux régionales.

Comment avez-vous vécu cette primaire sur un plan personnel ?

La démocratie a parlé, ma candidate Michèle Rivasi s’est exprimée à ce sujet. Comme elle, je soutiendrai et je ferai campagne pour Yannick Jadot. La primaire a été constructive. Elle a donné lieu à des moments de travail et d’échange.

La famille écologiste totalement dispersée aujourd’hui peut-elle se recomposer ?

Ça va être difficile. EELV est ouvert à tous. Après il y a des choses qui sont difficiles à vivre. Pour certains, la démission d’Emmanuelle Cosse pour entrer au gouvernement a été vécue comme une trahison. Elle avait bien caché son jeu et a trompé les gens. C’est un problème de déontologie et de morale grave. Les autres partants, François De Rugy et Jean-Vincent Placé, ont annoncé la couleur : ils ont fait un choix stratégique qui est celui de rejoindre le PS. Sincèrement je pense qu’ils ont échoué à faire prendre un virage écologiste au gouvernement. Je pense qu’il faut un pôle écologiste autonome, capable de passer des accords, mais à condition de les respecter.

Serez-vous candidat aux prochaines législatives et êtes-vous favorable à un accord de gouvernement avec le PS ?

Oui je me représente en 2017. Au niveau national, il n’y a pas d’accord gouvernemental mais au niveau local, on peut au moins s’entendre dans les endroits difficiles, pour éviter que le Front National passe. Il faut travailler pour éviter une multiplication des candidatures de gauche.

L’entrée en primaire

Les élections primaires ont traversé l’Atlantique pour s’installer en France. Pour la présidentielle de 2017, trois grands partis – Europe Écologie Les Verts, Les Républicains et le Parti socialiste – ont décidé d’investir leur champion grâce à ce mode de désignation. Effet de mode ou vrai renouveau démocratique ?

Les primaires sont partout : des débats retransmis à la télévision de manière plus ou moins confidentielle aux interrogations sur la pertinence même de cet exercice. Car cette fois, trois formations politiques et non des moindres (EELV, LR et le PS) ont choisi de se plier à ce vote controversé pour choisir leur candidat à l’Élysée. Bel et bien entré de plain-pied dans l’agenda politique, ce type de scrutin suscite pourtant des interrogations et des polémiques. Il est pour certains un vrai renouveau démocratique et pour d’autres un déni de démocratie.

Selon l’Institut Montaigne, un think-tank qui a lancé une réflexion sur les primaires, pilotée par le politologue Olivier Duhamel, « elles sont une avancée démocratique » majeure. À condition de répondre à quatre critères : honnêteté, pluralité, équité et délibération. Pour les chercheurs de l’Institut Montaigne, les primaires sont « un grand forum » et un lieu de débats, où les candidats peuvent proposer leur programme en « s’éloignant du socle commun des partis ». Autre avantage selon eux, elles permettent aux citoyens de s’exprimer davantage en désignant en amont leur champion à la présidentielle. Un candidat, qui, au final, porterait donc mieux leurs idées et leurs valeurs.

À l’inverse de ce « renouveau démocratique » supposé, Claude Patriat, professeur de science politique à l’université de Dijon, pourfend cet outil. À l’entendre, il permet en substance à la classe politique de jouer le statu quo. Il va jusqu’à évoquer un déni de démocratie. La raison ? Ce système provient des États-Unis (un régime présidentiel, où le président est aussi chef de gouvernement) et serait inadapté aux institutions françaises. Il estime par ailleurs qu’en raison du poids politique actuel du Front National, les autres partis sont en réalité simplement réduits à choisir celui ou celle qui lui résistera mieux au second tour.

Les primaires, une réponse à la vie politique actuelle

L’histoire des primaires en France est encore très récente. En 1995, le Parti socialiste est le premier à se lancer dans l’aventure. Alors en crise de leadership, les dirigeants du parti font un choix innovant : confier à leurs adhérents la désignation de leur candidat à la présidentielle. Ils renouvellent l’expérience en 2007 avec la désignation de Ségolène Royal. En 2011, c’est au tour d’EELV d’adhérer à ce mode de désignation. À la même époque, le PS décide d’ouvrir sa primaire à une plus large base d’électeurs : tous les citoyens inscrits sur les listes électorales se reconnaissant dans les valeurs de la gauche et de la République peuvent y participer. Bienvenue dans l’ère des primaires ouvertes… Même si la droite républicaine n’y succombe pas encore.

