Magnus Reuterdahl : « En Suède, une consommation éthique du vin se développe »

Le Suédois Magnus Reuterdahl est archéologue et blogger. Il écrit en ce moment pour un des plus gros magazines scandinaves sur le vin : Dinvinguide.se. Selon lui, la consommation de vin devient de plus en plus « éthique » en Suède, et les vins bio français présents à Millésime Bio ont les atouts pour profiter du mouvement. Interview.

Comment en êtes-vous arrivé à écrire sur le vin ?

J’ai commencé à écrire il y a une dizaine d’années et je suis aujourd’hui rédacteur pour un des plus importants magazines scandinaves sur le vin : Dinvinguide.se. J’ai participé il y a quelques années à la création de la communauté #winelover, qui compte aujourd’hui environ 20 000 membres. La révolution des réseaux sociaux a été mon ticket d’entrée dans le monde du vin, pour avoir des contacts, voyager et apprendre. Le vin est un élément parfait pour comprendre une culture, une région. La nourriture, l’histoire, les gens : tout cela explique pourquoi un vin est bon.

Selon une récente étude, les Suédois seraient les plus gros consommateurs européens de vins bio. Est-ce que vous pensez que cela correspond à la réalité ?

Oui c’est le cas. Je pense qu’on surfe sur la tendance bio du moment. Les consommateurs regardent de quelle manière le vin est produit. Une consommation éthique se développe et de plus en plus de Suédois pensent écologie, bio, commerce équitable.

Durant une conférence sur la Suède en marge de Millésime Bio, il a été démontré une augmentation significative de la consommation de vins bio dans les grandes villes suédoises. Qu’en pensez-vous ?

Je ne dirais pas seulement dans les grandes villes mais un peu partout en Suède. Comme beaucoup de tendances, ça commence dans les grandes villes avant de s’étendre. Même si je ne suis pas un grand fan du monopole d’État qui existe en Suède, cela a l’avantage de mettre tous les vins sur les mêmes étagères et parmi eux, beaucoup sont bio. Parallèlement, de nombreux journalistes, bloggers et écrivains ont contribué à la notoriété de ces vins en écrivant à leur sujet, en plus de cette tendance à consommer sain, local et durable.

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Selon vous, les consommateurs sont-ils prêts à payer plus pour boire du vin bio ?

Oui et non. Si vous prenez un consommateur lambda, il pourrait choisir un vin bio si le prix est situé dans sa fourchette d’achat, disons entre 5 et 9 euros. Là encore, parmi les vins les moins chers du catalogue du monopole d’État, beaucoup sont bio. Cela a contribué à une augmentation des ventes. Si l’on regarde du côté agroalimentaire, les consommateurs paieront plus pour certains produits (œufs, légumes, lait…). Si c’est présenté de la bonne manière, ils achèteront le produit même si le prix est plus élevé, aussi longtemps que ce produit sera dans leur fourchette d’achat. Mais cette dernière ne dépassera probablement pas les 5-9 à 10-15 euros.

S’il y a en effet une augmentation de la consommation de vin bio en Suède, pensez-vous que les vins français ont une chance face aux vins italiens ?

Oui je le pense. Mais à mon avis, les viticulteurs français doivent faire des efforts de communication afin que les consommateurs puissent relier le vin à la région de production. La France est un pays qui a de nombreux avantages : de bons raisins, des régions entières couvertes de vignes et une histoire. Cependant les nouveaux consommateurs, comme en Suède ou même aux États-Unis, ne le savent pas nécessairement. Ils doivent être ciblés. Il y a ici ce que j’appelle une « génération perdue », surtout chez les hommes entre 20 et 35 ans. Il y a quelques années, le vin était cette « boisson d’adulte » qu’il était courant de consommer. Aujourd’hui, il y a une grande compétition avec les bières, le whisky, le gin…. La question est de savoir si cette génération-là va se mettre à boire du vin ou pas. Vous ne pouvez pas vous asseoir et espérer que quelqu’un vous trouve, espérer que votre héritage vous apporte de nouveaux clients. Vous devez vous lever et vous montrer. Le vin bio est un des moyens de le faire.

Finalement, les viticulteurs qui parviennent à exporter efficacement leurs vins sont ceux qui travaillent ensemble pour renforcer l’image d’une région. Ceux qui promeuvent même d’autres vins que le leur pour être plus visibles.

Vins bio en Suède : un coeur à prendre

Selon une récente étude organisée par SudVinBio, les Suédois seraient parmi les plus importants consommateurs de vin bio en Europe. Une place à prendre pour les vins bio français qui bénéficient d’une image de qualité. Seul bémol : l’importation de vin en Suède est régulée par le monopole d’État.

