Le soldat Ochando à l’assaut du 9ème canton

Emmanuel Ochando, 25 ans, membre des Jeunes Populaires se soumet pour la première fois aux votes des électeurs. Dimanche 20 mars, il se présentera comme suppléant de la candidate UMP Josiane Foucault, de 40 ans son aînée, dans le canton Montpellier 9 (quartier Mosson, La Paillade, Celleneuve…). Portrait de ce nouveau visage politique à droite.

Karachi: Jacques Nain et le secret défense

En conférence à Sauramps Odysseum ce mardi 14 décembre pour présenter son dernier livre Secret défense, ce commandant de police honoraire est revenu sur sa très longue carrière au sein des services qu’il a côtoyé. Son expérience de dix ans dans les renseignements lui a permis de livrer une lecture de l’actualité, et notamment de l’affaire Karachi.

Monique et Michel Pinçon-Charlot : les meilleurs ennemis du pouvoir

Les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot ont présenté, ce mardi 30 novembre à Montpellier, leur dernier ouvrage en vente depuis septembre 2010 : Le président des riches.

Edwy Plenel : « Sarkozy me fait penser à Nixon »

« Mais qu’ils sont cons ces journalistes ». Les propos choc de Carla Bruni Sarkozy reflètent les tensions grandissantes entre pouvoir politique et journalistes. Karachi, Bettencourt, espionnage téléphonique…Edwy Plenel, journaliste et co-fondateur de Mediapart, est le premier à dénoncer ouvertement les scandales qui mettent à mal la présidence Sarkozy. Rencontre avec un « chien de garde » de la démocratie.

L’affaire Karachi : « Royaume du Secret, verrouillé par le pouvoir exécutif »

Un scandale au cœur de l’Elysée, un attentat meurtrier en 2002, un gouvernement Balladur remis en question, des financements occultes… Avec pour point de départ un simple contrat de vente de sous-marins français au Pakistan, l’affaire Karachi dissimule jeux de pouvoir et corruption. Nicolas Sarkozy est-il mêlé à cette affaire ? La campagne de Balladur a-t-elle été financée par les retro commissions ? L’arrêt des pots-de-vins a-t-il provoqué le désastre de Karachi ? Edwy Plenel propose une piqure de rappel aux retardataires.
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Entre entraves à la liberté de la presse et blocages de la justice, le gouvernement se montre peu coopératif avec les juges indépendants chargés de l’affaire : Marc Trevedic et Renaud Van Ruymbeke.
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« Sarkozy : il doit répondre »

« Je ne vois pas en quoi ça concerne la présidence de la république ». De Karachi à Bettencourt, Nicolas Sarkozy ne cède pas. Muet sur les questions sensibles il ne semble pas décider à répondre. Un silence, symbole d’une démocratie titubante ?
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Sarkozy journaliste, Sarkozy humoriste ? Edwy Plenel revient sur l’attitude ambivalente du chef de l’Etat à l’égard de la presse.
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Vols, espionnages, attitudes du président : « Tout ça est très malsain »

Les vols des ordinateurs des journalistes en charge des affaires Karachi et Bettencourt interviennent dans un climat de troubles, où la liberté de la presse est malmenée. L’indifférence du gouvernement, et en premier plan du chef de l’Etat, en est que plus interpellante.
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« Eric Woerth paravent de Nicolas Sarkozy »

Illustration de tout un système, l’affaire Woerth-Bettencourt reflète les sacrifices d’un ministre pour son président. Cette protection du chef de l’Etat à n’importe quel prix peut sonner comme une menace à l’équilibre des pouvoirs. Pour Edwy Plenel, c’est là que les journalistes interviennent.
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Patrick Timsit : « Sarkozy est un collaborateur »

Le roi du politiquement incorrect, Patrick Timsit, est de retour avec son « One Man Stand-Up Show». Jeudi 15 avril, l’humoriste sera sur la scène du Palais des Congrès du Cap d’Agde pour le 7eme Festival d’humour. Revenant sur l’actualité, il fait la part belle aux polémiques et autre débat sur l’identité nationale.

Etes-vous heureux de venir présenter votre spectacle au Cap d’Agde ?

Oui, ce spectacle est toujours un plaisir à jouer. Je devais le présenter deux soirs à l’Olympia. Résultat : cela dure depuis deux ans et demi. Là, c’est la dernière tournée.

Vous le réadaptez au gré de l’actualité ?