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Outre la désignation du candidat, la primaire est aussi une réponse au phénomène toujours plus fort de la défiance politique. Selon le CEVIPOF (Centre d’études et de recherches de la vie politique française), 88% des français ne font pas confiance aux partis politiques. En tentant de les mobiliser à l’avance, les formations souhaitent redonner un pouvoir de décision aux citoyens. Il s’agit aussi pour elles de faire émerger un champion capable de mieux résister à l’éparpillement des voix au premier tour de la présidentielle. En raison de la montée du Front National, annoncé systématiquement au second tour par les sondages, gauche et droite espèrent garantir leur présence face à la formation lepéniste.

Le parti avant la primaire

Pour autant les vieux réflexes ont la vie dure. En janvier 2016 un appel est lancé dans Libération pour l’organisation d’une primaire des gauches et des écologistes appelée « Notre Primaire ». À travers un « manifeste » et une pétition, les initiateurs du projet (dont Daniel Cohn-Bendit, ancien eurodéputé écologiste, Yannick Jadot, vainqueur de la primaire de l’écologie et Thomas Piketty, économiste) veulent ouvrir le débat aux citoyens mais surtout éviter la dispersion de la gauche qui a conduit à l’élimination de Lionel Jospin du second tour de la présidentielle, le 21 avril 2002. Mais en dépit d’une forte mobilisation et adhésion « du peuple de gauche », atteignant plus de 100 000 signataires, « Notre Primaire » ne sera pas. Dans un entretien au Monde, Daniel Cohn-Bendit prédit dès avril 2016 l’échec de cette démarche. D’abord parce que Jean-Luc Mélenchon a décidé de ne pas y participer. Ensuite, en raison du cas Hollande. Le président de la République sortant a discrètement demandé au Parti socialiste de torpiller cette initiative afin de lui ménager le scénario le plus favorable pour une éventuelle candidature. Le 26 mai, les initiateurs de « Notre Primaire » actent dans un communiqué la fin du projet. Quelques comités locaux survivent au coup d’arrêt même s’ils restent minoritaires.

Les logiques internes des partis et la défense de leurs intérêts ont rendu l’exercice impossible. Le Parti socialiste et les écologistes, chacun de leur côté, décident d’organiser leur propre primaire. Mais pour la première fois de leur histoire, les principaux partis d’obédience centriste, libérale et gaulliste avalisent ce mode de désignation. Une vraie révolution culturelle pour eux. Et peut-être aussi le moyen de surmonter des divisions et une crise de légitimité nées de l’échec de Nicolas Sarkozy en 2012.

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L’éventail des primaires

Même si chacune des primaires visent le même objectif – désigner son candidat – elles obéissent à des règles spécifiques. Haut Courant vous offre le mode d’emploi et le jeu des différences entre les scrutins du Parti socialiste, d’Europe Écologie Les Verts, et de Les Républicains.

La Belle Alliance populaire

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Pour élargir leur base électorale, les socialistes ont créé une sorte de conglomérat intitulée « La Belle Alliance populaire ». Elle propose aux socialistes, aux radicaux de gauche et plus largement à tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de la gauche, de participer au vote. Mais en réalité, c’est l’éventuelle candidature de Français Hollande qui maintient cette primaire dans le brouillard. « Il passera par la primaire s’il le souhaite » a expliqué Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS sur France Info. A ce jour, cinq candidats, dont Arnaud Montebourg, se sont déclarés. Tous sont suspendus à la décision du chef de l’État qui interviendra en décembre. Les socialistes auront à cette date l’avantage de connaître leur adversaire désigné par les électeurs de droite.

La primaire de l’écologie

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Le vainqueur de la primaire de l’écologie a été désigné. Yannick Jadot sera le candidat écologiste à la présidentielle de 2017. Le député européen remporte le suffrage avec 54.25% des voix, contre 40.75% pour Michèle Rivasi, sa concurrente.
Présente au siège d’EELV lors des résultats, Cécile Duflot ne s’est pas exprimée. Donnée favorite, l’ancienne ministre de l’écologie n’est arrivée qu’en troisième position lors du premier scrutin, créant la surprise.
Pragmatique, Yannick Jadot ne croit pourtant pas à l’investiture d’un écologiste à l’Élysée en 2017. Il l’avait déclaré sur BFMTV lors du deuxième débat des écologistes. L’enjeu principal pour Europe Écologie Les Verts est alors de peser sur les législatives qui suivront les présidentielles. L’objectif est d’obtenir des représentants au Parlement.

La primaire de la droite et du centre

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Entre temps, le parti a changé de nom et Nicolas Sarkozy a fait son retour à sa présidence. Il en a démissionné pour se lancer dans la bataille « primaire », mais peine à dépasser (dans les sondages) son principal challenger Alain Juppé. Pour le parti de droite, ce scrutin est fondamental puisque le vainqueur a de fortes chances d’être le prochain Président de la République.
Les sept candidats s’affrontent sur leur programme lors de trois « grands oraux » télévisés, réglés au millimètre par leurs conseillers. Des moments cruciaux pour les candidats de la droite. Le premier débat, diffusé sur TF1 le 13 octobre, est suivi d’un deuxième le 3 novembre sur BFMTV et I-Télé, et d’un dernier sur France Télévisions le 17 novembre.