« Le contexte économique est favorable : la Suède, c’est 9,8 millions d’habitants, une croissance de 2,6 % par an, et une consommation soutenue ». Les mots de Cécilia Ekfeldt, conseillère export pour Business France en Suède, raisonnent dans la salle de conférence du Millésime Bio. « Mais attention, c’est surtout dans les grandes villes et dans la capitale qu’il y a des débouchés », souligne-t-elle. Dans ce pays scandinave coincé entre la Norvège et la Finlande, la récente étude commandée par SudVinBio montre que les Suédois, plus que les autres, se soucient de l’environnement et de la qualité de leur vin. Mode de vie scandinave oblige.

Pourtant, nombreux sont ceux qui viennent nuancer le tableau dressé par l’association qui organise Millesime Bio. Fabien Lainé, blogger et journaliste, a travaillé en tant que chef sommelier dans un hôtel en Norvège durant une dizaine d’année. Il connaît bien le mode de vie et les habitudes de consommation dans ces régions glacées du nord de l’Europe : « À Stockholm, la capitale suédoise, les bars à vin sont nombreux. Mais en dehors de la ville, le bio se fait plus rare », précise-t-il d’un ton désabusé. Les Suédois, grands amateurs de vins bio ? « Oui et non. Il y a les études et la pratique : la plupart des ventes aux consommateurs sont des Bag-in-Box. La consommation de vin bio se concentre dans la capitale et les grandes villes universitaires. Finalement, beaucoup de gens se fichent de consommer du bio ou pas », argumente-t-il.

À Stockholm, les restaurants et les bars à vin proposent du vin bio au verre : entre 110 et 195 couronnes suédoises, c’est-à-dire entre 12 et 22 € le verre. Extrêmement cher pour un Européen du sud, un peu moins pour des Suédois au niveau de vie élevé. Pour un Bag-in-Box, il faut compter une quarantaine d’euros minimum. Qui plus est, le Bib représente 52 % de la consommation de vin bio, et 78 % des 20-30 ans le préfère à la bouteille. « Les débouchés sont nombreux dans les grandes villes », confirme Cecilia Ekfeldt.

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Le contexte particulier du monopole d’État

« Systembolaget ». C’est le nom de la société qui détient le monopole d’État Suédois concernant les boissons alcoolisées de plus de 3,5 %. Cette société détient 90 % du marché en Suède et dispose de plus d’une centaine de points de vente à travers le pays. Concrètement, les consommateurs ne peuvent pas acheter de l’alcool en supermarché, ils doivent se rendre dans les magasins de la société qui détient le monopole. L’offre est vaste : ils proposent plus de 1 700 vins du monde entier. Leur objectif est que les vins bio représentent 10 % des importations d’ici à 2020.

Ainsi, Systembolaget établit chaque année un plan pour introduire de nouveaux produits. Chaque mois, des appels d’offre sont diffusés auprès des importateurs Suédois. Ces derniers traitent ensuite avec les exportateurs étrangers avant de décider des produits qu’ils souhaitent importer. Après une première sélection, un tiers des d’entre eux sont sélectionnés pour une dégustation à l’aveugle. Le meilleur est choisi et lancé sur le marché six mois plus tard.

Cela peut paraître effrayant selon Fabien Lainé : « Le marché Suédois est plus ouvert, plus flexible que d’autres marchés similaires, comme le marché Norvégien par exemple. Il y a moins de paperasse même s’il y a un monopole d’État ».

Une place à prendre pour les vins bio français

En Scandinavie, l’image de la France est liée au romantisme, à l’art de vivre et au raffinement. En somme, une référence. L’Hexagone est d’ailleurs la quatrième destination des touristes Suédois et une partie privilégie l’œnotourisme. La notoriété des vins français est donc importante. Environ 13 % du vin importé par le monopole Suédois est Français. Mais c’est l’Italie qui domine, avec une part de marché de 27 %. Selon Elisabeth Engelsen Ellqvist, cadre chez Provinum, une entreprise d’importation européenne de vin, « les temps sont propices pour la France car elle peut se positionner sur le marché Suédois. Il y a un potentiel important pour le vin bio français ». Selon la revue du secteur « Allt om vin » couronnant les meilleurs vins de l’année sur le marché, la France décroche 19 médailles contre 8 pour l’Italie. Selon Fabien Lainé, « les débouchés pour les vins bio français en Suède sont nombreux. Mais tout dépend des appellations et de leur notoriété. Lorsque l’on est un petit domaine, il faut participer aux appels d’offre du Systembolaget ».
De quoi se faire une place au frais dans cette contrée nordique.