Oui. Aujourd’hui, il n’a plus rien à voir avec celui joué à l’Olympia. En réalité, il n’a même plus de nom. A présent, je l’appelerai Décomplexé. A chaque retour de tournée, je ramène des pans entiers de spectacle. Avec Bruno Gaccio et Jean-François Halin, nous avons vraiment été inspiré.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Le spectacle contient tout ce dont j’ai envie de parler : mes colères, mes doutes, ma vie… C’est un échantillon de mon quotidien : le couple, le non-couple, la famille, la mort, la vie, la religion, le racisme, les voyages… le Cap d’Agde !

Un sujet comme le débat sur l’identité nationale, ça vous inspire ?

Je l’évoque dans un sketch sur le match France-Irlande. De nos jours, on est décomplexé : on n’hésite pas à parler des étrangers, des Auvergnats et d’identité nationale. Alors, pourquoi se prendre la tête ? On marque un but de la main, pas de quoi avoir honte : on a gagné ! Vive la France !

Selon Stéphane Guillon, Sarkozy est le meilleur client qui soit. C’est vrai ?

Absolument. Il dit une chose le matin, on peut la mettre à coup sûr dans le spectacle le soir, telle quelle. C’est carrément un collaborateur, un auteur qui ne nous prend aucun droit d’auteur.

Un mot sur la polémique Eric Zemmour ?

Lorsqu’il dit que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, ce n’est pas exact. Si les chiffres lui donnent raison, la réalité non. En vérité, s’ils sont plus souvent arrêtés, c’est qu’au faciès, ce sont eux qui sont les plus contrôlés. Cette polémique est un faux débat.

Et concernant la polémique Guillon/Besson ?

Eric Besson a le droit de ne pas trouver drôle la caricature de Guillon et de lui répondre. Par contre, que Jean-Luc Hees, président de Radio France présente des excuses, c’est pas possible. Cela veut dire qu’il a le cul entre deux chaises et qu’il est tenu par le pouvoir.

Les comiques n’ont jamais autant eu la parole que de nos jours. Pourtant, il n’y a jamais eu autant de procédures contre eux. Il y a une vraie volonté de nous contrôler. C’est ça qui fait peur

Recueilli par Julie DERACHE

Katyn, un drame polonais

Se rendant à Katyn pour une cérémonie commémorative, le président polonais, Lech Kaczynski, son épouse, de nombreux ministres et généraux, ont trouvé la mort dans un accident d’avion ce samedi 10 avril. L’ensemble de la communauté internationale a alors exprimé ses condoléances à la Pologne. Aujourd’hui, les Polonais se pressaient dans les églises pour rendre un dernier hommage à toutes les victimes du crash. A la mi-journée, la Pologne a observé deux minutes de silence. A présent, les experts russes et polonais étudient ensemble les boîtes noires de l’avion.

Le monde à Berlin en mémoire de la chute du Mur

Lundi soir, 9 novembre, la fête de la liberté, point d’orgue du vingtième anniversaire de la chute du Mur, a attiré des milliers de personnes. Instants choisis.

Désireuse de faire de cette révolte populaire un espoir pour les opprimés, la ville de Berlin a souhaité faire de cet anniversaire une fête de la liberté, « freiheit » en allemand.

La fête de la Liberté

Le parterre des officiels était à la hauteur de l’évènement : le président français Nicolas Sarkozy, le premier ministre britannique Gordon Brown, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton,le chef d’Etat russe Dmitri Medvedev comptaient parmi les hôtes de la chancelière allemande Angela Merkel. Chacun a rendu hommage, dans son discours, à la volonté des Berlinois. N’oublions pas les invités d’honneur, le dernier maître de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev, et l’ancien président polonais Lech Walesa.

Un ensemble de mille dominos géants décorés par des associations, des artistes, s’est écroulé en plusieurs temps, symbolisant la chute du Mur.

De la fête oui, de l’émotion un peu moins. Envahies par les touristes venant du monde entier, les festivités ont perdu de leur sens historique. Restait la joie d’être là, malgré la pluie battante.

La fête avant tout

Après deux heures et demi de festivités, Berlinois, Allemands et autres visiteurs, se sont quittés dans une explosion de couleurs, quelque peu embrumée

Texte et légendes : Alexis Cuvillier /
Enregistrement son : Laura Flores /
Images et vidéos : Julie Derache

Le Parti socialiste face aux désordres de la majorité

A mi-mandat, rien ne va plus pour Nicolas Sarkozy et sa majorité. Le président de la République, pourtant peu enclin à l’autocritique, a même dû reconnaître, devant quelques journalistes, des « erreurs » depuis son arrivée à l’Elysée. Face aux désordres qui secouent la majorité présidentielle, le Parti socialiste tente, par contraste de faire bonne figure, et donner l’image d’un parti rassemblé. La zizanie à droite offre au principal parti d’opposition parlementaire l’occasion de se remettre en ordre de marche. Avant les régionales de 2010.