Vote à l’UMP : motivation et engorgement

« Fallait pas rater ce jour-là ! » s’exclame une militante. Tel était le mot d’ordre des membres de l’UMP, appelés aux urnes pour élire leur nouveau président, le 18 novembre. Tirés à quatre épingles, ils sont venus en couple, en famille ou entre amis en ce dimanche hautement symbolique.

Au 8, avenue d’Assas à Montpellier, la fédération UMP n’a jamais été aussi visible. Devant l’immeuble classé, divers groupes discutent. À 20 mètres, un car stationne. La file d’attente pour voter déborde sur la chaussée, tandis que Raymond Couderc, secrétaire départemental de l’UMP, s’extirpe de la fédération. Il s’apprête à rejoindre sa voiture pour faire le tour des bureaux de vote héraultais. Avant de tourner les talons, il déclare « Il faut un général à la tête des troupes. » Arnaud Julien, président de la Fédération UMP de l’Hérault, le raccompagne. Entretenant son électorat, il serre au passage la main des militants et ajoute un petit mot à chacun. Très vite, il est rappelé à l’intérieur. « Je dois aller faire la police », ironise-t-il.

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La file des votants s’étend jusqu’à l’extérieur. Crédits C.P.

En effet, les militants, tous d’un certain âge, s’impatientent. « Y a du monde, c’est la merde » s’insurge une vieille dame en sortant. Selon Arnaud Julien, il y avait déjà la queue à 9h. De l’extérieur à l’intérieur du bureau, ils sont une quarantaine à attendre leur tour. Une fois entrés dans le local, ils doivent atteindre l’un des deux isoloirs verts au fond de la salle. Enfin, ils se faufilent pour glisser le précieux bulletin dans l’urne. Sous une chaleur étouffante, les militants font un dernier effort pour s’extraire de l’immeuble et attraper une grande bouffée d’air frais. Ce véritable parcours du combattant se fait sous l’œil de Charles de Gaulle, Jacques Chirac, Valéry Giscard d’Estaing et de Nicolas Sarkozy, bienveillants sous leur cadre de verre.

Dans un coin, les discussions sont animées. Un groupe de trois personnes s’est trompé de bureau de vote. Un jeune militant appartenant à l’organisation leur explique qu’ils doivent aller voter à la Grande Motte. Puis il ajoute, « Vous pouvez vous y rendre ? Est-ce que vous pourriez prendre des procurations pour Copé ? Si vous votez pour Copé bien entendu. » L’organisation du scrutin laisse à désirer…

Une réelle motivation pour voter

Si l’attente est pesante, les militants sont imperturbables. Ce vote est très important à leurs yeux. Jean, une cigarette entre les lèvres et la verve avare, admet « Ce vote est primordial, j’espère que ça va changer quelque chose. » Jean-Marc, militant depuis 1958, est venu voter avec sa femme. « Le vote par les membres, c’est très important, ça fait partie de la démocratie. C’est normal qu’il n’y ait pas de structure supérieure pour décider qui va être candidat. Nous sommes à la base, on travaille sur le terrain tous les jours. C’est normal qu’on nous demande de désigner nos représentants. » C’est la première fois que les militants sont appelés aux urnes et ils prennent leur rôle très à cœur.

À l’issue de cette journée, les militants auront un président. « Avoir un chef, ça fera une vraie opposition au pouvoir », assure Nadine, mère de famille et encartée depuis 4 ans. Jacqueline, militante de la première heure, ajoute avec tonus : « On est dans un mouvement où on aime bien les gens qui bougent, qui sont remplis d’énergie. Un homme qui sera le meilleur président pour la France pour l’avenir. Il faut espérer que le meilleur gagne, mais j’vous dirai pas pour qui j’ai voté ! » Même si les militants sont très attachés au secret du scrutin, on comprend à demi-mots que leurs voix iront à Jean-François Copé.

Une affaire DSK made in US?

Le candidat à la primaire républicaine Herman Cain est accusé par quatre femmes d’agression sexuelle. Des faits qui auraient eu lieu au milieu des années 1990 et qui ne sont pas sans rappeler l’affaire du Sofitel.