Concerts : le marché européen n’a plus la cote

Chargés d’organiser les tournées, les managers de groupes américains font face à la crise de la zone euro et préfèrent se concentrer sur des marchés lucratifs tels l’Australie, l’Asie ou l’Amérique latine, plutôt que de prendre un risque en Europe.

Quel est le point commun entre Metallica, les Red Hot Chili Peppers et Bruce Springsteen ? Ils sont américains, et veulent se faire payer en dollars. La crise affaiblit considérablement la monnaie européenne, malgré les efforts du duo franco-allemand. L’organisation d’une tournée en Europe devient par conséquent de plus en plus risqué pour les managers en termes de rentabilité.

Prévue en 2013, la tournée européenne de Metallica a été avancée en 2012 pour éviter d’être embourbée dans les problèmes économiques de l’Europe. « Vous devez vous demander quel est le meilleur moment de faire quoi, quand et où » explique Cliff Burnstein, manager du groupe, dans le Wall Street Journal. Le déclin de l’euro rend difficile, pour les pays utilisant cette monnaie, de payer les frais demandés.

L’économie du rock’n’roll américain

Depuis le début de la crise en 2008, les managers prennent donc soin de bien regarder des détails relatifs à l’économie, tels les taux de change ou les tendances économiques, avant de conclure un contrat avec des promoteurs de concert.

« Un dollar faible est la meilleure chose pour le rock’n’roll américain » observe William Zysblat, fondateur de RZO Productions qui a géré des tournées de U2, David Bowie, The Police ou les Rolling Stones. Sachant que 75% des revenus des groupes tel que Metallica proviennent des tournées à l’étranger, l’enjeu est crucial. « Dans les prochaines années, le dollar sera plus fort et l’euro plus faible, prévoit M. Burnstein. Je veux profiter de cela en jouant plus de concerts européens maintenant, parce qu’ils seront plus rentables pour nous ».

Le vieux continent connaît une inflation du prix des places de concert. « A cause des taux de change, les prix en Europe sont beaucoup plus élevés, et ce n’est pas une situation soutenable » explique Cliff Burnstein. Pour éviter de faire des tournées à perte, il existe deux solutions. La première est une augmentation pure et simple du prix des billets permettant ainsi de compenser d’éventuelles pertes liées à la monnaie. La seconde est de choisir si le groupe sera payé en dollar, en euro ou en une combinaison des deux, tout en se réservant la possibilité de bloquer les transactions au taux préférentiel.

« On est un produit d’exportation américain au même titre que Coca-Cola » Cliff Burnstein, manager de Metallica

Comme l’Europe ne représente plus un terrain propice, les groupes vont voir ailleurs. « On est un produit d’exportation américain au même titre que Coca-Cola. On va sur les meilleurs marchés » reconnaît le manager de Metallica. En 2013, les groupes de heavy metal dont il s’occupe iront enthousiasmer les foules d’Asie du Sud-Est, d’Amérique latine et d’Australie. Mais pas en Afrique, faute d’infrastructures et de potentiel de rentabilité.

Ayant déjà attiré, entre autres, les Red Hot Chili Peppers (en Amérique du Sud), ou Bob Dylan (en Asie), ces marchés sont donc des nouvelles terres d’accueil pour musiciens prudents.

Serbie: Une page qui se tourne ?

Un pas vers l’Europe il y a deux semaines et un bras tendu vers la Croatie hier, la Serbie paraît désireuse de changement. Ce pays, anciennement rattaché à la Yougoslavie, a été ravagé par la guerre. Partagé entre un lourd passé et un avenir encourageant, il semble aujourd’hui vouloir se débarrasser de ses vieux démons.

Les Boutographies mettent à l’honneur les jeunes photographes européens

Du 8 au 23 mai, les Boutographies s’exposeront à Montpellier pour la dixième fois. A travers la ville, différentes manifestations mettront à l’honneur une photographie dans tous ses états. Du Carré Sainte Anne au Pavillon Populaire en passant par la galerie A la Barak, autant de lieux qui présenteront les travaux de jeunes auteurs émergents.

Que les amoureux de la photographie se réjouissent : elle a encore de beaux jours devant elle à Montpellier. Après un hiver riche en émotions photographiques : l’exposition à plusieurs facettes de Raymond Depardon, celle des photojournalistes régionaux, celle des 20 ans du fond photographique de Montpellier où se côtoient Willy Ronis, Sebastiao Salgado, Bettina Rheims, Bernard Faucon ou encore la très grande Sabine Weiss, le printemps s’annonce radieux.

Le festival des Boutographies fête ses dix ans. Et la programmation prévue est à la hauteur de l’évènement. La vocation d’une telle manifestation ? Faire connaître et donner une chance à de jeunes photographes européens de présenter leurs travaux. Ces auteurs émergents viennent d’Italie, de Belgique, d’Hollande, de Suède, riches de leurs univers pluriels.