Ensemble tout est possible, tout seul tout devient moins possible

Le chef de l’Etat tire les leçons de ses erreurs, en déclarant dans Le Monde qu’il ne fêtera pas ce vendredi à l’Elysée son mi-quinquennat. En revenant sur ses reformes ambitieuses, Nicolas Sarkozy fait le bilan de sa gouvernance mitigée depuis 2007.

PC chinois, ennemi des Droits de l’Homme, nouvel ami de la France

En signant un protocole avec le Parti Communiste Chinois, Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP, bafoue les promesses de campagne de Nicolas Sarkozy sur les Droits de l’Homme.

«Notre fierté repose enfin sur la vocation particulière de la France dans le monde …] Je ne transigerai pas avec les valeurs de notre pays, son indépendance et ses alliances. […] Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l’homme au nom de nos intérêts économiques. Je défendrai les droits de l’homme partout où ils sont méconnus ou menacés et je les mettrai au service de la défense des droits des femmes.» C’est sur ces promesses que finit [le programme du candidat aux élections présidentielles de 2007, Nicolas Sarkozy.

Deux ans et demi plus tard, le 24 octobre 2009, on apprend que lors d’une visite en Chine, Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP, a signé avec le Parti communiste chinois (PCC), un protocole axé sur l’environnement et la sortie de crise économique. «Ce protocole veut dire une meilleure compréhension, une meilleure connaissance et beaucoup plus d’échange avec la Chine», a t-il déclaré à la sortie de son entretien avec Jia Qinglin, président du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC). En revanche ce protocole passe sous silence des questions fondamentales, comme les droits de l’Homme, la liberté de la presse et la situation du Tibet, qui pourraient bien déranger le nouvel ami de la France : la Chine.

En effet, Amnesty International nous rappelle, dans son rapport de 2009 sur la situation des droits humains dans le monde, qu’en Chine «la torture et les mauvais traitements demeurent très répandus. La circulation des informations est toujours rigoureusement contrôlée : de nombreux sites Internet ont été bloqués et des journalistes ainsi que des internautes ont été harcelés et placés en détention pour avoir exprimé leurs opinions, pourtant de manière pacifique». En ce qui concerne les condamnations, la Chine n’est pas mal lotie, l’ONG nous informe qu’«au moins 7 000 condamnations à mort auraient été prononcées et […] au moins 1 700 exécutions auraient eu lieu en 2008».

Mais si Christian Estrosi, premier conseiller politique de l’UMP défend le projet de Xavier Bertrand en affirmant qu’il s’agit «d’ une bonne initiative, qui répond à une demande du parti communiste chinois qui sait que notre mouvement ne transige jamais sur le respect des droits humains», beaucoup de voix au sein de la majorité s’inquiètent de ce rapprochement. Dominique Tian, député de la 2ème circonscription des Bouches du Rhône et maire des 6ème et 8ème arrondissements de Marseille, ironise : «pourquoi n’a-t-on pas des relations avec le parti au pouvoir en Corée du Nord ou à Cuba ?»

Cette question mériterait d’être posée. En effet, ce n’est pas la première fois que le gouvernement français se compromet en s’affichant avec des régimes peu recommandables. Alors qu’Amnesty International présente la Libye comme un pays où «la liberté d’expression, d’association et de réunion est toujours fortement restreinte, dans un climat caractérisé par la répression de la dissidence et l’absence d’ONG indépendantes de défense des droits humains». On se souvient du tapis rouge déroulé par Nicolas Sarkozy en décembre 2007 au président libyen Mouammar Kadhafi, au nom d’une diplomatie de la réconciliation. On se rappelle aussi du rapprochement entre la France et l’Arabie Saoudite en mars 2008 dans le cadre d’une coopération entre des organismes de recherche français et leurs homologues saoudiens au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. En 2008, en Arabie Saoudite, «des militants des droits humains et des détracteurs pacifiques du gouvernement ont été arrêtés ou maintenus en détention; certains étaient des prisonniers d’opinion. La liberté d’expression, de religion, d’association et de réunion était toujours fortement restreinte. …] La peine de mort continuait d’être fréquemment utilisée et elle était infligée de manière discriminatoire aux travailleurs étrangers originaires de pays en voie de développement, ainsi qu’aux femmes et aux pauvres. Au moins 102 personnes ont été exécutées», nous indique de nouveau [Amnesty International.

Pour répondre à la question de Dominique Tian, on pourrait dire qu’il ne serait pas surprenant qu’une collaboration entre la France et la Corée du Nord se fasse d’ici peu.