« Tu veux un job, non ? »

Sharon Bialek a provoqué début novembre un véritable raz-de-marée dans la très puritaine Amérique. Elle est la quatrième femme à accuser Herman Cain d’agression sexuelle mais elle est la première à le faire publiquement devant un parterre de journalistes.
Epaulée par son avocate Gloria Allred, grande spécialiste des affaires médiatiques, Sharon Bialek revient en direct sur CNN sur le déroulement présumé des faits.
En 1997, la jeune femme se fait licencier de l’Association des Restaurateurs dont Cain est le dirigeant. Sur les conseils de son petit ami de l’époque, elle contacte l’actuel candidat à l’investiture républicaine pour lui demander de l’aide. Celui-ci accepte et lui donne rendez-vous à Washington. Après leur dîner dans un restaurant italien de la ville, Cain la raccompagne en voiture à son hôtel. C’est à ce moment là que selon les dires de son accusatrice, il en profite pour « glisser une main sous [sa] jupe et remonter jusqu’aux parties génitales » avant d’empoigner sa tête pour la rapprocher de son sexe. « Je lui ai demandé d’arrêter et il a arrêté » précise-t-elle.

Un arrangement à l’amiable

Les trois autres femmes qui accusent Herman Cain souhaitent rester anonymes. Mais d’après le journal Politico, un accord à l’amiable a été conclu entre deux d’entre elles et l’Association des Restaurateurs. L’intéressé a d’abord nié les faits avant d’admettre qu’il y avait bel et bien eu un « arrangement ». Il a toutefois ajouté qu’ « en quarante ans de carrière, il n’y a eu qu’une seule plainte pour harcèlement sexuel. Une seule ». C’est déjà beaucoup et il risque d’y en avoir d’autres puisque la troisième femme, elle aussi employée de l’Association des Restaurateurs, envisage de porter plainte contre son patron.

La théorie du complot

«Il est évident que quelqu’un a encouragé ces personnes alors que je me débrouille si bien dans cette campagne pour l’investiture républicaine», se défend le candidat. Il faut dire qu’à la surprise générale, il était en tête de tous les sondages depuis quelques semaines. Le coupable tout désigné ? Rick Perry un concurrent ultra-conservateur qui pourrait lui voler la première place des primaires républicaines et qui aurait manigancé toute cette affaire pour le faire tomber.
Les Etats-Unis sont un pays où l’on ne pardonne guère les affaires de mœurs. Herman Cain pourrait donc voir sa jeune carrière politique stoppée net. Depuis la révélation de l’affaire, il ne cesse de baisser dans les sondages même si plus de 60% des sympathisants républicains jugent les accusations d’harcèlement sexuel peu crédibles. De là à ce qu’il doive renoncer aux primaires, comme d’autres en leur temps, il n’y a cependant qu’un pas…

François Hollande remporte la bataille du web

Si la vérité des urnes a permis à François Hollande de s’affirmer comme large vainqueur (56,6%), la semaine précédant le second tour des primaires socialistes a donné lieu à une bataille d’une grande intensité sur les réseaux sociaux, notamment Twitter.

Campagne héraultaise d’un candidat socialiste

Les 24 et 25 janvier 2011, Arnaud Montebourg était en déplacement dans l’Hérault. Venu défendre sa candidature aux primaires socialistes de 2011, le président du conseil général de Saône-et-Loire était également en quête de soutiens.

Rencontre avec les élus de gauche, les militants socialistes, conférence devant les étudiants de l’Université Montpellier 1 ou bien visite d’une pépinière d’entreprises à Lunel, l’avocat de formation a accompli un marathon, véritable plaidoyer pour son rêve présidentiel.

HautCourant a suivi de près cette campagne héraultaise et vous présente son reportage.


Arnaud Montebourg en campagne dans l'Hérault.
envoyé par masterjournalisme08. – L'info internationale vidéo.

Montebourg investit l’aile gauche du PS

En déplacement lundi 24 et mardi 25 janvier dans l’Hérault, le député de Saône-et-Loire candidat déclaré aux primaires du PS en vue de la présidentielle 2012, est venu chercher le soutien des militants et des élus locaux. Sur invitation du département de Science Politique, il a présenté son nouveau livre à l’Université Montpellier I.

Haut Courant sur Radio Campus: les primaires socialistes

Cette semaine, la venue d’Arnaud Montebourg à Montpellier donne l’excuse parfaite pour parler des primaires socialistes. Comment se dérouleront-elles ? Qui se présentera ? Qui pourra voter ? Vous trouverez les réponses dans le podcast.

Au sommaire cette semaine

  Hugo Jolion-David explique comment vont se dérouler ces primaires socialistes.

 Damien Fournier présente un reportage sur la venue d’Arnaud Montebourg dans l’Hérault.

 Claire Peyrard fait le résumé d’une polémique née d’un article dans Direct Montpellier Plus.

 Lucie Delorme se met dans la peau d’un sympathisant allant voter, le 9 octobre prochain, pour les primaires.

Haut Courant sur RCM