Le Pavillon Populaire, devenu un «écrin architectural dédié à la photographie», accueillera des démarches photographiques personnelles, introspectives, au cœur de l’intime. L’italienne Anna Di Prospero et le français Benjamin Schmuck, malgré leur jeune âge, la vingtaine à peine, font preuve d’une grande maturité, mettant à nu leur intériorité.

Autre lieu, autre approche. Au Carré Sainte Anne, une photographie plus politique et sociale se dévoilera aux yeux du public. Le lieu, en effet, se prête mieux à des tirages aux formats plus volumineux tels ceux de Bruno Arbesu. Le photographe français s’est intéressé à la scénographie et au côté marketing des meetings électoraux. Il a suivi chaque parti politique en France, en Allemagne et en Espagne. Iorgis Matyassy a photographié encore et encore les coursiers à vélo de Londres, profession précaire mais emprunte d’une grande liberté. Il s’est dit fasciné par cette «figure éphémère de la jungle urbaine». Autre figure de la jungle urbaine : ces jeunes femmes issues de l’immigration vivant dans les banlieues. L’hollandaise Ilse Frech a dressé le portrait de ces femmes à la fois modernes et attachées à leurs traditions et à leurs origines. La photographe a souhaité aller au delà des clichés.

A côté de ces deux principaux lieux d’exposition, les Boutographies sèment ci-et-là les germes d’une photographie européenne. Outre la rétrospective qui donnera à voir, sur l’Esplanade Charles de Gaulle, les plus importants clichés de cette dernière décennie, des galeries ont lié partenariat avec les Boutographes : l’Espace Transit ou la galerie A la Barak. Les Boutographies comptent aussi de nombreuses manifestations : séminaires, lectures de portfolios, projections au Musée Fabre et ailleurs, … L’objectif étant de faire connaître une photographie de qualité à tous. L’esprit du festival étant de «faire gratis et libre», souligne Peter Vass, le président des Boutographies. Même si ce dernier ajoute : «les Boutographies, c’est l’affaire des amoureux de la photo».

Pour connaître dans les détails la programmation, le site des Boutographies est accessible ici.

Du Mur de la honte à la liberté

1989-2009, voilà 20 ans que le Mur de Berlin est tombé. Un souvenir marquant que les Berlinois vont commémorer avec liesse ces prochains jours. Hautcourant.com se rend sur place pour couvrir l’évènement et mieux comprendre ce tournant de l’Histoire. Dès dimanche, retrouvez notre dossier spécial anniversaire de la chute du Mur.

L’UE tisse sa légitimité sur la toile

L’échéance du renouvellement parlementaire des 4 et 7 juin 2009 mène l’Union Européenne dans une véritable campagne de séduction. Méconnue, sans intérêt, éloignée, le constat en ce qui concerne la bannière aux 12 étoiles ne change pas. Un comble pour les Européens, qui sont toujours plus nombreux et toujours plus dépendants des processus engagés à Bruxelles. Tour d’horizon des moyens d’attraction mis en place par les institutions.

Un contexte difficile

Bien que ces élections soient attendues, elles ne sont pas sans susciter quelques inquiétudes. La fin de l’année 2008 s’est avérée difficile et désespérante pour l’avenir. L’Europe le sait, elle n’échappera pas à la crise et ses effets. Sur ce point, les chiffres parlent d’eux mêmes. Le 19 janvier dernier, l’Union Européenne anticipe une baisse de 1,9 % de sa croissance. Conséquence directe, 51% des Français placent en pôle position de leurs préoccupations la croissance économique. Plus que jamais, Bruxelles doit convaincre!
Pour une large majorité de ses habitants, l’Europe n’existe toujours pas comme un ensemble à part entière, et les institutions l’ont bien compris. Pour faire face au déficit de confiance et au désintérêt vis à vis des questions européennes, la Commission a lancé depuis fin 2008, de nouvelles initiatives qui visent à informer, intéresser et convaincre ses citoyens. C’est désormais sur le web qu’une Europe plus proche, plus moderne et plus attirante compte bien gagner sa légitimité.

« Yes we can »

Jusqu’alors, les sites institutionnels(« Europa », « touteleurope ») se contentaient de mettre en ligne les informations brutes et la consultation citoyenne ne restait qu’une part négligeable de leur activité. La campagne victorieuse de Barack Obama l’a aujourd’hui affirmé comme une composante indispensable de la communication politique. Une leçon que les institutions européennes semblent avoir tirée et qu’ils souhaitent mettre à profit. Que vous soyez jeunes, actifs, élus ou retraités, l’Europe se décline pour vous…

« L’unité dans la diversité », à l’européenne sur un site 100 % jeune, c’est désormais possible!
En décembre 2008, l’UE branche la jeunesse en lançant un site destiné aux 15-25 ans: « Les euronautes ». Au programme : la possibilité pour les jeunes Européens de pouvoir s’informer sur les institutions et leurs actions. Un site cosmopolite qui s’illustre à travers portraits, vidéos ou discussions « Erasmus ».
L’Europe mise sur les plus jeunes de ses concitoyens pour mettre en évidence ses ambitions. La Commission s’est ainsi lancée dans la création de spots publicitaires. Pour héberger des vidéos « funs » et instructives, la chaîne en ligne Eutube a même été crée. Exemple en image avec cette vidéo intitulée « Chemical party », réalisé il y a quelques mois, en soutien aux chercheurs.

Mis en place dans la même période « Place d’Europe » s’inscrit comme étant « le rendez vous européen des élus locaux ». Un site d’échange pour tout savoir sur les modalités de création et de financement de projets européens. L’occasion également de partager ses expériences. Même si le lien avec les élections n’y est pas directement exprimé, l’attraction que provoque ces créations europhiles reste bénéfique.

Le 3 décembre 2008, la commission est encore allée plus loin en proposant les consultations européennes 2009. En permettant aux citoyens de prendre part par le biais de sites nationaux à un débat sur l’avenir paneuropéen, l’Europe met en avant son désir de collaboration et de discussion. En France, le futur européen s’articule autour d’une question « Que peut faire l’Union européenne pour améliorer notre avenir économique et social dans à l’heure de la mondialisation ? Chacun peut désormais apporter ses recommandations sur « touteleurope.fr ».

La dernière création européenne s’appelle « Europe Hebdo » et concerne plus précisément les élections de juin prochain. Ce blog collectif crée le 22 janvier dernier et géré par Elie Barnavi a pour fonction d’activer les réflexions et multiplier les débats. Chaque semaine, un billet rédigé par ce spécialiste de l’Europe laisse sa place à un intervenant connu et reconnu. L’idée étant de parler d’Europe, d’échanger et d’amener les lecteurs quel qu’ils soient à débattre en ligne.

L’Europe cherche journalistes pour petit coup de pouce… moyennant 5000 euros !

L’UE se lance une fois encore dans le démarchage en 2009 et vise tout particulièrement ce qu’il y a de mieux en matière de vecteur d’information: les journaux. Journalistes européens, tous à vos claviers ! Le premier concept « actu-réalité » vient en effet, d’être crée. C’est du moins ce que souhaite Bruxelles en mettant en place toute une série de concours réservés aux journalistes. Pour la deuxième année consécutive, le Prix du parlement européen pour le journalisme a été lancé le 15 janvier 2009 et concerne tous les journalistes européens. Le but est simple: mettre en évidence l’Europe, ses actions, susciter l’intérêt de manière originale et multiplier les informations. En deux mots, parler d’Europe, montrer l’Europe et susciter l’intérêt des lecteurs et futurs électeurs. Seul ou par équipe de 5, ils seront prêts à tout pour lui faire bonne presse, et surtout pour mériter la belle carotte de 5000 euros à l’arrivée! Une chose est sûre, les lecteurs, eux, risquent d’en manger…

Enfin, la dernière nouveauté européenne s’appelle « Think About it » et promet d’intenses réflexions sur la toile. Pour ce nouveau concept d’actualité et de discussions en ligne, les ingrédients sont diversifiés: 81 blogueurs issus des 27 pays membres, 4 mois d’écriture intensive et surtout un sujet tout trouvé: les élections européennes. Sur « Think About it », les lecteurs peuvent échanger et surtout voter pour leur « European blogger » préféré! Cette compétition européenne des blogueurs, crée par l’EJC (European Journalism Center) a débuté le 1er février et fait figure de pionnière. Une première qui illustre parfaitement l’intérêt numérique porté par l’Union Européenne.
En attendant que les choses sérieuses débutent, les citoyens peuvent désormais de clics en clics, se laisser guider.

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Un contexte difficile

Bien que ces élections soient attendues, elles ne sont pas sans susciter quelques inquiétudes. La fin de l’année 2008 s’est avérée difficile et désespérante pour l’avenir. L’Europe le sait, elle n’échappera pas à la crise et ses effets. Sur ce point, les chiffres parlent d’eux mêmes. Le 19 janvier dernier, l’Union Européenne anticipe une baisse de 1,9 % de sa croissance. Conséquence directe, 51% des Français placent en pôle position de leurs préoccupations la croissance économique. Plus que jamais, Bruxelles doit convaincre!
Pour une large majorité de ses habitants, l’Europe n’existe toujours pas comme un ensemble à part entière, et les institutions l’ont bien compris. Pour faire face au déficit de confiance et au désintérêt vis à vis des questions européennes, la Commission a lancé depuis fin 2008, de nouvelles initiatives qui visent à informer, intéresser et convaincre ses citoyens. C’est désormais sur le web qu’une Europe plus proche, plus moderne et plus attirante compte bien gagner sa légitimité.

« Yes we can »

Jusqu’alors, les sites institutionnels(« Europa », « touteleurope ») se contentaient de mettre en ligne les informations brutes et la consultation citoyenne ne restait qu’une part négligeable de leur activité. La campagne victorieuse de Barack Obama l’a aujourd’hui affirmé comme une composante indispensable de la communication politique. Une leçon que les institutions européennes semblent avoir tirée et qu’ils souhaitent mettre à profit. Que vous soyez jeunes, actifs, élus ou retraités, l’Europe se décline pour vous…

« L’unité dans la diversité », à l’européenne sur un site 100 % jeune, c’est désormais possible!
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L’Europe mise sur les plus jeunes de ses concitoyens pour mettre en évidence ses ambitions. La Commission s’est ainsi lancée dans la création de spots publicitaires. Pour héberger des vidéos « funs » et instructives, la chaîne en ligne Eutube a même été crée. Exemple en image avec cette vidéo intitulée « Chemical party », réalisé il y a quelques mois, en soutien aux chercheurs.

Mis en place dans la même période « Place d’Europe » s’inscrit comme étant « le rendez vous européen des élus locaux ». Un site d’échange pour tout savoir sur les modalités de création et de financement de projets européens. L’occasion également de partager ses expériences. Même si le lien avec les élections n’y est pas directement exprimé, l’attraction que provoque ces créations europhiles reste bénéfique.

Le 3 décembre 2008, la commission est encore allée plus loin en proposant les consultations européennes 2009. En permettant aux citoyens de prendre part par le biais de sites nationaux à un débat sur l’avenir paneuropéen, l’Europe met en avant son désir de collaboration et de discussion. En France, le futur européen s’articule autour d’une question « Que peut faire l’Union européenne pour améliorer notre avenir économique et social dans à l’heure de la mondialisation ? Chacun peut désormais apporter ses recommandations sur « touteleurope.fr ».

La dernière création européenne s’appelle « Europe Hebdo » et concerne plus précisément les élections de juin prochain. Ce blog collectif crée le 22 janvier dernier et géré par Elie Barnavi a pour fonction d’activer les réflexions et multiplier les débats. Chaque semaine, un billet rédigé par ce spécialiste de l’Europe laisse sa place à un intervenant connu et reconnu. L’idée étant de parler d’Europe, d’échanger et d’amener les lecteurs quel qu’ils soient à débattre en ligne.

L’Europe cherche journalistes pour petit coup de pouce… moyennant 5000 euros !

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Enfin, la dernière nouveauté européenne s’appelle « Think About it » et promet d’intenses réflexions sur la toile. Pour ce nouveau concept d’actualité et de discussions en ligne, les ingrédients sont diversifiés: 81 blogueurs issus des 27 pays membres, 4 mois d’écriture intensive et surtout un sujet tout trouvé: les élections européennes. Sur « Think About it », les lecteurs peuvent échanger et surtout voter pour leur « European blogger » préféré! Cette compétition européenne des blogueurs, crée par l’EJC (European Journalism Center) a débuté le 1er février et fait figure de pionnière. Une première qui illustre parfaitement l’intérêt numérique porté par l’Union Européenne.
En attendant que les choses sérieuses débutent, les citoyens peuvent désormais de clics en clics, se laisser guider.

Le Premier ministre chinois évite la France

En visite en Europe pour le Forum économique mondial, Wen Jiabao, le premier ministre chinois, a délibérément choisi de ne pas passer par la France lors de son périple. La mésentente entre les deux pays risque de durer si Pékin et Paris ne font pas d’effort pour renouer leurs relations.

Le début du désamour

Depuis les émeutes au Tibet en mars 2008 et la position considérée pro-tibétaine de la France vis à vis de la Chine, les liens amicaux entre les deux pays s’étaient légèrement refroidis. Mais le passage tumultueux de la flamme olympique à Paris et l’appel au boycott des jeux par des politiciens français ont été les gouttes d’eau qui ont fait déborder le vase.

Les relations bilatérales se sont considérablement refroidies par presse interposée. Particulièrement lorsque le président français a attendu que le vent tourne pour annoncer sa venue à Pékin le 8 aout 2008, jour de l’ouverture des J.O. Ne sachant pas sur quel pied danser, le Président français n’a pas hésiter à faire attendre l’invitation des chinois.

A la même période, le gouvernement français a annoncé la rencontre, le 7 décembre 2008, entre Nicolas Sarkozy, alors président de l’Union Européenne, et le chef spirituel tibétain, le Dalaï-lama, à Gdansk en Pologne, à l’occasion des cérémonies du 25e anniversaire du Nobel de la Paix à Lech Walesa.

La Chine a menacé à de nombreuses reprises la France des conséquences d’une telle rencontre. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Jianchao a d’ailleurs déclaré le 4 décembre 2008, «Nous attachons une grande importance à notre partenariat stratégique avec la France aussi bien qu’avec nos liens commerciaux, ces deux points sont liés. C’est seulement s’il y a de bonnes relations bilatérales que nous pouvons créer une bonne atmosphère pour nos relations commerciales.»

Les déclarations s’enchainent

En réponse à cette entrevue entre le Dalaï-lama et Nicolas Sarkozy, la Chine a annulé le Sommet UE-Chine prévu pour le 1er décembre. La position de la France avait été claire, Nicolas Sarkozy n’a d’ailleurs pas hésité a déclarer devant l’Assemblée européenne qu’il était « libre de son agenda ». Il a également ajouté quelques heures avant sa rencontre avec le chef spirituel, « En tant que président du Conseil de l’Europe, je porte des valeurs, des convictions. C’était mon devoir de le faire, je le fais bien volontiers ».

Dès lors un boycott des produits français est lancé en Chine. De nombreux magasins « Carrefour » très implantés en Chine ont été boycottés, mais pas pour longtemps. Car les magasins Carrefour emploient majoritairement des chinois et vendent des produits chinois.

Toutefois, le 8 décembre, la rencontre se fait. Les rotatives tournent, l’agence Chine Nouvelle condamne dans ces colonnes « l’initiative opportuniste, irréfléchie et à court terme », prise par « la partie française ». Malgré la courte durée de l’entrevue à Gdansk, le gouvernement chinois se dit mécontent et ne compte pas en rester là.

Effectivement, quelques heures après, l’ambassadeur de France en Chine, Hervé Ladsous est convoqué par le ministère des Affaires étrangères chinois pour s’expliquer sur cette «ingérence grossière dans les affaires intérieures de la Chine». Pékin a annoncé lors d’une conférence de presse quotidienne que cela a «blessé non seulement les sentiments des Chinois, mais miné aussi les relations sino-françaises».

Wen Jiabao est en Europe

Ne souhaitant pas dramatiser la situation, le Premier ministre Wen Jiabao s’est rendu à Davos, le 28 janvier 2009 avec l’unique intention d’apporter des solutions aux problèmes de la crise financière mondiale. Il est ensuite allé à Berlin pour rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel, avec qui il a annoncé le renfort de la coordination et de la coopération sino-allemande afin de surmonter la crise et développer les relations entre les deux pays.

Il est ensuite allé à Bruxelles pour rencontrer José Manuel Barroso, président de la Commission européenne avec qui il a convenu d’une date future pour le nouveau Sommet UE-Chine. La Chine souhaite renouer économiquement et diplomatiquement avec l’Europe. Des contrats ont d’ailleurs été signés entre le groupe aéronautique européen EADS et le chinois Avicopter pour la construction d’une usine produisant des composites en fibre de carbone pour le nouvel avion A350 d’EADS, le 30 janvier 2009.

La faute de Nicolas Sarkozy

De nombreux chinois attestent que depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à la tête de la France, les relations entre les deux pays se sont détériorées. Ils ne pensent pas que les choses vont s’améliorer dans l’avenir. D’autant plus que la Chine fête cette année plusieurs anniversaires. Les 20 ans de la place Tian an men ou les émeutes de Lhassa en mars auront un an.

La position de la France vis à vis de la Chine va être observée à la loupe. Après les attaques virulentes de l’ancien président de reporters sans frontières, on se demande ce qui va se passer lors des vingt ans des manifestations de Tian an men.

Pékin attend un geste de la part de Paris afin que les relations se réchauffent. Mais pour le moment, la Chine suit son chemin en Europe et tente de résoudre en collaboration avec les autres pays du monde la crise financière qui touche durement le pays.

Le Premier ministre chinois évite la France

En visite en Europe pour le Forum économique mondial, Wen Jiabao, le premier ministre chinois, a délibérément choisi de ne pas passer par la France lors de son périple. La mésentente entre les deux pays risque de durer si Pékin et Paris ne font pas d’effort pour renouer leurs relations.

Le début du désamour

Depuis les émeutes au Tibet en mars 2008 et la position considérée pro-tibétaine de la France vis à vis de la Chine, les liens amicaux entre les deux pays s’étaient légèrement refroidis. Mais le passage tumultueux de la flamme olympique à Paris et l’appel au boycott des jeux par des politiciens français ont été les gouttes d’eau qui ont fait déborder le vase.

Les relations bilatérales se sont considérablement refroidies par presse interposée. Particulièrement lorsque le président français a attendu que le vent tourne pour annoncer sa venue à Pékin le 8 aout 2008, jour de l’ouverture des J.O. Ne sachant pas sur quel pied danser, le Président français n’a pas hésiter à faire attendre l’invitation des chinois.

A la même période, le gouvernement français a annoncé la rencontre, le 7 décembre 2008, entre Nicolas Sarkozy, alors président de l’Union Européenne, et le chef spirituel tibétain, le Dalaï-lama, à Gdansk en Pologne, à l’occasion des cérémonies du 25e anniversaire du Nobel de la Paix à Lech Walesa.

La Chine a menacé à de nombreuses reprises la France des conséquences d’une telle rencontre. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Jianchao a d’ailleurs déclaré le 4 décembre 2008, «Nous attachons une grande importance à notre partenariat stratégique avec la France aussi bien qu’avec nos liens commerciaux, ces deux points sont liés. C’est seulement s’il y a de bonnes relations bilatérales que nous pouvons créer une bonne atmosphère pour nos relations commerciales.»

Les déclarations s’enchainent

En réponse à cette entrevue entre le Dalaï-lama et Nicolas Sarkozy, la Chine a annulé le Sommet UE-Chine prévu pour le 1er décembre. La position de la France avait été claire, Nicolas Sarkozy n’a d’ailleurs pas hésité a déclarer devant l’Assemblée européenne qu’il était « libre de son agenda ». Il a également ajouté quelques heures avant sa rencontre avec le chef spirituel, « En tant que président du Conseil de l’Europe, je porte des valeurs, des convictions. C’était mon devoir de le faire, je le fais bien volontiers ».

Dès lors un boycott des produits français est lancé en Chine. De nombreux magasins « Carrefour » très implantés en Chine ont été boycottés, mais pas pour longtemps. Car les magasins Carrefour emploient majoritairement des chinois et vendent des produits chinois.

Toutefois, le 8 décembre, la rencontre se fait. Les rotatives tournent, l’agence Chine Nouvelle condamne dans ces colonnes « l’initiative opportuniste, irréfléchie et à court terme », prise par « la partie française ». Malgré la courte durée de l’entrevue à Gdansk, le gouvernement chinois se dit mécontent et ne compte pas en rester là.

Effectivement, quelques heures après, l’ambassadeur de France en Chine, Hervé Ladsous est convoqué par le ministère des Affaires étrangères chinois pour s’expliquer sur cette «ingérence grossière dans les affaires intérieures de la Chine». Pékin a annoncé lors d’une conférence de presse quotidienne que cela a «blessé non seulement les sentiments des Chinois, mais miné aussi les relations sino-françaises».

Wen Jiabao est en Europe

Ne souhaitant pas dramatiser la situation, le Premier ministre Wen Jiabao s’est rendu à Davos, le 28 janvier 2009 avec l’unique intention d’apporter des solutions aux problèmes de la crise financière mondiale. Il est ensuite allé à Berlin pour rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel, avec qui il a annoncé le renfort de la coordination et de la coopération sino-allemande afin de surmonter la crise et développer les relations entre les deux pays.

Il est ensuite allé à Bruxelles pour rencontrer José Manuel Barroso, président de la Commission européenne avec qui il a convenu d’une date future pour le nouveau Sommet UE-Chine. La Chine souhaite renouer économiquement et diplomatiquement avec l’Europe. Des contrats ont d’ailleurs été signés entre le groupe aéronautique européen EADS et le chinois Avicopter pour la construction d’une usine produisant des composites en fibre de carbone pour le nouvel avion A350 d’EADS, le 30 janvier 2009.

La faute de Nicolas Sarkozy

De nombreux chinois attestent que depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à la tête de la France, les relations entre les deux pays se sont détériorées. Ils ne pensent pas que les choses vont s’améliorer dans l’avenir. D’autant plus que la Chine fête cette année plusieurs anniversaires. Les 20 ans de la place Tian an men ou les émeutes de Lhassa en mars auront un an.

La position de la France vis à vis de la Chine va être observée à la loupe. Après les attaques virulentes de l’ancien président de reporters sans frontières, on se demande ce qui va se passer lors des vingt ans des manifestations de Tian an men.

Pékin attend un geste de la part de Paris afin que les relations se réchauffent. Mais pour le moment, la Chine suit son chemin en Europe et tente de résoudre en collaboration avec les autres pays du monde la crise financière qui touche durement le pays.